Grignan
commune française du département de la Drôme De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Grignan est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Grignan | |||||
Vue générale de Grignan, avec le château et la collégiale Saint-Sauveur. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | CC Enclave des Papes-Pays de Grignan | ||||
Maire Mandat |
Bruno Durieux 2020-2026 |
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Code postal | 26230 | ||||
Code commune | 26146 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Grignanais | ||||
Population municipale |
1 589 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 37 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 25′ 13″ nord, 4° 54′ 32″ est | ||||
Altitude | Min. 130 m Max. 471 m |
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Superficie | 43,43 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Grignan (bureau centralisateur) |
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Législatives | 3e circonscription de la Drôme | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | https://www.ville-grignan.fr/fr/ | ||||
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Grignan est située sur la façade est du couloir rhodanien, dans la Drôme provençale, sud du département de la Drôme (à 77 km au sud de Valence (préfecture), non loin du département du Vaucluse (à 68 km d'Avignon), à proximité du mont Ventoux, dans le Tricastin.
Grignan est située à 177 km de Lyon[1] (par l'A7 prise à Montélimar-sud), à 156 km de Marseille (par l'A7 prise à Orange et à environ 120 km à vol d'oiseau de Grenoble.
La commune se trouve dans la zone d'emploi et dans le bassin de vie de Valréas[I 1].
Les communes limitrophes sont Montjoyer, Chamaret, Chantemerle-lès-Grignan, Colonzelle, Réauville, Salles-sous-Bois, Taulignan et Grillon.
La superficie de la commune est de 43,43 km2 ; son altitude varie de 130 à 471 mètres[2].
Le village de Grignan (197 m) est situé sur un piton rocheux, au cœur de la plaine du Tricastin, entourée de reliefs du nord au sud-est, et limitée à l'ouest par le Rhône[réf. nécessaire].
Sites particuliers[3] :
Au nord, la montagne de la Série, petit massif d'environ 500 m, est la limite avec la plaine de la Valdaine. Ce petit massif est reconnaissable à ses éoliennes[réf. nécessaire].
La commune de Grignan est arrosée par les cours d'eau suivants[3] :
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 851 mm, avec 6,1 jours de précipitations en janvier et 3,6 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Taulignan à 6 km à vol d'oiseau[7], est de 14,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 842,4 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Forêts (bois) de Grignan et de Salles[11].
La flore est assez nettement méditerranéenne[12],[13].
Grignan est situé dans la zone de l'olivier, même si sa culture n'est pas traditionnelle en raison d'une exposition trop forte au mistral.
Les essences d'arbres spontanées les plus fréquemment rencontrées sur le territoire communal sont le chêne vert et le chêne pubescent. On peut aussi trouver des pins d'Alep, des pins maritimes, des aulnes des rivières et des peupliers blancs le long des cours d'eau. Les filaires, genévriers de Phénicie ou érables de Montpellier se rencontrent plutôt dans des stations bien exposées des communes proches (Réauville) avec des plantes comme les cistes, les pistachiers térébinthes, les asperges sauvages (bien moins nombreuses que plus au sud), la badasse, etc.
La faune est assez riche, avec la présence d'une flore méditerranéenne, d'une flore continentale, d'insectes assez méditerranéens (empuses juvéniles, mantes décolorées par exemple[14]). On note la présence d'oiseaux méditerranéens[15] (estivale, comme pour le guêpier d'Europe ou le rollier d'Europe, permanente comme pour la cisticole des joncs qui parvient à passer les hivers pas trop froids) en plus des espèces assez ubiquitaires (chevreuil européen, lièvre d'Europe, renard roux, etc.). Toutefois, il n'existe plus vraiment d'endroit véritablement sauvage : la plupart des bois sont des forêts secondaires ; les cultures de lavandins ou de chênes truffiers sont peignées en rangs ; les truffières sont de plus en plus protégées par des grillages et des clôtures électriques ; les maisons neuves occupent de plus en plus d'espace. Une réflexion est cependant menée par la municipalité sur la meilleure manière de répondre aux impératifs de la démographie humaine sans trop nuire à l'identité du terroir[réf. nécessaire].
Au , Grignan est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[16].
Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53,2 %).
