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homme politique yéménite De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Aïdarous al-Zoubaïdi (arabe : عيدروس الزبيدي), né en 1967 dans le gouvernorat d'Ad Dali', est un militaire, général[1] et homme d'État yéménite d'idéologie séparatiste sud-yéménite.
Aïdarous al-Zoubaïdi عيدروس الزبيدي | |
Fonctions | |
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Vice-président du Conseil de direction présidentiel de la République du Yémen | |
En fonction depuis le (2 ans, 6 mois et 23 jours) |
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Président | Rachad al-Alimi |
Prédécesseur | Ali Mohsen al-Ahmar (vice-président de la République) |
Président du Conseil présidentiel du Conseil de transition du Sud[N 1] (chef de l'État) | |
En fonction depuis le (7 ans, 5 mois et 19 jours) |
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Vice-président | Hani ben Brik (vice-président du Conseil présidentiel) |
Prédécesseur | Poste créé Ali Salem al-Beidh (indirectement, président de la République) |
Gouverneur d'Aden | |
– (1 an, 4 mois et 20 jours) |
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Président | Abdrabbo Mansour Hadi |
Prédécesseur | Jaafar Mohammed Saad |
Successeur | Abdel Aziz al-Meflehi |
Biographie | |
Nom de naissance | Aïdarous Qassem al-Zoubaïdi |
Date de naissance | (56-57 ans) |
Lieu de naissance | gouvernorat d'Ad Dali', Yémen du Sud |
Nationalité | yéménite |
Parti politique | Mouvement du Sud |
Chefs d'État du Yémen du Sud | |
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Aïdarous al-Zoubaïdi عيدروس الزبيدي | |
Origine | Yéménite |
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Allégeance | Résistance populaire Mouvement du Sud Conseil de transition du Sud |
Arme | Artillerie |
Grade | Général |
Années de service | 2015 – présent |
Conflits | Guerre civile yéménite Insurrection djihadiste au Yémen |
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Il est, de décembre 2015 à avril 2017, gouverneur d'Aden[2]. À partir de mai 2017, il prend la tête d'un gouvernement sécessionniste sud-yéménite. En décembre 2020, il rejoint avec le Conseil de transition du Sud le gouvernement reconnu par l'ONU.
Il naît en 1967 dans le gouvernorat d'Ad Dali'[3].
Il est gouverneur d'Aden de décembre 2015 à avril 2017.
Il est aussi l'ancien commandant de la Résistance populaire dans le gouvernorat d'Ad Dali'[4].
Le , il échappe à un attentat lors du combat d'Aden[5]. Le , il échappe à une tentative d'assassinat[6]. Imputé à AQPA, l'attentat fait trois morts[7]. Le , il échappe de nouveau à un attentat d'AQPA[8].
Le , il propose la création d'un conseil politique des provinces du sud, qui serait allié à la coalition commandée par l'Arabie saoudite et par le gouvernement yéménite[9]. Le , il proclame une autorité parallèle pour diriger le Yémen du Sud, le Conseil de transition du Sud[10],[11]. Le , le Conseil se réunit pour la première fois à Aden[12].
Le , il est limogé et nommé ambassadeur au ministère des Affaires étrangères[13].
En octobre 2017, la création d'un parlement sudiste de 303 membres est annoncée[14]. Le a lieu la séance inaugurale de l'Assemblée nationale sudiste, au cours de laquelle Ahmed Saïd ben Brik est élu président et Anis Yossouf Ali Louqman vice-président de cette chambre parlementaire[15].
Le , le Conseil de transition du Sud adresse un ultimatum de sept jours au président Abdrabbo Mansour Hadi pour limoger le gouvernement d'Ahmed ben Dagher et le remplacer par un gouvernement de technocrates, sans quoi il nommerait son propre gouvernement[16]. Le , peu après l'expiration de l'ultimatum, les séparatistes prennent le contrôle du siège du gouvernement[17].
En août 2019, le Cordon de sécurité, l'une des milices du Conseil de transition du Sud, formée par les Émirats arabes unis, attaque Aden, la capitale de fait du gouvernement yéménite (puisque les rebelles Houtis contrôlent la capitale officielle du Yémen Sanaa)[18]. Après deux jours de combats contre les troupes gouvernementales fidèles au président Hadi, alliées à l'Arabie saoudite, le Cordon de sécurité prend le contrôle de trois casernes militaires et du palais présidentiel le 10 août[18]. La prise est surtout symbolique, car le président Hadi n'y réside pas[18]. Les combats ont fait au moins 40 morts et 260 blessés, dont de nombreux civils[18]. Le lendemain, l'Arabie saoudite mène un frappe aérienne pour contraindre les séparatistes à se retirer d'une position conquise la veille[18]. Elle menace de mener de nouvelles frappes aériennes si les combattants séparatistes ne se retirent pas, mais proposent aussi de servir de médiateur entre le Conseil de transition du Sud et le gouvernement yéménite pour mener des négociations[18]. Le Conseil de transition du Sud accepte d'engager un cessez-le-feu, et assure dans un communiqué être prêt à accepter les négociations proposées par l'Arabie saoudite[18].
Le 20 août, dans la province d'Abyane, à l'est d'Aden, les séparatistes encerclent le QG des forces spéciales à Zinjibar et une caserne à al-Kaud en exigeant la reddition de soldats pro-Hadi[19],[20].
Le 26 avril 2020, le Conseil de transition du Sud proclame l'autonomie des provinces du sud du pays[21]. Le 27 avril, la coalition rejette cette proclamation[22].
Le 7 avril 2022, il est nommé vice-président du Conseil de direction présidentiel par le président sortant Abdrabbo Mansour Hadi peu avant son départ du pouvoir[23].
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