Bosio exécutera les allégories de La France et de La Fidélité pour le monument qu'avait conçu l'architecte Louis-Hippolyte Lebas pour le palais de Justice de Paris. Ce dernier sera inauguré en décembre 1822.
Il est le père de la salonnière Anaïs Bosio, marquise de La Carte, et de Victoire Bosio, épouse du lithographe et peintre André Amédée Charpentier (1822-1884).
Son frère, Jean François Bosio, (1764-1827), fut peintre. Son neveu, Astyanax-Scévola Bosio, (1793-1876), dit «Bosio Le Jeune» ou «Bosio neveu», fut lui aussi sculpteur.
Boulogne-sur-Mer, musée de la Colonne: Statue de NapoléonIer, 1840, bronze, destinée au sommet de la colonne de la Grande Armée, endommagée et remplacée par une autre statue en 1962, elle est toujours conservée dans un bâtiment du site[7];
Place des Victoires: Monument à Louis XIV, 1822, statue équestre en bronze. Le Passage du Rhin et Louis XIV distribuant des récompenses militaires, bas-reliefs ornant le piédestal. Commandés par Louis XVIII, Carbonneaux en réalise la fonte en 1819;
Jean-Michel Leniaud & Catherine Giraudon, Procès-verbaux de l'Académie des beaux-arts, vol. II, de 1816 à 1820. Même références pour les élèves cités dans cette période
Bibliographie
Lucien Barbarin, Étude sur Bosio, sa vie et son œuvre, Monaco, 1910.
Pierre Kjellberg, Le Nouveau Guide des statues de Paris, La Bibliothèque des Arts, Paris, 1988, (ISBN2-85047-025-2).