Loading AI tools
magistrat, homme politique et auteur français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jacques-Charles Bailleul, né le à Bretteville et mort le à Paris, est un avocat, homme politique et auteur français.
Jacques-Charles Bailleul | |
Fonctions | |
---|---|
Député de Seine-Inférieure | |
– (3 ans, 1 mois et 18 jours) |
|
Gouvernement | Convention nationale |
Député au Conseil des Cinq-Cents | |
– (4 ans, 2 mois et 10 jours) |
|
Membre du Tribunat | |
– | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bretteville |
Date de décès | (à 80 ans) |
Lieu de décès | Ancien 1er arrondissement de Paris |
Parti politique | Modérés |
Profession | Avocat Écrivain |
députés de la Seine-Inférieure | |
modifier |
Jacques-Charles Bailleul naît de l'union de Jean Bailleul et Marie Anne Vasse. Son père est cultivateur. Il reçoit une éducation sérieuse et suit des études de droit[1].
Avocat au Parlement de Paris lorsque la Révolution commence, Bailleul, se trouvant inoccupé par suite de la désorganisation des tribunaux, exerce à Montdidier, puis au Havre en 1790, où il est un des principaux membres du club Saint-François de cette ville. Il est juge de paix.
En septembre 1792, Bailleul est élu député, le onzième sur seize, pour le département de la Seine-Inférieure à la Convention nationale[2].
Il siège sur les bancs de la Gironde. Il vote pour la réclusion lors du procès de Louis XVI mais, malade, ne participe pas au dernier appel nominal sur le sursis à l'exécution de la peine. Il vote en faveur de la mise en accusation de Marat[3] qui le dénonce ensuite dans son journal[4]. Il ne participe pas au scrutin sur le rétablissement de la Commission des Douze[5]. Sa protestation contre les journées du 31 mai et du 2 juin lui vaut d'être décrété d'arrestation après le rapport d'Amar au nom du Comité de Sûreté générale[6].
Bailleul est réintégré à la Convention nationale à la faveur du décret du 18 frimaire an III (8 décembre 1794). Il entre au Comité de Sûreté générale en messidor an III (juillet 1795)[7] et y siège jusqu'à la clôture de la Convention.
Élu au Conseil des Cinq-Cents par vingt-quatre départements, il est dans la ligne politique du Directoire, frappant tantôt sur la gauche tantôt sur la droite, faisant de grands discours après l’affaire du camp de Grenelle et demandant l’arrestation de cinquante-deux députés et journalistes après le coup d'État du 18 fructidor an V, journée sur laquelle il publia des notices curieuses.
C'est lui qui préside l’assemblée lors de l’inauguration de la salle du Palais Bourbon. Appelé au Tribunat, une des deux assemblées législatives créées par la constitution de l'an VIII, sous le Consulat, il fait preuve d’esprit d’indépendance et est éliminé lors du renouvellement de 1802. Cependant, en 1804, il est nommé directeur des droits réunis dans la Somme, place qu’il occupe jusqu’à la seconde restauration.
Bailleul apporte de notables améliorations dans le système financier de la France. Il est l’un des fondateurs du Constitutionnel, ou il publie un grand nombre d’articles d’économie politique. On lui doit de nombreuses brochures, des pièces de vers et des comédies.
Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (1re division)[8].
Outre une réfutation de l’ouvrage de Germaine de Staël sur la Révolution française (1822), il fut l’auteur de :
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.