La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,9 %), zones agricoles hétérogènes (39,3 %), cultures permanentes (6,3 %), zones urbanisées (1,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,2 %)[19].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Selon le site Géoportail (carte IGN)[3] :
Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :
En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 1 129, alors qu'il était de 1 052 en 2016 et de 1 007 en 2011[I 2]. Parmi ces logements, 68,7 % étaient des résidences principales, 21,6 % des résidences secondaires et 9,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 81,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 18 % des appartements[I 3]. Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Grignan en 2021 en comparaison avec celle du Drôme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (21,6 %) supérieure à celle du département (8 %) et à celle de la France entière (9,7 %).
Après avoir été en zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP), la commune est en aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine (AVAP)[21]. Les modifications qui sont apportées au bâti existant sont soumises à une autorisation de l'architecte des Bâtiments de France[réf. nécessaire].
La commune est desservie par les routes départementales RD 541 depuis Grillon à l'est, ou Valaurie à l'ouest, RD 71, depuis Chamaret au sud, et Taulignan au nord, ainsi que par les RD 4, 9, 14, 24, 56 et 549[3].
Les péages les plus proches (autoroute A7) sont à Montélimar-Sud (depuis le nord) et Bollène (depuis le sud).
De 1907 à 1932, la commune était desservie par le Chemin de fer Taulignan-Grignan-Chamaret, une ligne de chemin de fer secondaire annexe de celle de Pierrelatte à Nyons[réf. nécessaire].
Plusieurs lignes de transport en commun desservent la commune de Grignan :
Selon le dictionnaire topographique du département de la Drôme[25] :
Autres sources :
Grignan viendrait du latin Gratinius, formé sur gratus « qui a de la grâce »[27].
Vestiges préhistoriques[11].
Présence d'un oppidum[11].
À l'emplacement du château actuel, une occupation protohistorique et antique est attestée par des tessons de céramique mais les traces d'habitat n'ont pas été retrouvées[29].
L'histoire médiévale de Grignan semble commencer à Cordy (à l'ouest du village) et à la Motte[29].
845 : Grignan est rattaché au royaume de Provence[30][source insuffisante].
XIe siècle : un castrum est édifié[réf. nécessaire].
Le bourg castral est mentionné dès 1105 et se développe aux XIIIe et XIVe siècles[29].
Le village, qui s'étend au pied et tout autour de son château, restera abrité à l'intérieur de ses murailles jusqu'à la fin du XVe siècle[réf. nécessaire].
La seigneurie[25] :
Hughes Adhémar est le fondateur de la dynastie, baron de Grignan en 1045, mort entre décembre 1076 et (testament le , confirmé par sa veuve Marthe de Toulouse le [31][source insuffisante]).
Ses successeurs :
Au milieu du XVIe siècle, le village s'étend hors de ses murs avec la construction de places et de lieux encore présents aujourd'hui. C'est le cas du Grand et du Petit Faubourg, de la promenade et du jeu du Mail (1550).
De cette même période, datent aussi l'édification de la collégiale Saint-Sauveur (1535-1542) et les grands travaux d'embellissement du château (1543–1557). Ces travaux transforment l'ancienne forteresse médiévale en un palais de la Renaissance[réf. nécessaire].
Le , un inventaire du château de Grignan est rédigé. On y trouve d'anciens documents[28] :
Le , Louis Adhémar obtient l'érection de sa baronnie en comté en remerciement des services rendus auprès de François Ier puis d'Henri II. Ce dernier lui adjoint les terres de Chamaret, Aleyrac et Clansayes[37],[30].
Le comté de Grignan en Provence ne correspond pas exactement aux petites terres de Provence, puisque Chamaret, faisant partie du comté, y constitue une enclave dauphinoise, et que Aleyrac est dauphinois. Par ailleurs, Allan, hors du comté de Grignan, est une terre provençale[33].
En 1558, la maison de justice des seigneurs de Grignan comportait un bailliage (première instance) avec un juge (bailli), son lieutenant, un procureur et un greffier, ainsi qu’une cour d'appel ressortissant en partie au Parlement de Provence à Aix[38].
Le , Louis décède sans héritier mâle[39], son neveu (fils de sa sœur Blanche Adhémar) lui succède et prend le nom de Gaspard de Castellane-Adhémar de Monteil. Il hérite du nom et des armes des Adhémar en obtenant du parlement de Toulouse l'annulation du testament de son oncle qui instituait comme légataire universel François de Lorraine, duc de Guise.
