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pilote automobile De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Joakim Bonnier (surnommé affectueusement « Jo » ou « Jocke »), né le à Stockholm, en Suède, et mort le sur le circuit du Mans, en France, est un pilote automobile suédois qui s'illustra dans les années 1960 tant en Formule 1 qu'en endurance.
Date de naissance | |
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Lieu de naissance | Stockholm (Suède) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Le Mans (France) |
Nationalité | Suédois |
Années d'activité | 1956-1972 |
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Qualité | Pilote automobile |
Nombre de courses | 104 (F1) |
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Podiums | 1 (F1) |
Victoires | 1 (F1) |
Jo Bonnier est né à Stockholm au sein de la riche famille Bonnier. Il parle six langues et ses parents espèrent qu'il deviendra médecin. Son père, Gert, est professeur de génétique à l'université de Stockholm et plusieurs membres de sa famille travaillent dans l'édition, domaine qu'il envisage de rejoindre pendant un temps. Il étudie les langues pendant un an à l'Université d'Oxford puis vient à Paris où il se prépare à travailler dans l'édition.
Parallèlement, il commence à faire des courses à l'âge de 17 ans sur une vieille Harley-Davidson. Il retourne en Suède en 1951 et prend part à plusieurs rallyes et courses sur glace à bord d'une Simca puis d'une Alfa Romeo, marque dont il est le représentant distributeur pour la Suède. Il prend part à cinq grands rallyes dont le Midnattssolsrallyt[1] entre 1953 et 1957. Il prend une quatrième place en 1954 (équipage : J. Bonnier/B. Boeson sur Alfa Romeo) et il semble même qu'il soit passé près de la victoire en 1957. Il participe à d'autres épreuves sur circuit comme le Daily Express à Silverstone, en 1958, sur une PV544. On le trouve aussi dans des courses de côte[2].
Il débute en Formule 1 au Grand Prix d'Italie 1956 avec l'équipe officielle Maserati. Il continuera à courir sur Maserati avec la Scuderia Centro Sud puis sur sa propre Maserati. Sa carrière manque de s'achever en , à Imola, lors d'un accident où il est projeté hors de son véhicule. Il souffre d'une concussion, de plusieurs côtes cassées et d'une vertèbre brisée, et sa voiture est réduite en miettes. Peu après, il entre dans l'écurie BRM avec laquelle il marque ses premiers points au Grand Prix du Maroc en 1958 avec une très belle quatrième place. Ses progrès se confirment l'année suivante avec sa pole position au Grand Prix des Pays-Bas, sur le circuit de Zandvoort, épreuve qu'il remporte après un coude à coude serré avec les Cooper de Moss, Brabham et Gregory[3]. Il termine le championnat 1959 à la huitième place. La saison 1960, toujours chez BRM, est plus morose, Bonnier ne finissant que deux fois dans les points à Monaco et aux États-Unis. Début 1961 il signe chez Porsche, écurie pour laquelle il courait déjà en Sport et en Formule 2. À partir de 1963, après le retrait de Porsche en Formule 1, il court pour l'écurie Rob Walker, et termine sa carrière en monoplace sur les voitures de sa propre écurie mais son intérêt pour la Formule 1 diminue à partir de 1966 et il ne court plus qu'occasionnellement de 1969 à 1971.
En parallèle avec cette carrière de pilote de Formule 1, il participe à de nombreuses courses de voitures de sport. Il remporte la Targa Florio en 1960 et 1963 ainsi que les 12 Heures de Sebring en 1962. L'année 1964 est sa meilleure année en tant que pilote, il prend la seconde place des 24 Heures du Mans à bord d'une Ferrari 330 P (en équipe avec Graham Hill, pour treize participations à compter de 1957[4]) et gagne une course à Montlhéry ainsi que les 12 Heures de Reims, toujours avec Graham Hill. Sa dernière grande victoire a lieu en 1966 quand il remporte les 1 000 kilomètres du Nürburgring (avec Phil Hill). En 1968, il participe à la CanAm au volant d'une Mc Laren, finissant second lors du premier Grand Prix mais étant poursuivi par des problèmes mécaniques pendant tout le reste de la saison.
Au début des années 1970, il monte sa propre écurie et la fait participer au Championnat du monde des voitures de sport et remporte le Championnat d'Europe des voitures de sport en 1970. Il se tue lors des 24 Heures du Mans 1972 quand sa Lola T280 entre en collision avec une Ferrari Daytona conduite par le pilote amateur suisse Florian Vetsch. Son véhicule est catapulté dans les arbres et il est tué sur le coup. Ses équipiers cette année-là étaient Gérard Larrousse et Gijs Van Lennep.
Année | Équipe | Voiture | Équipiers | Résultat |
---|---|---|---|---|
1957 | Officine Alfieri Maserati | Maserati 300S | Giorgio Scarlatti | Abandon |
1958 | Francisco Godia | Maserati 300S | Francisco Godia Sales | Abandon |
1959 | Porsche KG | Porsche 718 RSK | Wolfgang von Trips | Abandon |
1960 | Porsche KG | Porsche 718 RS 60 | Graham Hill | Abandon |
1961 | Porsche System Engineering | Porsche RS 61 | Dan Gurney | Abandon |
1962 | Scuderia SSS Republica di Venezia | Ferrari 250 TR 61 | Dan Gurney | Abandon |
1963 | Porsche System Engineering | Porsche 718/8 | Tony Maggs | Abandon |
1964 | Maranello Concessionnaires | Ferrari 330 P | Graham Hill | 2e |
1965 | Maranello Concessionnaires Ltd | Ferrari 365 P2 | David Piper | Abandon |
1966 | Chaparral Cars Inc | Chaparral 2D | Phil Hill | Abandon |
1969 | Scuderia Filipinetti | Lola T70 MkIII B | Masten Gregory | Abandon |
1970 | Scuderia Filipinetti | Ferrari 512 S | Reine Wisell | Abandon |
1972 | Ecurie Bonnier Switzerland | Lola T280 | Gérard Larrousse | Abandon |
Parallèlement, Jo Bonnier participe à des courses de Grand Tourisme et d'endurance.
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