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photographe français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
José Nicolas est un photographe français, né le à Casablanca.
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Né d’un père militaire français et d’une mère d’origine marocaine à Casablanca, José Nicolas parcourt l’Afrique tout au long de son enfance, au gré des affectations de son père[1].
De retour en France à l’âge de 10 ans, il intègre le Prytanée national militaire puis rejoint les unités parachutistes et effectue plusieurs opérations extérieures; au Liban, Tchad et en Centrafrique, Djibouti[2].
Il découvre la photographie au contact des reporters d’images qui couvrent les opérations militaires. Parmi eux, Yan Morvan de l’agence Sipa et Jacques Pavlovsky de l’agence Sygma.
Ce dernier lui offre un ouvrage du photojournaliste Gilles Caron, un « déclic » pour le jeune homme[2].
En 1977, il achète son premier boîtier, un appareil photo Nikkormat et débute les reportages amateur sur le terrain.
En 1982, dans Beyrouth ouest assiégé, José Nicolas rencontre Bernard Kouchner qui vient de fonder l’association Médecins du monde[3].
Le temps d’une permission, il propose ses services comme ambulancier. Au cœur d’une ville bombardée il photographie les actions des « french doctors » évacuant les victimes des combats. Cette première expérience préfigure la suite de la collaboration avec Bernard Kouchner.
En patrouille dans les rues de la capitale libanaise en 1983, il est grièvement touché par le tir d’un sniper. Rapatrié en France, il est réformé à l’âge de 29 ans[1].
De retour à la vie civile, il se consacre pleinement à la photographie et poursuit son engagement en faveur des missions humanitaires de Médecins du monde.
Il repart sur le front, armé cette fois-ci de ses appareils photos.
Du Liban au Kurdistan, de l’Afghanistan à la mer de Chine, quatre missions s’échelonnent de 1982 à 1987 d’où il rapporte un témoignage oculaire du quotidien des équipes de médecins et infirmiers, combattants, soldats, victimes et blessés[4]. Des villes en décombres aux provinces reculées, il photographie tour à tour une opération dans les sous-sols d’un collège chrétien, l’entraînement des femmes moudjahidin du Komala, un hôpital de fortune installé dans le Wardak un camp dans les montagnes kurdes iraniennes, ou le sauvetage des boat-people[5].
En 1984, il rencontre Gökşin Sipahioğlu, le fondateur de l'agence Sipa Press qui l’engage comme photoreporter[6].
Pendant 12 ans, il parcourt le monde pour couvrir en images les « news » des conflits internationaux pour l’agence française : Liban (1984 à 1986), Afghanistan (1984,1986)[7], Kurdistan (1984), Surinam (1986), révolution en Roumanie (1989), Tchad (1984,86,87,90), guerre Iran-Irak (1985-1987), Liberia et Côte d'Ivoire (1990), guerre du Golfe (1991)[8], Bosnie (1991 à 1996), Somalie (1992-1993), Rwanda (1994) et des reportages en Sierra Leone, Madagascar…
Lors de retours en France, il photographie personnalités et hommes politiques : sœur Emmanuelle, Michel Portal, François Mitterrand, Jacques Chirac, Lionel Jospin, François Hollande, Bernard Kouchner, Jean François Deniau…
Blessé lors d’un reportage sur l’opération Turquoise au Rwanda en 1994, José Nicolas quitte peu de temps après l’agence Sipa, s’installe à Aix-en-Provence et devient photographe indépendant[9]. Il collabore avec des revues françaises et étrangères et poursuit ses reportages à l’étranger : Jérusalem, Égypte, Kosovo, Cambodge, Côte d’Ivoire, Ghana, Éthiopie, Togo, Zanzibar, Burkina Faso, Guyane, Afghanistan…
En 2014, il s’investit dans des ONG, photographie les missions sur le terrain, Haïti, Togo, Ghana et organise des ventes aux enchères et des expositions au profit d'associations.
Depuis 2014, il revisite l’ensemble de ses archives[10] qui font l’objet d'exposition et publications - notamment les ouvrages French Doctors, en 2017 et Tchad 1980-1997[11],[12] en 2018 - tout en continuant ses travaux photographiques personnels. Il se consacre en parallèle à la redécouverte et valorisation de fonds de photographes.
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