Ses successeurs, les Castellane-Adhémar, comtes de Grignan :
Au XVIIIe siècle, la carte de Cassini (section de Vaison-la-Romaine)[40] fait état des limites du comté de Grignan, qui est noté comme inclus en Provence, tandis que la ville adjacente de Taulignan est incluse dans le Dauphiné[34].
En , une procédure est faite à Grignan par les commissaires du parlement d'Aix contre les habitants du Comtat venaissin pour avoir derrivé (sic) la rivière du Lez[28].
Sous l'Ancien Régime, la communauté gérait ses affaires de manière autonome. Tous les habitants avaient part à l'assemblée du village qui était cependant peu fréquentée[41].
Avant 1790, Grignan était une des terres adjacentes de Provence, c'est-à-dire une communauté du ressort du parlement et de l'intendance d'Aix. Cette communauté était le siège d'un bailliage, tribunal composé d'un bailli ou grand juge, d'un lieutenant et d'un procureur fiscal, connaissant sur appel des causes de toutes les communautés ou paroisses du comté de Grignan[25].
Dernièrement divisée en deux paroisses, dites de Grignan et de Bayonne (voir ce nom), cette communauté n'en forma pendant longtemps qu'une seule, dont l'église était dès 1106 sous le vocable de Saint-Vincent et dépendait du prieur des Tourrettes qui y prenait la dîme[25] :
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[42] :
En 1770, la paroisse de Bayonne remplace celle de Sarson.
Avant 1790, Bayonne était une paroisse du diocèse de Saint-Paul-Trois-Châteaux, dont l'église, dédiée à saint Pierre, dépendait du chapitre de Grignan. Pour le surplus, Bayonne faisait partie de la communauté de Grignan.
De 1801 à 1808, Bayonne a été succursale[42].
Par la loi du 7 mars 1790, Grignan forme à lui seul un canton de l'arrondissement de Montélimar.
La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) y adjoint les communes de Chamaret, Chantemerle, Colonzelle, Montjoyer, Montbrison, Le Pègue, Réauville, Roussas, Rousset, Saint-Pantaléon, Taulignan et Valaurie. Cependant Taulignan reste le chef-lieu du canton ainsi constitué jusqu'au 9 frimaire an X, date à laquelle Grignan le devient[25].
XIXe siècle : le maire François-Auguste Ducros est l'un des maires qui ont fait le plus pour Grignan : construction du lavoir place du Mail (1840)[43], de la nouvelle mairie de style néo-classique (1857) à la place des anciennes halles du XVIe siècle[44] du lavoir, de fontaines, du « pont Sévigné » traversant le Lez pour rejoindre Grillon, restauration de la collégiale. C'est cependant sous ses mandats que trois portes fortifiées ont été détruites afin faciliter le passage de charrettes (sous les remparts, petit Faubourg, jeu de ballon)[30].
Le bourg est desservi de 1907 à 1928 par le Chemin de fer Taulignan-Grignan-Chamaret[45], ligne métrique appelée localement tramway à vapeur permettant de rejoindre (à Chamaret) la ligne Pierrelatte-Nyons du Paris-Lyon-Méditerranée[réf. nécessaire][46].
L'agriculture de cette époque est marquée par de nombreux élevages, notamment ovins, des truffières, une polyculture. Un abattoir pour agneaux était présent sur la commune (c'est aujourd'hui un bâtiment de l'actuelle caserne des pompiers)[réf. nécessaire]. La vigne et le lavandin se sont beaucoup développés après 1950[réf. nécessaire]. Grignan avait aussi des carrières de pierre de taille, dans le Rouvergue (territoire situé entre Grignan et Chantemerle-lès-Grignan)[47][réf. nécessaire].
Le , la piscine municipale est inaugurée[30].
Le , l'ancienne gare du chemin de fer Taulignan-Grignan-Chamaret est détruite[30].
Depuis 1995, le maire Bruno Durieux a été à l'origine de nombreuses améliorations : pavement de rues, restauration du lavoir, rachat et modernisation de l'actuelle « maison de Pays », création d'un nouvel escalier permettant de rejoindre la rue du Tricot, création de fontaines modernes[réf. nécessaire].
