Il existe une autre famille von Rosen suédoise, dite von Rosen de Kardina, issue de Bogislaus Rose (1572-1668), bourgeois de Reval originaire de Poméranie, qui est naturalisé suédois en 1617 et accède à la noblesse sous le nom de Rosen.
L'ancêtre de la famille, originaire de Basse-Saxe, est un chevalier du nom de Theodoricus de Ropa qui part combattre en Livonie en 1203 avec les chevaliers Porte-Glaive. La famille reçoit son blason avec écu à trois roses en 1296. Robert von Rosen (1595-1630) se fait accepter dans la noblesse suédoise et naturaliser au début du XVIIesiècle. Les Rosen deviennent barons, puis comtes en Suède. Ils sont barons en Livonie, leurs titres et privilèges sont reconnus au XVIIIesiècle par les assemblées de la noblesse du gouvernement d'Estland et du gouvernement de Livonie, lorsque ces territoires passent de la Suède à la Russie impériale.
Avec les Ungern, les Tiesenhausen et les Uexküll, les Rosen faisaient partie des quatre familles baltes que l’on appelait autrefois les «Quatre de la main réunie»[1].
Baron Johann von Rosen (1752-1817), général de l'armée impériale russe, participe à la guerre russo-turque
Baron Johann Andreas Magnus von Rosen (1773-1829), officier des guerres napoléoniennes dans l'armée russe et combattant au siège de Bakou
Baron Julius von Rosen (1810-1894), général de l'armée impériale russe, frère d'Andreas von Rosen (1799-1884)
Baronne Marie-Sophie von Rosen (1673-1740), fille du maréchal de France, Conrad von Rosen. Elle a épousé le lieutenant-colonel Planta von Wildenberg et trouvé refuge dans le Pays de Montbéliard en 1733 où elle finit ses jours.