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établissement français public d'enseignement supérieur De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L’Institut d’études politiques (IEP) de Toulouse ou Sciences Po Toulouse, est un établissement français d'enseignement supérieur et de recherche, fondé à Toulouse en 1948.
Fondation |
4 mai 1948 |
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Type | |
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Forme juridique |
Autre établissement public national d'enseignement (d) |
Nom officiel |
Sciences Po Toulouse |
Régime linguistique | |
Directeur |
Éric Darras (depuis 2021) |
Membre de | |
Site web |
Étudiants |
1412 en formation initiale et 169 en formation continue[2] |
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Enseignants |
300[2] |
Enseignants-chercheurs |
56[2] |
Budget |
9 millions d'euros (2019[2]) |
Pays | |
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Campus | |
Ville |
Associé à l'université Toulouse-I-Capitole (UT1) et membre de la Communauté d'universités et établissements de l'université fédérale de Toulouse Midi-Pyrénées, l'IEP forme notamment ses étudiants aux sciences humaines ainsi qu'aux relations internationales.
C'est l'un des onze instituts d'études politiques de France et il fait à ce titre partie des grandes écoles. Le , la Conférence des grandes écoles (CGE) approuve la demande d'adhésion de l'établissement[3].
Sciences Po Toulouse est accessible grâce à un concours commun avec six autres IEP[4] ouvert chaque année aux bacheliers de l'année en cours et à ceux de l'année précédente.
L'établissement est créé par décret le [5] sous le nom d'« Institut d'études politiques de l'université de Toulouse »[6]. Sciences Po Toulouse est inspiré de l'École libre des sciences politiques, créée par Émile Boutmy en 1872[7]. C'est un établissement public à caractère administratif dont le statut est fixé par le décret du [8].
En 1958, l'établissement s'installe dans des locaux situés rue des Puits-creusés[9], en face de l'université Toulouse-I-Capitole.
Fin 2021, l'établissement s'installe dans une partie de la Manufacture des tabacs de Toulouse, annexe de l'université Toulouse-I-Capitole[10], avec 30 % de surface supplémentaire par rapport aux locaux de la rue des Puits-creusés[11].
En application de la loi Faure du sur l'enseignement supérieur, l'IEP de Toulouse prend le statut d’unité d'enseignement et de recherche érigée en établissement public à caractère scientifique, culturel et son nom actuel en 1969[12]. Il devient ensuite, en application de la Loi Savary, un établissement public à caractère administratif rattaché à l'université Toulouse-I-Capitole en 1989[13].
L’institut d'études politiques de Toulouse est membre associé du pôle de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) de l'Université de Toulouse depuis sa création, en 2007[14][source insuffisante]. Ce PRES est devenu la COMUE de l'Université fédérale de Toulouse Midi-Pyrénées en 2015 et l’institut est alors devenu associé à l’université Toulouse-I et à l’université fédérale[15].
L'IEP de Toulouse est légalement autorisé à se servir de la marque « Sciences Po » en vertu d'un accord signé avec la Fondation nationale des sciences politiques[16]. Il ne peut toutefois le faire sans y accoler le nom de la ville, afin de ne pas entretenir de confusion avec l'Institut d'études politiques de Paris.
Le conseil d'administration (CA) est « chargé entre autres d'approuver le contrat d'établissement, de voter le budget et d’approuver les comptes, les accords et conventions, et d’adopter le règlement intérieur »[17].
Présidents du Conseil d'administration :
En 2019, Sciences Po Toulouse accueille 1412 étudiants en formation initiale (dont 13 % d’internationaux et 61 % de filles) et 169 en formation continue, avec 56 enseignants-chercheurs et 300 chargés d’enseignement vacataires[2].
Le cursus principal de Sciences Po Toulouse s'étale sur cinq ans et s'articule en trois étapes[36] :
Pour conférer le grade de master dans le cadre de la réforme dite du LMD, le diplôme de Sciences Po Toulouse est passé en quatre ans en 2003[9] puis en cinq ans en 2008[9].
Un double diplôme avec la TBS Education a été créé en 2013[9], un autre avec l'université complutense de Madrid en 2017[9].
Par ailleurs, Sciences Po Toulouse propose d'autres formations, notamment pour préparer aux concours administrations via le Centre de préparation à l'administration générale depuis 1976[9] et le Centre de préparation à la Haute fonction publique depuis 2000[9].
L'admission au diplôme en cinq ans se déroule via un concours commun avec six autres IEP ouvert chaque année aux bacheliers de l'année en cours et à ceux de l'année précédente[4]. À la suite de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, le réseau Sciences Po annule son concours commun, au profit d'une sélection par dossier pour la rentrée universitaire 2020-2021[37].
D'après les chiffres issus de Parcoursup 2023, Sciences Po Toulouse obtient un taux d'admission de 13 %.
Depuis , l'admission est aussi possible en quatrième année (M1), après au moins une licence dans le domaine des sciences sociales[38].
Sciences Po Toulouse comporte deux laboratoires, « reconnus au niveau national » selon La Dépêche du Midi[39] et La Tribune[40] :
À la suite de la loi du pour l'égalité des chances, Sciences Po Toulouse développe le programme Dynamiques de l’Innovation Sociale et Politique (DISPO). Le programme, labellisé Cordée de la réussite en 2008 par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche[43], s’inscrit dans la politique de démocratisation nationale du réseau des sept IEP de région sous l’égide du programme PEI (Programme d'études intégrées)[44].
Plusieurs associations étudiantes et syndicats animent la vie étudiante de l'établissement[45].
Parmi elles, Cactus organise, depuis sa création en 2004[46], des conférences, des débats et des simulations, en présence de personnalités publiques, d'universitaires et d'élus, notamment Benoît Hamon[47] puis Christiane Taubira[48] en 2017 et Laurent Fabius en 2019[49].
L'IEP de Toulouse a notamment formé Laurence Arribagé (femme politique), Céline Charlès (dessinatrice), Audrey Crespo-Mara (journaliste), Bernard Maris (économiste), Philippe Folliot (homme politique), Gérard Mestrallet (chef d'entreprise), Isabelle Sima (haute-fonctionnaire), Jacques de Peretti (chef d'entreprise), et Claude Jorda (Président du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie).
L'IEP de Toulouse est le premier institut d'études politiques à s'être doté d'une cellule d'insertion professionnelle permettant à l'établissement de proposer un maximum d'offres d'emploi à ses étudiants[50].
Créée en 1957, Sciences Po Toulouse Alumni, l'association des diplômés de Sciences Po Toulouse, structure le réseau des diplômés de l'établissement : elle fédère « les anciens étudiants afin de renforcer les liens entre diplômés, constituer un réseau d’entraide et concourir à la promotion de Sciences Po Toulouse »[51]. L'association est notamment présente à la cérémonie de remise des diplômes[52].
Depuis la promotion 2006, les étudiants de Sciences Po Toulouse choisissent un nom pour leur promotion à la fin de leur quatrième année[53],[54],[55].
Par ailleurs, la promotion 1989 a choisi de se baptiser a posteriori André Malraux[71].
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Évolution démographique de la population universitaire
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