Le est inauguré le nouveau pont Sévigné sur le Lez. Il permet la mise en place de la déviation autour de Grignan, mettant ainsi fin à la traversée obligatoire du village par les voitures et camions se rendant à Valréas et Nyons[réf. nécessaire].
La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Nyons du département de la Drôme[I 1].
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Grignan[2]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur d'un nouveau canton de Grignan[I 1] porté de 13 à 21 communes.
Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la troisième circonscription de la Drôme..
Grignan, jusqu'alors membre d'aucune intercommunalité à fiscalité propre, est devenue membre le de la communauté de communes Enclave des Papes-Pays de Grignan, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé par la fusion de la petite communauté de communes du Pays de Grignan et de la communauté de communes de l'Enclave des Papes.
Cette intercommunalité a la particularité de s'étendre sur deux régions, Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. : | ||||
1790 | 1793 | M. de Nogaret | ||
1793 | 1799 | Nicolas Antoine Salamon | ||
1799 | 1802 | François Alexandre Bernard | ||
1802 | janvier 1808 | Louis Vigne | ||
janvier 1808 | mai 1815 | Étienne Antoine Ducros | ||
mai 1815 | juillet 1815 | Jean Duplan | ||
juillet 1815 | septembre 1815 | Étienne Antoine Ducros | ||
septembre 1815 | 1821 | Antoine Demard | ||
1821 | 1827 | Bruno Flachaire de Roustan | ||
janvier 1828 | août 1830 | Alexandre Bernard | ||
1830 | juillet 1837 | Joseph Étienne Marie Salamon[49] | Baron d'Empire, officier de la Légion d'honneur Officier d'état-major, chef du bureau au Ministère de la guerre conseiller général de Grignan (1833 → 1839) | |
juillet 1837 | octobre 1868 | François Auguste Ducros | Notaire, chevalier de la Légion d'honneur[réf. nécessaire] | |
janvier 1869 | mai 1869 | Joseph François Pize | ||
mai 1869 | septembre 1870 | Joseph Auguste Labaume | ||
septembre 1870 | octobre 1870 | Émile Loubet | Républicain | Avocat, président de la commission provisoire Futur président de la République |
octobre 1870 | avril 1871 | Pierre Léon Courtés | Receveur de l'enregistrement | |
avril 1871 | mai 1871 | Léon Armandy | Négociant | |
mai 1871 | 1877 | Bernard Albert Martin | Docteur en médecine | |
1877 | 1877 | Théodore Flachaire de Roustan | Avocat à Montélimar, négociant à Lyon, Fils de l'ancien maire Bruno Flachaire de Roustan | |
janvier 1878 | février 1878 | Pierre Courtès | Receveur de l'enregistrement | |
février 1878 | mars 1881 | Dieudonné Chapouton (père) | ||
avril 1881 | mai 1884 | Séverin Feschet | Propriétaire | |
mai 1884 | octobre 1894 | François Peyrremond | médecin Conseiller général de Grignan (1889 → 1894, 1925 → 1926) | |
octobre 1894 | avril 1904 | Jules Chapon | Républicain | Conseiller général de Grignan (1899 → 1901) |
mai 1904 | décembre 1919 | François Peyrremond | Docteur en médecine | |
janvier 1920 | mai 1924 | Louis Crozat | Propriétaire mégissier | |
mai 1924 | juin 1926 | François Peyrremond | Docteur en médecine Conseiller général de Grignan (1925 → 1926) | |
juillet 1926 | 1945 | André Vergier | Médecin | |
mai 1945 | 1947 | Léopold Veyrier | DVG | Cadre SNCF Conseiller général de Grignan (1945 → 1949) |
octobre 1947 | 1953 | André Vergier | Docteur en médecine | |
mai 1953 | 1959 | Léopold Veyrier | Cadre SNCF | |
mars 1959 | 1971 | Maurice Chapouton | Trésorier payeur | |
mars 1971 | 1983 | Roger Monteillet | Propriétaire, exploitant agricole | |
mars 1983 | juin 1995 | Marcel Robert[50] | PCF | Résistant, directeur d'école, syndicaliste Vice-président de l’association des pays de Grignan et de Valréas |
juin 1995 | En cours (au 21 juin 2024) |
Bruno Durieux[51] | CDS puis MDR puis DVD |
Polytechnicien, administrateur de l'Insee puis inspecteur général des finances Ministre (1990 → 1993) Président du comité national des conseillers du commerce extérieur de la France (CNCCEF) (1999 → 2014) Membre de la commission de déontologie de la fonction publique (2001 → 2009) Président de la commission des comptes de santé Vice-président de la CC Enclave des Papes-Pays de Grignan (2017 → 2020) Réélu pour le mandat 2020-2026[52] |
Le village est labellisé au titre des villages botaniques de la Drôme. Il comporte une grande collection de rosiers anciens plantés et entretenus par l'Association Pierres et Roses anciennes avec une éthique environnementale[53],[54].
