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artiste De Wikipédia, l'encyclopédie libre
George Legrady (Légrády György, Tamás, Antal, Tivadar), né le à Budapest, est un artiste visuel et universitaire canadien et américain.
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La famille de George Legrady quitte la Hongrie pour Montréal après l'invasion soviétique de 1956[1]. Il commence à pratiquer la photographie au début des années 1970 et, en 1973, il se voit confier son premier projet d'envergure, un documentaire photographique dans le nord du Québec sur des communautés Cris de la Baie James qui étaient alors en conflit avec le gouvernement du Québec à cause du projet d'installation d'une centrale hydroélectrique dont la présence aurait immergé leurs terres de chasse.
Titulaire d'un Master du San Francisco Art Institute, son travail s'est orienté vers l'analyse sémiologique de l'image - photographie -, sur la question des bases de données iconographiques, des liens entre images et des liens entre les images et ce qu'elles représentent. Ses recherches l'ont notamment amené à utiliser le support informatique avec Equivalents II (1993), Anecdoted , Archive from the Cold War (1993), Slippery Traces (1995) et Pockets Full of Memories (2001). Il a également exploré la question de la visualisation de données avec Making Visible the Invisible (2005).
Il est aujourd'hui professeur à l'université de Californie à Santa Barbara[1] après avoir fait des études au Loyla College à Montréal où il étudie la photographie avec Charles Gagnon et John Max puis par la suite au Goddard College (Vermont) en 1972 où il aborde dans un premier temps la question formelle de la photographie d'un point de vue social et documentaire. Après l'obtention d'une maîtrise en beaux- arts à San Francisco, il enseigne les nouveaux médias à la Merz Akadémie de Stuttgart en Allemagne. Entre 1989 et 1997 il est enseignant à l'université de San Francisco et s'occupe du programme [1] : Concept et design en art de l'information[2] : « Au début des années 1980, il commence à s'intéresser aux ordinateurs et aux images de synthèse ou à celles traitées numériquement. Il apprend la programmation et ses travaux photographiques poursuivent des préoccupations similaires au moyen de l'ordinateur » [3], l'artiste George Legrady indique : « l'un de mes objectifs en travaillant avec les ordinateurs et la programmation informatique était d'introduire des œuvres qui, d'une manière ou d'une autre, examineraient la limite entre le vraisemblable et la simulation, quelque chose qui aurait l'allure d'une photographie ou qui serait issue de la technique photographique, mais qui en fait, serait le résultat d'opérations algorthimiques. Ce travail a finalement donné lieu, du milieu à la fin des années 1980, à nombre d'expérimentations avec le traitement de l'image numérique qui m'ont permis de réaliser ma première œuvre interactive , intitulée Equivalen II » . Cette pièce a été présentée dans les expositions Itération et photographe after photographe, et explique la relation entre l'image, la culture, et la technologie[4]. Dans la même période avant qu'il ne réalise Equivalent II, (1992-1994) il a produit plusieurs séries d'images de synthèse ou traitées par des moyens informatiques. Dans la série d'images : Authority of the News (en français : l'autorité des actualités, 1987) , Poetic of the news (en français : la poétique des actualités, 1987) ou encore The noise Factor (en français : Coefficient bruit, en 1987), ainsi que Word and Words (en français : des mots et des mots dans les années 1990). L'artiste puise des images (dites «images trouvées»), parmi les images des actualités qui subissent ensuite un traitement numérique. Pour l'œuvre the noise and factor, l'artiste a ajouté du bruit.
L'œuvre The Noise and factor serait à cet égard considérée comme emblématique concernant cette approche . La notion de bruit serait dérivée de la théorie de l'information soit le bruit : facteur de brouillage dans la communication de messages et également signal d'une forme d'anthropie des systèmes.
Dans l'œuvre An Anedocted Archive from the Cold War, l'artiste produit une sorte d'autobiographie, une analyse de son identité, et une définition de sa pratique dans le champ de l'art dans un contexte politique et social de guerre froide .
L'œuvre Slippery Trace (1996), quant à elle, revient sur des préoccupations plus formelles, mais aussi conceptuelles en relation avec son travail de photographie antérieur. Dans cette œuvre l'artiste crée une relation entre le spectateur et l'œuvre par le biais de l'installation, souhaitant une mise en relation entre la navigation du spectateur devant l'œuvre et la narrativité non linéaire. Pour ce faire il s'est inspiré du nouveau roman et de [5] (L'année dernière à Marienbad) d' Alain Robbe-Grillet, pour produire une esthétique rappelant [6] (Blade Runner) de 1982.
En 1997, le Musée des beaux-arts du Canada, présente une exposition consacrée à George Legrady, retraçant vingt ans de travaux dont une partie basée sur l'informatique et l'interactivité. De cette exposition sort un catalogue sous format CD-ROM[7].
Depuis les années 1973, George Legrady ne cesse de produire des œuvres, passant de la photographie à la technologie; il présente un travail en évolution constante[8].
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