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musicien belge De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Henri Barbier est un musicien belge, organiste, pédagogue, maître de chapelle, inspecteur de l'enseignement musical, directeur d'Académie de Musique et de Conservatoire Royal, né à Blandain (B) en 1944.
Directeur du Conservatoire Royal de Mons
Directeur de l'Académie de Musique Saint-Grégoire Organiste titulaire de la cathédrale de Tournai Maître de chapelle de la cathédrale de Tournai Inspecteur de l'Enseignement Artistique de la Communauté française de Belgique |
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Naissance | Blandain |
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Nationalité | |
Formation |
Conservatoire Royal de Bruxelles |
Activité |
Organiste, maître de chapelle, pédagogue, inspecteur, directeur de Conservatoire Royal |
A travaillé pour | Institut Saint-Luc (Tournai) Cathédrale Notre-Dame de Tournai École Saint-Grégoire (Tournai) Conservatoire Royal de Mons Ministère de la Communauté française de Belgique |
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Instrument |
Orgue à tuyaux |
Maître | |
Genre artistique |
Musique classique |
Archives conservées par |
Maîtrise de la cathédrale Notre-Dame de Tournai |
Henri Barbier naît le 6 juillet 1944 à Blandain, commune du Tournaisis frontalière avec la France. Son apprentissage musical débute au Conservatoire de Tournai ainsi qu'à l'École Saint-Grégoire (à Tournai) où, pour l'orgue, il est l'élève du Chanoine Abel Delzenne.
Il étudie ensuite au Conservatoire Royal de Bruxelles où il obtient plusieurs Premiers Prix (Écriture, Harmonie pratique, Histoire) ainsi que celui d'Orgue, dans la classe de Léopold Sluys, après avoir travaillé avec Charles Hens.
La personnalité musicale d'Henri Barbier se caractérise par le goût d'une grande ouverture culturelle, la recherche pédagogique, un vif intérêt la musique dans la diversité de ses manifestations, (en particulier la musique sacrée et liturgique).
Il exerce la fonction d'enseignant (à l'Institut Saint-Luc et à l'Académie de Musique Saint-Grégoire à Tournai), d'organiste et de maître de chapelle (à la cathédrale Notre-Dame de Tournai), d'inspecteur de l'enseignement musical (auprès du Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles), et de directeur (Académie de Musique Saint-Grégoire et Conservatoire Royal de Mons).
En 1969, succédant à Pierre Rosoor, il devient titulaire du grand orgue Alexandre Ducroquet [1] de la cathédrale Notre-Dame de Tournai, instrument remarquable dont l'histoire est rendue célèbre par le passage de César Franck en 1890[2].
À cette fonction s'ajoute, en 1978, celle de Maître de Chapelle, à la suite de la mise à la retraite du Chanoine Delzenne.
Très impliqué dans la fonction de musicien liturgique, Henri Barbier compose de nombreux chants pour chœur et assemblée, dans l'esprit des textes conciliaires[3]. Parmi ceux-ci, citons la Messe de Saint-Luc, Tropaire pour le jour de Pâques, Je vis la Nouvelle Jérusalem, Tota pulchra est (cantate), ainsi qu'un recueil de pièces pour orgue positif (Cinq improvisations)[4].
Il inscrit également au programme les grandes œuvres du répertoire (Bach, Haendel, etc) ainsi que des pièces contemporaines : Maurice Guillaume, Jean Langlais, Gaston Litaize, Christian Villeneuve[4].
En 2005, à la suite d'une divergence d'appréciation relative au répertoire de musique liturgique à utiliser lors des célébrations, l'évêque de Tournai, Mgr Harpigny, met fin aux fonctions d'Henri Barbier après 35 ans d'activités[5].
Dans le domaine de la programmation musicale, en qualité de délégué du Festival de Wallonie (durant les années 1970 à 1980), Henri Barbier organise la venue à Tournai, en l'église Saint-Brice, d'organistes de réputation internationale tels Pierre Cochereau, Lionel Rogg, Ton Koopman, Bernard Foccroulle[6].
Il donne également des concerts en Belgique, France et Allemagne, et participe à l'inauguration d'instruments et se produit régulièrement avec le trompettiste Christian Chuffart (trompette-solo à la Musique royale des Guides).
