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Guillaume Boivin de la Martinière, né le à Vire (Calvados), et mort le à Rully (Calvados)[1], est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Guillaume Boivin de la Martinière | ||
Naissance | Vire |
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Décès | (à 75 ans) Rully (Calvados) |
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Origine | France | |
Arme | Artillerie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1766 – 1809 | |
Distinctions | Baron de l'Empire Commandeur de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
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La famille Boivin ou Boyvin est originaire de la région de Vire. On la trouvait autrefois notamment à Saint-Germain-de-Tallevende, La Lande-Vaumont, ancienne commune désormais rattachée à la précédente, et Maisoncelles-la-Jourdan, où existent les villages de la Bévinière, probable déformation du mot Boivinière, et la Clavellière Boivin. Cette famille a accolé à son patronyme le lieu de la Martinière qu'elle possédait. Il existe des lieux-dits de ce nom à La Lande-Vaumont et à Saint-Christophe-de-Chaulieu. Le à La Lande-Vaumont, Nicolas Boyvin, sieur de la Martinière, bourgeois de Saint-Pierre de Caen, fils de Michel Boyvin et de Marie André, épouse demoiselle Barbe de la Croix, fille de noble homme Claude de la Croix, écuyer, et d'Antoinette Pitard, de la paroisse de Saint-Germain-de-Tallevende. Ils auront des enfants à Vire.
Le à Vire, Philippe Boyvin, sieur de la Martinière, garde du corps de sa majesté, bourgeois de Vire, fils de Michel Boyvin, sieur de la Martinière, et de Charlotte Hulin, épouse Jeanne Asselin, fille de Just Asselin, aussi qualifié de sieur de la Martinière, et de demoiselle Marie Le Maignen. Ce sont les parents de Guillaume Boivin de la Martinière[2].
Il s'est retiré dans son château de la Sonnardière à Rully, commune où son tombeau est toujours visible, avec les mentions :
Ici gît le corps de
Mr le baron BOYVIN DE LA MARTINIERE
Maréchal de camp des armées du roi
Commandeur de l'ordre royal
de la Légion d'Honneur
décédé en son château à Rully
le 7 juillet 1820
En 1793, il règle en la place de Douai une anarchie, une indiscipline et un désordre dans la garnison, d'autant plus que la ville se trouvait dépourvue d'approvisionnement et l'ennemi menaçait. Le colonel Guillaume Boivin de la Martinière rétablit l'ordre, le calme dans les ateliers et ramena la garnison dans le devoir. Il quitta sa direction le 1er pluviôse de l'an X.
Figure | Blasonnement |
Armes du baron Boivin de la Martinière et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Quartier général impérial de Schönbrunn))
D'azur à la fasce d'or accompagnée de trois croisettes du même, franc quartier des barons tirés de l'armée.[3],[4] |
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