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général français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
(Joseph François André) Henri Poeymirau ( à Pau - à Paris) est un général français du début du XXe siècle.
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Service historique de la Défense (GR 9 YD 671)[1] |
Personnalité distinguée : général de division, breveté d’état-major et grand officier de la Légion d’honneur, appartient à l’Infanterie.
Henri (son prénom d'usage) Poeymirau est né à Pau le , fils d'Adolphe André Poeymirau, 60 ans, propriétaire rentier, et de Paule Josèphe Delphine Rocaché son épouse, en la maison Lecoeur, rue Saint-Louis de Gonzague. Joseph François Poeymirau quitte Pau pour effectuer ses études secondaires au Collège Stanislas de Paris, puis intégrer l'École Spéciale Militaire de Saint-Cyr avant de suivre les cours de l'École de Guerre.
Après un début de carrière en métropole, il rejoint l'Algérie en 1902 où il est remarqué par le général Lyautey qui se l'attache d'abord comme officier d'ordonnance et qui s'assurera de sa collaboration tout au long de sa carrière. Lyautey l'appelle à partir au Maroc avec lui quand il en devient Résident général en 1912. Poeymirau y participe aux premières opérations de pacification à la tête du 2ème bataillon de chasseurs indigènes. Très courageux, très humain et très proche de ses hommes, ceux-ci lui donnent le surnom de "Poey"[3].
Il quitte le Maroc en août 1914 pour aller combattre en France à la tête du 2e régiment de chasseurs indigènes intégré dans une brigade marocaine (futurs tirailleurs marocains). Il se trouve en pointe de la VIème armée du général Maunoury lors de la bataille de la Marne.Le péroné brisé en 1915 à la fameuse tranchée de Calonne, il est désormais inapte à la guerre en France.
À la fin de 1915 il rejoint le Maroc où le général Lyautey le désigne comme commandant de la subdivision de Meknés à partir du . Il devient général de brigade le . Il métamorphose la ville et la région de Meknès en quelques années et mène année après année des campagnes de pacification au nom du Sultan. Il obtiendra notamment la soumission des Zayanes dirigés par les fils de Mouha ou Hammou Zayani le . Entretemps, il aura à nouveau été grièvement blessé le 15 janvier 1919 dans le Tafilalet par l'explosion accidentelle d'un obus, frôlant la mort. En avril 1922, il est nommé général de division. Rentré en France pour un congé à la fin de 1923, il meurt à la surprise générale le à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce après avoir contracté une appendicite qui s'est compliquée. Trois maréchaux et des généraux prestigieux assistant à ses funérailles solennelles à Paris: Foch, Franchet d'Esperey, Pétain, Gouraud... Il est inhumé au cimetière d’Estang, village sis à l'ouest du département du Gers. dans un tombeau dressé sur souscription à la demande du Maréchal Lyautey.
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