À Tournai, il met l'orgue de la cathédrale en valeur lors de concerts auxquels participent (entre autres) des concertistes tels Jean-Jacques Grünenwald et Michel Chapuis[7].
Au cours des années 1980, Henri barbier fait construire un orgue positif par la Maison Delmotte, destiné de la chapelle capitulaire de la cathédrale[8], participe à la conception de l'orgue de salon du Docteur Frans Vermaut (à Tournai) puis, devenu directeur du Conservatoire Royal de Mons, s'implique dans la construction d'un orgue d'étude construit par le facteur Rudy Jacques[9].
Au cours des années 1970, Henri Barbier fonde La Chapelle Musicale de la Cathédrale, un orchestre à cordes qui, dans l'esprit traditionnel, accompagne la Maîtrise de la cathédrale lors des grands offices, où se produit à l'occasion de concerts qui font appel à des musiciens renommés (la basse Jules Bastin, par exemple).
Cet orchestre porte aujourd'hui le nom de Chapelle musicale de Tournai. Il a réalisé plusieurs CDs et, entre autres manifestations, accompagne les candidats pianistes du Concours International André Dumortier.
En 1981, le Chanoine Abel Delzenne met un terme à sa charge de directeur de l'École Saint-Grégoire (qu'il occupe depuis 1946).
Fondée en 1880 dans le sillage du Mouvement Cécilien, l'École Saint-Grégoire – à l'instar de nombreuses autres Institut fondés à la même époque en Europe –, se destine à la formation des chantres et des organistes destinés au service du culte. Dans son histoire particulière, l'École Saint-Grégoire a bénéficié de l'attention et du soutien de figures éminentes[10]. Parmi ses élèves, elle compte de nombreux musiciens et compositeurs (Prix de Rome), dont le plus célèbre est Jean Absil.
Mgr Jean Huard, évêque de Tournai, charge alors Henri Barbier de prendre la succession. Durant plusieurs années, entourés de jeunes professeurs, il maintient cette école en activité tout en s'impliquant de manière décisive pour sa pérennité.
Ses efforts aboutissent en 1987. Après avis favorable d'une commission de spécialistes, l'École Saint-Grégoire est reconnue par décret du ministre de l'Éducation nationale André Bertouille est classée dans l'enseignement secondaire artistique à horaire réduit, avec un programme spécifique dû à son histoire et sa vocation[11].
En 1988, appelé à d'autres fonctions, Henri Barbier achève son mandat de directeur de l'École Saint-Grégoire (qui prend le nom d'Académie de Musique Saint-Grégoire).
En 1988, Henri Barbier est détaché au service d'inspection de la Communauté française (fonction qu'il exerce jusqu'en 2009). Dans ce cadre, il pilote le projet de réforme musicale, statutaire et pédagogique qui se concrétise en 1998 dans un nouveau décret qui régit l'enseignement secondaire artistique à horaire réduit[12].
À partir de 1998, Il s'occupe du Processus de Bologne qui régit l'enseignement l'enseignement supérieur européen (ici dans le domaine artistique à travers les Hautes Écoles dont les Conservatoires Royaux font désormais partie).
En 1995, succédant à Jean-Marie Quenon, il dirige durant quatre ans le Conservatoire Royal de Mons. Son mandat se caractérise par une réflexion pédagogique adaptée à ce type d'établissement ainsi que l'organisation d'auditions et de conférences faisant appel, à titre d'exemple, à des compositeurs contemporains tels Magnus Lindberg et Luis de Pablo, ou le musicologue Harry Halbreich. Ainsi qu'une redymanisation du département des Arts Parlés[13].
Henri Barbier a réalisé plusieurs enregistrements, sous format vinyle (33t) et CD.
À l'orgue de la cathédrale de Tournai, il interprète quelques pièces de Johann Sebastian Bach, Joseph Jongen et Jean Langlais. En qualité de Maître de Chapelle, il dirige la Maîtrise dans un répertoire allant du Chant grégorien à la polyphonie, des extraits des Requiem de Gabriel Fauré et de Maurice Duruflé ainsi que quelques-unes de ses œuvres.
En 2003, un CD de ses œuvres est publié :
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