Le village fait partie de l'association « Les Plus Beaux Villages de France »[55].
Le groupe scolaire Émile-Loubet accueille les élèves de classes de maternelle et primaire. Il est composé de six classes pour 138 enfants[56][Quand ?].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[58].
En 2021, la commune comptait 1 589 habitants[Note 1], en évolution de +3,59 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2015 | 2020 | 2021 | - | - | - | - | - | - |
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1 534 | 1 590 | 1 589 | - | - | - | - | - | - |
Grignan propose des activités culturelles tout au long de l'année avec la MJC (théâtre, peinture, section botanique organisant une sortie mensuelle avec le groupe de Clansayes, etc.).
La crèche de Grignan, installée dans une chapelle de la collégiale Saint-Sauveur, de style provençal, a pour particularité d'être animée. De nombreuses maisons du village ont été reproduites à l'échelle, avec quelques imperfections (linteaux plats au lieu d'être cintrés par exemple) et quelques maisons manquantes. L'ensemble est d'une grande qualité. Le ciel a été peint par Sergio Ferro, un artiste brésilien résidant une grande partie de l'année à Grignan[réf. nécessaire].
Une autre crèche, permanente celle-là, est installée en périphérie du village dans le quartier de la Petite Tuilière. Sa visite est payante. Elle est considérée comme la plus grande du monde[réf. nécessaire]. Ce village provençal miniature[64] est composé de plus de quatre-vingts maisons dont la hauteur s'étage entre 1 mètre et 1,20 mètre. Elles ont été construites avec les mêmes matériaux que ceux qui sont traditionnellement utilisés dans la région (pierre, bois, ciment). Elles ont été recouvertes de 60 000 tuiles ; ces toitures pèsent entre 50 et 120 kilos chacune. La crèche, qui couvre 1 116 m2, est animée par plus de 1 000 santons[65].
La commune dispose d'un stade de football, de terrains de tennis, et d'un boulodrome[68].
Des évènements sportifs annuels sont également organisés : « La Foulée de la marquise » (une course à pied) ; « Les Cyclos grignanais » organisent plusieurs courses de cyclotourisme et de VTT[69].
La commune fait partie de la paroisse catholique Jean-François-Régis-sur-Lez et relève du diocèse de Valence. Elle est responsable de la collégiale Saint-Sauveur[70].
En 1992 : lavande (essence), vignes (vin AOC Coteaux du Tricastin), ovins, apiculture (miel), truffes[11].
Culture de lavandin (coopérative agricole de distillerie de lavande), de truffes, de vigne (vin AOC Grignan-les-adhémar et de tournesol. De nombreux apiculteurs produisent du miel[réf. nécessaire].
De nombreux artisans y sont implantés : ferronniers, maçons, tailleur de pierres, potier, céramiste d'art, etc..
Commerçants, hôtels, restaurants.
Près du cimetière se trouvait aussi la chapelle Notre-Dame-de-Beaulieu ou de l'Aumône[82],[26], qui dépendait du diocèse de Saint-Paul-Trois-Châteaux et de l'archevêché d'Arles (archives de Valence). Cette chapelle était en ruines en 1836[29],[83] puis ses pierres ont servi à la construction d'un pont sur la Berre. Elle avait une forme de croix latine à abside mesurant douze mètres dans œuvre, et un clocher-mur à arcades sur le chœur[29].
À côté de cette chapelle se trouvait l'Aumône, établissement destiné aux malades et aux pauvres, attesté dès le XIIe siècle par une bulle du pape Pascal II datée du . Cet hospice s'élevait à l'ouest du fossé dit vallat de l'Andrône, sur la terre de Notre-Dame, actuel pré Chapouton où a lieu le concours de fauchage de la foire agricole[82].
