Front de libération nationale (Algérie)
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Le Front de libération nationale (FLN, en arabe : جبهة التحرير الوطني ; en berbère : Tirni n Weslelli Aɣelnaw), officiellement Parti du Front de libération nationale (PFLN), est un parti politique algérien fondé en 1954, au pouvoir de 1962 à 1992 et depuis 1999. Il est aujourd'hui dirigé par Abdelkarim Benmbarek depuis le 13 novembre 2023.
Front de libération nationale جبهة التحرير الوطني Tirni n Weslelli Aɣelnaw | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
---|---|
Secrétaire général | Abdelkrim Benmbarek |
Fondation | |
Scission dans | FFS (1963) MDA (1982) MAJD (1990) El Oumma (1990) ANR (1995) RND (1997) FM (2012) |
Siège | Hydra (Alger) Algérie |
Fondateurs | Krim Belkacem Mostefa Ben Boulaïd Larbi Ben M'Hidi Mohamed Boudiaf Rabah Bitat Didouche Mourad |
Positionnement | Attrape-tout
Historique : |
Idéologie | Social-démocratie Libéralisme économique[1] Troisième voie Nationalisme algérien Historique : |
Affiliation internationale | Internationale socialiste (membre consultatif, expulsé en 2019) |
Adhérents | env. 1 000 000 (2017) |
Couleurs | Rouge |
Site web | www.pfln.dz |
Représentation | |
Assemblée populaire nationale | 98 / 407 |
Conseil de la nation | 54 / 174 |
Assemblée populaire de wilaya | 711 / 2004 |
Maires | 603 / 1541 |
Assemblée populaire communale | 7603 / 24876 |
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Le FLN est créé en octobre 1954 pour obtenir de la France l'indépendance de l'Algérie, alors divisée en départements[2]. Le FLN et sa branche armée, l'Armée de libération nationale (ALN), commencent alors une lutte contre l'empire colonial français. Par la suite, le mouvement s'organise et, en 1958, le FLN forme un gouvernement provisoire, le GPRA. C'est avec le GPRA que la France négocie en 1962 les accords d'Évian.
À l'indépendance, le FLN prend ainsi le pouvoir, et s'en assure l'exclusivité en instaurant le système de parti unique. Après d'importantes luttes internes, Ahmed Ben Bella prend la tête du parti, et donc de l'État. Il sera renversé trois ans plus tard par Houari Boumédiène (1965-1978) qui prend les pleins pouvoirs, réduisant largement la place du parti.
Le FLN reprend une importance centrale avec Chadli Bendjedid (1979-1992), qui est poussé, par de nombreuses protestations, à approuver une nouvelle Constitution et à introduire le multipartisme (1989).
Avec les premières élections libres, en , le FLN subit une lourde défaite mais l'ascension du FIS (Front islamique du salut) est empêchée par un coup d'État militaire en . Le pouvoir militaire dirige et codirige alors l'État, légitimé par l'urgence de la « guerre civile », mais sans le soutien du FLN mis à l'écart. Le parti sort de cette « décennie noire » affaibli, alors que son existence même avait été mise en cause. Ayant définitivement perdu son statut de « parti du pouvoir », il conserve cependant une place prépondérante dans la politique en Algérie.
Le parti est membre consultatif de l'Internationale socialiste à partir du 5 février 2013 (parti observateur précédemment)[3]. Il en est expulsé lors des manifestations de 2019.