Il passe son enfance à La Loupe (Eure-et-Loir) où son père est notaire. Il a 17 ans quand son père, André Lhôte, meurt le , dans les bombardements alliés de la commune de La Loupe alors qu'il organisait des secours. Il recevra pour cela à titre posthume la médaille d'honneur pour acte de courage et de dévouement[3].
Il suit une formation scientifique et technique à l’Institut catholique d'arts et métiers de Lille. Son parcours professionnel et son activité d’écrivain seront rythmés par des rencontres décisives.
Il est d'abord ingénieur plusieurs années à la Régie Renault sur la suggestion de Lionel Hubert, son major de promotion, engagé par Raymond Vatier, puis professeur de physique et de chimie à l’École alsacienne, accueilli par Georges Hacquard.
Il change complètement d’orientation en choisissant le théâtre et l'action culturelle: au Théâtre universitaire de Marseille avec Jacques Falguières (directeur artistique du théâtre municipal d'Évreux en 1978); à la Maison de la culture d'Amiens, assistant de Philippe Tiry; au Bureau d’auteurs dramatiques de l’Association Technique pour l’Action Culturelle animée par Louis Cousseau; au Musée des arts décoratifs de Paris, chargé de mission auprès de François Mathey; enfin, retour à Amiens comme directeur de la Maison de la culture, élu sous la présidence de Michèle Sellier.
Sédiment, (texte et dessins), éd. Mazarine, 1960.
«Discours imprononçable quoique méthodique à propos d’un épisode mal connu de la jeunesse de Degas», Bizarre no26, 1962
Simone Weil, Venise sauvée, (compléments scéniques, introduction et notes), éd. Théâtre universitaire de Marseille, 1965.
Shakespeare dans les tarots et autres lieux, Bizarre no43-44, 1967.
Le Tarot, J.-J. Pauvert, Bibliothèque volante no1, 1971.
Le Symbolisme des jeux, Berg International, 1976. Réédité en 2010 (255 p.). Présentation en ligne, sur Persée
Kléber et Marie-Louise - Un roman d’amour en cartes postales, éd. Hachette-Massin, 1979[5].
Antoine Court de Gébelin, Le Tarot, présenté et commenté par Jean-Marie Lhôte, Berg International, 1983.
Mise en jeu. François Billetdoux: l'arbre et l'oiseau, Actes Sud-Papiers, 1988.
L’Eau du bain, une certaine morale de la navigation culturelle, Berg International-Trois cailloux, 1992.
Histoire des jeux de société: géométries du désir, Flammarion, 1994. (Prix Eugène-Carrière de l’Académie française, Grand Prix d'Histoire de la société des gens de Lettres 1994)[6].
Dictionnaire des jeux de société, Flammarion, 1996.
L’Orange bleue, le siècle d’or des écoles d’ingénieurs en France, La Communication par le livre, 1997.
Le XXesiècle s’affiche: 100 affiches témoins de notre temps, Larousse, 2000.
Cipriano Piccolpasso, Les Trois livres de l'art du potier: qui traitent non seulement de la pratique mais aussi brièvement de tous ses secrets, matière toujours tenue cachée jusqu'à aujourd'hui, du chevalier Cipriano Piccolpasso, Casteldurante, Revue de la céramique et du verre, 2007.
traduction de: Li tre libri dell'arte del vasaio; fac-similé du manuscrit conservé au Victoria & Albert museum, présenté et traduit par Jean-Marie Lhôte, avec la participation de Jean Rosen pour les notes et la contribution de Liliane Sfeir-Fakhri pour la traduction du manuscrit, préface de Rowan Watson
Bizarre. Anthologie 1953-1968, Paris, Berg international éditions, 2009.
Histoire du hasard en Occident – Berg international 2012
L'Écho républicain de la Beauce et du Perche, 29 janvier 1963, article de Roger-Louis Pillet: "À la Galerie Artemont: les toiles récentes de Jean Marie Lhôte qui vécut sa jeunesse à La Loupe".
Adapté au théâtre pour le Théâtre de l'Utopie, direction Patrick Collet. Création au théâtre de la Tempête, Cartoucherie de Vincennes. Mars 1983. Texte de la pièce édité dans la revue "L'Avant Scène Théâtre". 1er juin 1984