Dans le village se trouvait la chapelle Saint-Louis. Cette chapelle ayant été transformée en temple par les protestants, ce sont les catholiques qui la détruisirent au XVIe siècle. Seule la crypte et quelques rares vestiges extérieurs sont encore visibles dans une propriété privée où la crypte sert de cave[réf. nécessaire].
L'entrée de l'hôpital de Grignan était située dans l'actuelle rue d'Or où, en 1444, dame Alix Auriole, veuve de Bertrand de Vesc, lègue la maison qu'elle y possède pour y fonder un premier établissement intra-muros qui est à l'origine de l'hôtel-Dieu de la Croix, devenu asile, pensionnat, école primaire de filles, et dont les bâtiments abritent aujourd'hui la poste et la bibliothèque de la commune[84],[85]. Si l'ensemble des bâtiments a été assez profondément modifié au XVIIIe siècle et au XIXe siècle, la porte d'entrée du XVe siècle a subsisté. Elle est visible rue d'Or où elle arbore le monogramme « IHS » sur son linteau. De même, dans la rue montant au château où l'on voit une tourelle en léger encorbellement avec ses moulures et sa petite fenêtre à meneau murée est un beau reste. Des restes de fenêtres à meneaux sont décelables derrière le crépi de la maison du 3, rue Montant au Château (au-dessus des encadrements cintrés XVIIIe siècle). Un reste de fenêtre gothique à remplages a été conservé dans un mur du grenier de cette maison[réf. nécessaire]).
Plusieurs portes fortifiées ont été détruites, dont on peut encore observer des restes : un claveau permettant la liaison entre l'arc de la porte fortifiée et le mur, une porte près de l'actuelle place Coste-Chaude, ancienne place aux Herbes du cadastre de 1836), une porte rue Saint-Louis.
La gare de l'ancienne ligne de tramway à vapeur Taulignan-Grignan-Chamaret se trouvait près de l'actuelle piscine. Cette gare peut être vue sur d'anciennes cartes postales[réf. nécessaire].
Le Pays de Grignan est parsemé de murets de pierre sèche, qui sont, selon les endroits, en mollasse ou en calcaire. Beaucoup de ces murs, faute d'être régulièrement entretenus, se dégradent ou s'écroulent. Les rares murets reconstruits ne le sont pas selon les règles puisqu'ils font appel à du mortier. À Taulignan, se trouvaient des murets faits de grandes dalles calcaires placées verticalement et alignées les unes à côté des autres. Ces constructions se raréfient[réf. nécessaire].
Les cabanes du pays de Grignan sont à base carrée. Elles datent pour la plupart du XIXe siècle. Beaucoup sont ruinées, certaines ont la voûte effondrée mais les murs en bon état. D'autres sont détruites et pillées par des voleurs de pierres. Aucune loi ne permet leur protection. Leur avenir dépend donc du bon vouloir de leurs propriétaires (qui reculent souvent devant les frais de restauration par des professionnels de la pierre sèche). C'est un patrimoine en péril à Grignan, alors qu'à d'autres endroits, la présence de cabanes en pierres sèches est devenue un attrait touristique, comme dans le Causse de Gramat (Lot) ou sur le plateau des Claparèdes (Vaucluse)[réf. nécessaire].
Au cours des années 2010, Jean-Pierre Couren, ancien conseiller municipal délégué à la culture, ancien conservateur des Monuments historiques, avait commencé un programme d'inventaire et de restauration. Le muret de pierres sèches bordant l'ancien chemin de Donzère a ainsi été restauré, dans la limite des moyens financiers, grâce à Loys Ginoul (murailler de Provence) et une équipe de personnes en réinsertion[réf. nécessaire].
Désormais, les anciens murets de pierres sèches sont reconstruits avec du mortier, en tentant de respecter l'appareillage traditionnel et l'assise sommitale de pierres en délit (inclinées) (exemple: route de Montélimar)[réf. nécessaire].
Blason | D'or à trois bandes d'azur[88]. |
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Détails | Armes de la famille d'Adhémar, barons de Grignan (baronnie érigée en comté en 1558, branche éteinte en 1559). Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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