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téléfilm français d'Yves Rénier (2017) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Je voulais juste rentrer chez moi est un téléfilm dramatique policier français coproduit et réalisé par Yves Rénier, diffusé en 2017. Il s'agit de l'adaptation de l'autobiographie de Patrick Dils, victime d'une erreur judiciaire.
Réalisation | Yves Rénier |
---|---|
Scénario | Jean-Luc Estèbe |
Musique | Nicolas Bikialo |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Chabraque Productions Gram Prod |
Pays de production | France |
Genre | Drame policier |
Durée | 91 minutes |
Première diffusion | 2017 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Le , à Montigny-lès-Metz, deux enfants, Benoît Verstraete et Olivier Grainville, sont retrouvés morts. La police fait passer un interrogatoire à Patrick Dils, seize ans, qui habitait non loin du lieu des faits. L'inspecteur chargé de l'enquête a besoin de résultats et pousse le jeune homme à avouer pour qu'il puisse rentrer chez lui. Il finit par avouer et raconter les faits selon les éléments qui se trouvaient autour de lui, dans le commissariat. Patrick Dils est incarcéré. Ses parents croient en son innocence.
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section proviennent du générique de fin de l'œuvre audiovisuelle présentée ici.
Le téléfilm repose sur l'ouvrage autobiographique Je voulais juste rentrer chez moi de Patrick Dils. En 1986, alors qu'il n'a que seize ans, Patrick Dils est accusé de l'assassinat de deux enfants de huit ans à Montigny-lès-Metz. Lors de son interrogatoire, il finit par avouer sous la pression. Il clame ensuite son innocence, qui finira par être reconnue. Patrick Dils a été libéré en 2002 et sera indemnisé à hauteur de plus d'un million d'euros[1]. Patrick Dils a donné son aval et s'est même rendu sur le tournage[2].
À noter que les noms des policiers et des enfants ont été changés. Le téléfilm montre les plaques funéraires de Benoît Verstraete et Olivier Grainville qui se nommaient dans la réalité Cyril Beining et Alexandre Beckrich. Autre liberté prise par le scénariste, au sujet de Marco, le braqueur qui prend Patrick Dils sous son aile. Après que ses deux complices soient transférés dans une autre prison en vue d'une remise de peine, Marco, seul, est tué d'un coup de couteau par l'un des détenus qui viole régulièrement Dils. Dans la réalité, le braqueur n'a pas été tué.
Le tournage a lieu en région parisienne, dès le [3], dont à l'Institut de paléontologie humaine pour en faire un tribunal de Metz, en [4].
Quelques prises de vues ont été faites à Metz pour la façade du tribunal et à Montigny-lès-Metz pour le tunnel sous la voie ferrée.
Le téléfilm est avant tout diffusé en Belgique, le sur La Une et en Suisse romande, le sur RTS Un. En France, il est diffusé le sur France 2, accompagné d'un débat Accusé à tort, faut-il avoir peur de la justice, modéré par Julian Bugier[5].
En France, la première diffusion du téléfilm, en , réunit près de 3,9 millions de téléspectateurs (16,3 % du public)[6].
Camille Langlade du Monde assure que « la mise en scène d’Yves Rénier offre quelques bons moments, sans parvenir à renouveler le genre. Néanmoins, le réalisateur met au jour les zones d’ombre d’un système judiciaire et policier qui, à l’époque, ne voulait pas d’une autre affaire Grégory »[7]
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