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Les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent le contingent militaire français numériquement le plus important hors de France. Les troupes françaises restent présentes à Djibouti lors de l'accession du territoire à l'indépendance, d'abord dans le cadre d'un protocole provisoire de juin 1977 fixant les conditions de stationnement des forces françaises, valant accord de défense[1]. Un nouvel accord est en vigueur depuis 2014[2].
Implantation militaire française à Djibouti | |
Lieu | Djibouti |
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Utilisation | base aérienne, régiment interarmes. |
Contrôlé par | Armée française |
Commandant | Eric Gernez |
Effectifs | 1450 militaires (2018) |
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Les effectifs sont en début de 2015 de 1 950 personnes. En 2018, ils sont, selon les sources, entre 1350[3] et 1450 personnels[4]
Le général commandant les forces françaises stationnées à Djibouti dispose d'un état-major interarmées. Il commande début 2015 environ 1 950 militaires, dont 1 400 permanents, appartenant à des unités pré-positionnées et tournantes qui constituent les forces de présence. Durant l'été 2015, l'effectif a diminué entre 1 650 et 1 750 personnes[5],[6]. La base de Défense est gérée par le Groupement de soutien de la base de défense de Djibouti.
La Direction d'infrastructure de la Défense de Djibouti assure l’ensemble des missions de soutien spécialisé dans le domaine infrastructure.
Le 1er novembre 1969, le 5e régiment interarmes d'outre-mer est recréé à Djibouti sur le territoire français des Afars et des Issas par changement d'appellation du 57e RIAOM dont il conserve la devise « Fier et fort ». À cette date, il reçoit en héritage le fanion et les traditions du bataillon somali.
Le 5e RIAOM est aujourd'hui le dernier régiment interarmes de l'Armée de terre française. Sa localisation, ainsi que les missions qui sont confiées en république de Djibouti, région du Globe en perpétuelle évolution et aux multiples soubresauts, lui imposent une posture opérationnelle permanente. C'est également le régiment de tradition de Djibouti.
Regroupé au quartier Brière de l'Isle, il est composé de:
Depuis le 1er août 2008, le bataillon de l'aviation légère de Djibouti (BATALAT) est rattaché au 5e RIAOM. Devenu depuis un Détachement de l’Aviation légère de l'Armée de terre (DETALAT) avec 70 militaires, il est équipé fin 2014 de quatre hélicoptères Puma et deux Gazelle-Hot[7].
L’escadrille de la côte française des Somalis (CFS) est constituée le 1er avril 1933, sur le terrain des Salines, avec trois Potez 25 TOE et un Potez 29 sanitaire détachés du 39e régiment d’aviation stationné au Levant. La base aérienne de Djibouti est transférée sur le terrain de Gabode en 1935[8].
La BA 188 accueille en 2011 une quinzaine d'aéronefs, et étant une base de soutien à vocation interarmées, elle accueille aussi de nombreuses unités de support dont une section de défense sol-air armée de 8 bitubes de 20 mm et 8 postes de tir de missiles Mistral. Elle accueille également deux escadrons :
Par ailleurs, un détachement permanent de l'aéronautique navale (Breguet Atlantic, puis Breguet Atlantique 2) y stationnent en permanence.
La Marine nationale française dispose de deux chalands de transport de matériel. Elle maintient des forces spéciales pour l'entraînement et la lutte contre la piraterie autour de la Corne de l'Afrique.
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