Guerre civile yéménite
conflit au Yémen / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Cher Wikiwand IA, Faisons court en répondant simplement à ces questions clés :
Pouvez-vous énumérer les principaux faits et statistiques sur Guerre civile yéménite?
Résumez cet article pour un enfant de 10 ans
Pour les articles homonymes, voir guerre du Yémen.
Ne doit pas être confondu avec Guerre civile yéménite de 1994.
La guerre civile yéménite est un conflit armé qui oppose depuis l'été 2014 principalement les rebelles chiites Houthis et, jusqu'en 2017, les forces fidèles à l'ex-président Ali Abdallah Saleh au gouvernement d'Abdrabbo Mansour Hadi[63],[64],[65],[66], au pouvoir depuis 2012 à la suite de la révolution yéménite et du renversement de Saleh. Le conflit s'est internationalisé en avec l'intervention d'une coalition menée par l'Arabie saoudite[67],[68],[69] et comprenant une dizaine d'États afin d'éliminer les Houthis, soutenus par l'Iran[70].
Cet article concerne une guerre en cours.
Ces informations peuvent manquer de recul, ne pas prendre en compte des développements récents ou changer à mesure que les combats progressent. Le titre lui-même peut être provisoire.
N'hésitez pas à améliorer cet article en veillant à citer vos sources.
La dernière modification de cette page a été faite le 21 juillet 2024 à 20:20.
cliquez pour agrandir
- Territoire contrôlé par le Conseil politique suprême (Houthis).
- Territoire contrôlé par le gouvernement du Yémen et ses alliés.
- Territoire contrôlé par le Conseil de transition du Sud.
- Territoire contrôlé par l'État islamique (branche yéménite).
- Territoire contrôlé par des milices locales non alignées comme l'Alliance tribale de l'Hadramaout (en).
- Territoire contrôlé par Ansar al-Charia et Al-Qaïda dans la péninsule arabique.
Date |
Depuis le (10 ans et 12 jours) |
---|---|
Lieu | Yémen |
Casus belli | Prise de la 310e brigade blindée par les Houthis. Guerre du Saada. Projet de constitution prévoyant une fédéralisation, contesté par les Houthis et les séparatistes du sud. |
Issue | En cours |
Rachad al-Alimi (depuis 2022) Abdrabbo Mansour Hadi (jusqu'en 2022) Ali Mohsen al-Ahmar (jusqu'en 2022) Maïn Abdelmalek Saïd Ahmed ben Dagher Khaled Bahah Mohamed Basindawa Mohammed Ali al-Makdachi Mahmoud al-Soubeihi (POW) Fayçal Rajab (POW) Nasr Hadi (POW)[32] Hussein Arab Abd Mohammed Hussein al-Houdheifi Abdel Aziz ben Habtour Nayef al-Bakri Mouthanna Jawas[33] Saïf al-Bakri[34] Saleh Tamah † Saïd al-Houri † Jaafar Mohammed Saad † Aïdarous al-Zoubaïdi (2015-2017) Abdel Aziz al-Meflehi Ali al-Maamari (en exil) Ali Nasser Hadi † Adnan al-Hammadi Jarallah Salhi †[35] Ahmed Seïf al-Yafie[36] Hamoud al-Mekhlafi[37] Jalal al-Aoubali † Ahmed al-Idrissi †[38] Abdallah al-Sahian †[39] Soltane al-Ketbi †[39] Aïdarous al-Zoubaïdi (depuis 2017) Hani ben Brik (depuis 2017) Ali Salem al-Beidh (en exil) Salah al-Chanfara Tarek Saleh (depuis 2018) Mouammar al-Saïdi |
Abdul-Malik al-Houthi Saleh Ali al-Sammad † Saleh Ahmed Karkach †[42] Abdallah Ahmed al-Madani †[42] Hussain Abdullah Aidha †[42] Ali al-Chami[43] Hassan al-Malsi † Khouri Obaid Agha †[42] Charaf Loqman[44] Jalal al-Roweichan Hussein Nagui Khairan Abdel Hafedh al-Sakkaf Abdallah Yahia al-Hakem[45] Ali Abdallah Saleh † Arif al-Zouka † Tarek Saleh (jusqu'en 2017) |
Nassir al-Wouhaychi † Jalal Balaïdi † Tawfik Balaïdi Abou Hamza al-Zinjibari[46] † Abou Bilal al-Harbi[47] Saleh Nasser Fadhl al-Bakchi † |
25 000 soldats[48] 20 000 combattants tribaux[49],[50] Soudan 15 000 soldats[51] |
150 000–200 000 Houthis 100 000–150 000 Gardes républicaines 100 000 paramilitaires dont 50 000 forces spéciales[52] 50 hommes[53] |
(AQPA) 4 000 hommes [54],[55] (EI) 500 hommes[56] |
inconnues | inconnues | inconnues |
Civils :
6 660 à 12 000 morts au moins[57],[58]
10 768 blessés[59]
4 millions de déplacés internes[60]
Total :
377 000 morts (dont 223 000 de « causes indirectes » comme la malnutrition ou les maladies)[61]
49 900 blessés[62]
Insurrection houthiste au Yémen
Batailles
- Bataille d'Amran
- 1re Bataille de Sanaa
- Bataille de l'aéroport d'Aden
- 1re Bataille d'Aden
- Bataille de Taëz
- 1re Bataille de Moukalla
- 2e Bataille de Moukalla
- 2e Bataille de Sanaa
- 2e Bataille d'Aden
- Bataille d'al-Hodeïda
- Prise de Socotra
- 3e Bataille d'Aden
- 4e Bataille d'Aden
- Offensive de Najran
- Attaque d'Abqaïq et de Khurais
- Offensive d'Al Bayda
- Offensive d'Al Jawf
- Bataille de Marib
Il est une des conséquences de la guerre du Saada commencée au nord-ouest du pays en 2004 en raison du sentiment de marginalisation des tribus du nord qui se sentent délaissées par le pouvoir central, après l'unification du pays en 1990.
Débordé en par le mouvement venu de l'extrême nord ouest du pays, et par certains éléments de l'armée, le président Abdrabbo Mansour Hadi, est contraint à la démission en , lorsque les houthistes s'emparent du palais présidentiel. Il se réfugie en février à Aden, port stratégique du sud du pays, puis en Arabie saoudite, après le début de l'intervention saoudienne en mars de la même année[71].
En , le gouvernement revendique le contrôle d'entre 70[72] et 85 % du territoire[73].
En , Ali Abdallah Saleh est assassiné par ses anciens alliés Houthis, après avoir rompu avec eux pour rejoindre le camp loyaliste. Son neveu Tarek Saleh, ayant survécu aux combats, dirige désormais les pro-Saleh aux côtés de la coalition.
Bien que les conséquences humanitaires de cette guerre soient désastreuses (engendrant une famine en passe de devenir la plus grave que l'humanité ait connue depuis un siècle selon les Nations unies[74]), la couverture médiatique internationale a été très faible jusqu'en 2018, puis le conflit a gagné en visibilité[75],[76].
En 2019, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires du Secrétariat des Nations unies estime le nombre de morts du conflit à 233 000, 102 000 étant décédés dans les combats et autres actes de violence et 131 000 de malnutrition et/ou de maladies qui leur sont liées[77]. Fin 2021, l'ONU fait désormais état de 377 000 morts. Ces chiffres font toujours l'objet de débats et sont parfois considérés comme sous-estimés.