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musicographe et compositeur et professeur belge, fondateur de la "Revue musicale" De Wikipédia, l'encyclopédie libre
François-Joseph Fétis, né le à Mons[1] et mort le à Bruxelles[1], est un compositeur, critique musical et musicographe belge.
Naissance | |
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Nationalité |
belge (à partir de ) |
Formation | |
Activités |
Compositeur, critique musical, théoricien de la musique, historien de la musique, professeur d'université, écrivain, professeur de musique, pédagogue, chef d'orchestre, bibliothécaire, musicologue, maître de chapelle de cour |
Rédacteur à | |
Enfants |
Édouard Fétis Adolphe Louis Eugène Fétis (d) |
A travaillé pour | |
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Membre de | |
Instrument | |
Maîtres | |
Genre artistique | |
Distinction |
Second prix au concours de l'Institut |
Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique (d), Revue et gazette musicale de Paris |
Ayant reçu sa formation musicale à Mons, puis au Conservatoire de Paris, il obtient le second prix au concours de l'Institut.
En 1806, il épouse à Paris Adélaïde Robert, fille du révolutionnaire Pierre-François-Joseph Robert et de Louise-Félicité de Kéralio. Leur fils, Édouard (1812-1909), sera directeur de la Bibliothèque royale de Belgique.
Il occupe ensuite des fonctions d’enseignement dans le nord de la France, en particulier à Douai, avant d’obtenir en un poste au Conservatoire de Paris, pour enseigner le contrepoint et la fugue, en cette période Juan Crisóstomo de Arriaga fut son élève. À partir de , il y est aussi bibliothécaire. Il démissionne de ces deux fonctions le [2].
Après avoir publié des articles dans diverses revues, il décide en de créer un hebdomadaire, la Revue musicale, qu’il rédige presque seul, accueillant toutefois les contributions occasionnelles de différents auteurs. En , il regagne la Belgique, appelé par le roi à diriger le nouveau Conservatoire royal de Bruxelles. Devant la lourdeur de ses tâches, il effectue en un rapprochement avec la Gazette musicale de Paris pour former la Revue et gazette musicale de Paris sous la direction de Maurice Schlesinger.
Fétis a développé une importante activité d’historien de la musique. Dans ce domaine où il existait encore assez peu de documents, il a publié des livres assez généraux. Il est l’auteur d’un important répertoire de musiciens (1834), qu’il a rédigé presque seul également. Cette œuvre, régulièrement rééditée (1860, 1878…) et réimprimée pour la dernière fois en , rend encore d’importants services aux musicologues, malgré ses erreurs et ses partis pris[3].
Il n’a pas été un compositeur très fécond ni très remarqué ; il est surtout connu pour des œuvres à caractère pédagogique, de la musique instrumentale et de la musique religieuse. Après la mort de Meyerbeer en , il a revu son opéra L'Africaine.
Fétis a cédé sa bibliothèque personnelle d'environ 7 000 livres et partitions au royaume de Belgique : le « Fonds Fétis », conservé à la Bibliothèque royale de Belgique, a été réparti entre la section Musique, la Réserve précieuse et le Cabinet des estampes.
Il est inhumé au Cimetière de Bruxelles à Evere.
Quatre rues portent son nom, une à Etterbeek, une à Vilvoorde, une à Dinant et enfin une à Mons.
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