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Comme toute activité humaine, la pratique du golf , comme la construction et l’entretien de terrains de golf génèrent des impacts environnementaux . Ces impacts sont notamment liés à la production et à la fin de vie des matériels utilisés pour le jeu ou l'entretien des terrains, aux moyens de transport utilisés pour les déplacements des pratiquants et employés (notamment pour les championnats), mais aussi aux terrains de golf et à leur gestion. Cette activité, sportive et de loisir, semble être de celles qui mobilisent le plus de ressources naturelles (eau et sols (foncier ) notamment). Elle disperse dans l’environnement des quantités importantes d’intrants. Mais selon ses promoteurs, un terrain de golf peut aussi parfois présenter des aspects positifs pour l'environnement.
L'impact environnemental d'un golf (ici Golf de Maurholen [1] , Norvège) doit être évalué par rapport au milieu auquel il s'est substitué, à l'écopotentialité du site, au contexte biogéographique et humain, à son mode de gestion (engrais, pesticides, part laissée à la naturalité , autochtonie de la flore, etc.).
Dans ce même golf de Maurholen, une partie des milieux naturels originaux ont été préservés, mais sont fragmentés .
Certains golfs ont été présentés comme limitant la périurbanisation . Mais ils peuvent aussi la reporter ailleurs, et augmenter le coût du foncier (ici golf d'Aix-les-Bains , associé à un hippodrome , longeant une voie ferrée , dont les abords s'ils étaient gérés en conséquence pourraient jouer un certain rôle de corridor biologique réduisant l'insularisation écologique du golf).
Exemple de structure paysagère très artificielle, pauvre en espèce et en habitats (Henllys Golf, Royaume-Uni).
Un taux de boisement significatif, s'il est associé à une diversité en essences et classes d'âge et (comme ici) et à une bonne connectivité écopaysagère favorise plusieurs espèces d'oiseaux (rarement patrimoniales, cependant). Ce golf offre un boisement structuré de meilleure qualité que les reliques arborées de l'openfield périphérique.
Les zones de résineux , souvent équiennes (d'une même classe d'âge) et les gazons forment ici (à Sunningdal) deux milieux particulièrement monospécifiques, peu propices à la biodiversité . Les chaumes visibles au premier plan sont un refuge possible pour les grillons , criquets , sauterelles , araignées , et de nombreuses espèces, si elle est gérée de manière adaptée (sans pesticides , en conservant des zones non-fauchées en hiver pour les chrysalides et certaines larves ou pontes, etc.).
Quel est le devenir environnemental des golfs en faillite ; terrain de Golf abandonné, où quelques arbustes ont continué à grandir ; une question non posée par les études d’impacts .
Dans la nature, les affleurement de nappe ou les inondations et engorgements temporaires favorisent souvent certaines espèces plus rares ou menacées, mais sur un golf elles peuvent augmenter les risques de contamination de l'eau par les pesticides et engrais, qui deviennent alors un « facteur limitant ».
Golf de Falsterbo (Suède), de forme linéaire orienté Nord-Sud, construit entre le cordon dunaire et les vastes lotissements d'un programme immobilier de la zone arrière-littorale.
Vue aérienne du golf d’Eaton (en) (Eaton Golf Club), situé entre les marais « Marston Marshes », une réserve naturelle et des lotissements périurbains . Dans ce type de configuration, une valeur de zone tampon ou de « gué écologique » vers les jardins proches pourraient y être développée, avec une gestion appropriée.
Golf installé sur une lande sèche à bruyères et ajonc d’Europe (Spey Bay Golf Course ).
La micro-vallée de « Kittock's Den » a une valeur évidente de corridor ; De plus, elle abrite des habitats de forêts de ravins , propice à une flore rare et à la protection de l'eau (qui y est relativement préservée du ruissellement direct des pesticides par le maintien d’une zone tampon), mais le golf n'a pas été conçu pour interconnecter les zones plus naturelle entre elles ou avec le corridor ; il reste un important facteur d’artificialisation des milieux (Saint-Andrews Bay Devlin golf course).
Cours d’eau utilisé comme obstacle pour le jeu. Fortement artificialisé, il est en outre difficile à protéger des apports d’engrais ou pesticides (Dunbar Golf Course).
La brûlure en plaques (Dollar spot en anglais) est une maladie du gazon (taches roussies de 5 à 7 cm de diamètre), due à un champignon (Sclerotinia homéocarpa ) favorisée par la monospécificité des gazons, qui caractérise notamment les greens des terrains de golf. Les semenciers ont sélectionné des souches d'Agrostis stolonifera ou de Poa annua qui y sont moins sensibles, mais des traitements fongicides curatifs ou préventifs (seuls ou en association) sont fréquents. Ces fongicides ne sont pas spécifiques (ils sont toxiques pour d'autres espèces)[2] et on connait mal le devenir et les impacts écotoxiques synergiques ou de leurs métabolites ou molécules de dégradation.
Sur ce golf (18 trous), le plus proche du pôle nord, presque aucune végétation ne peut pousser[3] .
Gazon de Paspalum vaginatum , rustique, dense et ras, brouté par un cheval, à Hawaï .
À son échelle, Anthocoris nemorum est un grand prédateur des psylles et pucerons et d’autres espèces considérées comme « nuisibles » dans les golfs.
La chenille d’Agrotis ipsilon peut endommager le gazon. Elle a de nombreux prédateurs pouvant être utilisés en lutte biologique , qu’on peut attirer par des plantes judicieusement choisies[4] .
Le pic à tête rouge est une espèce en fort déclin en Amérique du Nord. Son habitat naturel ressemble aux golfs. Son succès de reproduction est un peu plus faible dans les golfs qu’ailleurs[5] , mais la Fondation Audubon propose[6] des mesures qui pourraient améliorer sa survie dans les golfs.
Cygne sur étang d’un golf anglais (Auchenharvie).
Étang construit et géré de manière très artificialisante, peu accueillant pour la biodiversité (Lauder golf course , Royaume-Uni).
Golf du soleil , Agadir (Maroc).
Le suivi par radio-tracking des déplacements de la salamandre tachetée (Ambystoma maculatum ), présente dans un grand golf très boisés des États-Unis, a montré que cette espèce se montre capable - dans une certaine mesure (60 % des femelles environ) - de traverser les greenways ; de nuit en général. Mais les femelles semblent y avoir besoin d'un territoire plus grand que la normale pour se nourrir, ce qui nécessiterait pour une survie à long terme des zones protégées d'environ 370 m autour des mares où elle se reproduit[7] (et non pas 164 m comme une étude antérieure[8] l'avait proposé).
Faute d'indicateurs appropriés à leur mesure précise, et en raison de la grande variété de configurations, d'âges et de modes de gestion des parcours de golf, ces impacts (réels, ou certains impacts suspectés ou potentiels) sont difficiles à décrire, comparer ou mettre en balance[9] , en particulier concernant la biodiversité , d'autant qu'ils varient beaucoup, non seulement selon les terrains et leurs contexte biogéographique et historique, mais aussi selon les groupes d'espèces ou habitats concernés ou considérés.
Les impacts de la construction, du positionnement et de la gestion des terrains de golfs sont débattus, au moins depuis les années 1970.
Cet article présente les arguments des uns et des autres, lorsqu'ils sont documentés ou sourcés de manière crédible.