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femme politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jeannette Prin, née le à Auchy-les-Mines (Pas-de-Calais) et morte le à Thiembronne (Pas-de-Calais), est une femme politique française.
Jeannette Prin | |
Fonctions | |
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Députée française | |
– (7 ans et 4 mois) |
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Élection | 25 novembre 1962 |
Réélection | 12 mars 1967 30 juin 1968 |
Circonscription | 11e du Pas-de-Calais |
Législature | IIe, IIIe et IVe (Cinquième République) |
Groupe politique | COM |
Prédécesseur | Just Évrard |
Successeur | Henri Lucas |
– (7 ans, 5 mois et 3 jours) |
|
Élection | 17 juin 1951 |
Réélection | 2 janvier 1956 |
Circonscription | 2e du Pas-de-Calais |
Législature | IIe et IIIe (Quatrième République) |
Groupe politique | COM |
Conseillère générale du Pas-de-Calais | |
– (3 ans) |
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Circonscription | Canton de Lens-Nord-Est |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Auchy-les-Mines (Pas-de-Calais) |
Date de décès | (à 62 ans) |
Lieu de décès | Thiembronne (Pas-de-Calais) |
Nationalité | Française |
Parti politique | PCF |
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Membre du Parti communiste français, elle a été conseillère générale du canton de Lens-Nord-Est et députée du Pas-de-Calais.
Fille d'ouvriers, née Marguerite Despretz, elle devient employée des postes après son succès au brevet élémentaire. Plutôt proche des milieux socialistes, notamment après son mariage avec Gustave Prin, en 1932, militant SFIO et conseiller municipal d'Auchy-les-Mines, dans le Pas-de-Calais, elle se rapproche des communistes pendant la guerre, par le biais du réseau de résistance animé par Ignace Humblot[1] dans le Pas-de-Calais. Son engagement lui vaut la médaille de la résistance.
Elle adhère au PCF à la Libération et entre dans les instances départementales du PCF du Pas-de-Calais en 1946. Elle y occupe plusieurs fonctions, jusqu'à sa mort. Elle est appelée au secrétariat fédéral en août 1949, en remplacement de Roger Pannequin, appelé à Paris à la section d’organisation par Auguste Lecoeur[2].
Conseillère municipale d'Auchy-les-Mines de 1947 à 1953, elle est élue députée en 1951, l'année où les communistes gagnent un siège dans le département. Secrétaire départementale de l'Union des femmes françaises (UFF) du Pas-de-Calais depuis 1944, c'est une spécialiste des questions du droit des femmes et de la préservation des emplois miniers, qui est réélue en 1956[2], après avoir participé à l'éviction d'Auguste Lecoeur en 1954 en dénonçant le travail de l'UFF dans son département[3].
Une de ses interventions sur la guerre d'Algérie, à l'Assemblée nationale, en , dans laquelle elle soutient les déserteurs, provoque les incidents de séance de février 1958, car elle a donné lecture des témoignages du comité de résistance spirituelle[2].
Battue aux législatives de 1958, lors de la déroute locale du PCF, qui perd la totalité de ses cinq députés dans le Pas-de-Calais, elle retrouve l'assemblée en 1962, et voit son mandat de députée renouvelé à chaque élection jusqu'à sa mort. Elle fait partie des rares femmes de l'Assemblée dans les années 1960.
En 1967, elle est élue conseillère générale, dans un canton de Lens.
Elle meurt dans un accident de la route en cours de mandat.
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