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artiste belge De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jacques Charlier, né le à Liège, est un artiste pluridisciplinaire autodidacte belge.
Enseignant Académie royale des beaux-arts de Liège | |
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Distinction |
Jacques Charlier naît le à Liège[1].
Dès son adolescence, il se promet d’être un artiste[2]. Ses parents refusent de l’inscrire à l’académie, il suit des cours dans une école de mécanique et se lance seul dans l’étude de l’histoire de l’art[2].
Il se trouve un emploi alimentaire ainsi il travaille comme employé au Service technique provincial (STP) de Liège de 1958 à 1978 et il est professeur de graphisme à l’Académie royale des beaux-arts de Liège de 1978 à 1999[2],[3].
Il commence sa carrière artistique au début des années 1960[2]. En 1966, il reçoit une mention à la Jeune Peinture belge[2],[3].
En 1975, il aborde un autre domaine et il fait ses débuts dans la musique, avec de nombreux projets comme la création du groupe Terril et de la musique « régressive »[4][réf. à confirmer].
Il est élu correspondant le , puis membre le et il devient membre émérite le de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique[1].
Jacques Charlier utilise le support et le style en fonction de l’idée. Son approche pluridisciplinaire le pousse vers des domaines aussi variés que peinture, photographie, vidéo, musique, textes, sculpture, installation, bande dessinée, philatélie, publicité, événement, articles de presse[3].
Il participe à de nombreuses expositions personnelles et collectives tant en Belgique qu’à l’étranger depuis 1962[3]. Il est présent dans les collections de musées d’art moderne belges d'Anvers, de Bruxelles, de Gand, d'Ostende, de la Communauté française de Belgique) et français (FRAC : Champagne-Ardenne, Île-de-France, Nord-Pas-de-Calais, Pays de la Loire) ainsi qu’au Mudam à Luxembourg. Il est également l’auteur d’une intégration au Centre hospitalier universitaire de Liège dont l’architecte est Charles Vandenhove.
En , il publie, grâce à l'aide de Bernar Venet, une bande dessinée intitulée La Courbure de l'Art[5], qui brosse un portrait de la scène de l'art contemporain franco-américain[6].
La même année, son projet 100 sexes d'artistes (qui devait être dispersé dans la ville de Venise sous forme d’affiches) est refusé par la Biennale et la Ville de Venise[7] en raison de problèmes de droits de reproduction et du caractère sexuel des affiches[6].
Depuis 2009[4], sous le nom de CLArtvision, il sillonne l'Europe avec Ute Willaert pour réaliser des reportages sur l'art contemporain et ses manifestations telles la Biennale de Venise (2009) ; Casanova forever ; FRAC Languedoc-Roussillon (2010) ; Biennale du Havre (2010) ; Martin Walde - Unken, Musée MARTa Herford (2010) ; Spagat, Musée MARTa Herford (2011) ; Colossal, exposition Jan Hoet à Kalkriese, Allemagne (2010) ; RecyclingDesignPrice, Musée MARTa Herford (2009) ; Dennis Oppenheim - Safets Cones, Herford (2010) ; MUDAM, Luxembourg (2011) ; Pearls of the North, Palais d'Iena, Paris (2011) et The silver Show, NAK, Aix-la-Chapelle (2011).
Titre | Lieu | Date |
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100 sexes d'artistes[9] | Venise, Antwerpen, Linz, Belgrade, Luxembourg, Bruxelles, Namur, Bergen, Metz | juin- |
Disorder[10] (Bernar Venet et Jacques Charlier) | Palais des Beaux-Arts (Bruxelles) | - |
Libérer Lamartine | Galerie Art Attitude (Nancy, France) | - |
Loss of Control | MARTa Herford (DE) | 2007-2008 |
Replay | Au Triangle Bleu (BE) | 22.11.06 - 07.01.07 |
In & Out | Casino de Luxembourg (LU) | fin 2006 |
Surface de réparation | Maison des jeunes du Thier-à-Liège (BE) | 2005-2006 |
Post No Bills | Galerie Fortlaan 17 (BE) | 28.09 - 23.11.2003 |
The Belgian Effect | Galerie Fortlaan 17 (BE) | 28.09 - 23.11.2003 |
The Belgian Effect | Neuer Aachener Kunstverein (de) (NAK) (DE) | 27.09 - 23.11.2003 |
Rétrospective | S.M.A.K. Musée municipal d'art actuel (Gand) (BE) | 25.01 - 13.04.2003 |
Art Forever | Casino Luxembourg - Forum d'art contemporain (LU) | 23.10.1999 - 16.1.2000 |
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