Europe-Action
mouvement politique français d'extrême droite / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Cher Wikiwand IA, Faisons court en répondant simplement à ces questions clés :
Pouvez-vous énumérer les principaux faits et statistiques sur Europe-Action?
Résumez cet article pour un enfant de 10 ans
Europe-Action, créé en 1963 et disparu en 1967, est un mouvement d'extrême droite fascisant[1], qui s'appuie sur la revue nationaliste du même nom[2], dirigée par Jacques de Larocque-Latour — dessinateur attitré de la revue sous le pseudonyme de Coral[3] — et tirant à 7 500-10 000 exemplaires[4].
Fondation | |
---|---|
Dissolution |
Type | |
---|---|
Pays |
Organisation mère | |
---|---|
Idéologie | |
Positionnement |
Ce mouvement rassemblait des militants menés par Dominique Venner et issus du groupuscule néofasciste Jeune Nation[5], de membres de la Fédération des étudiants nationalistes (FEN, qui prend la suite de Jeune Nation interdit par le gouvernement[5]), de rescapés de l'organisation terroriste pro-Algérie française OAS, comme Maurice Gingembre, son ancien trésorier, et d'anciens collaborateurs comme Lucien Rebatet.
On y trouvait aussi bien Pierre Vial, futur dirigeant de Terre et Peuple, que François Duprat, Georges Pinault[6], dit « Goulven Pennaod », l'écrivain Jean Mabire (entré en tant que rédacteur en chef en , avant de quitter la revue en ), François d'Orcival, futur directeur de rédaction des publications de Raymond Bourgine (Valeurs actuelles et Le Spectacle du monde), Jean-Claude Valla, futur directeur de la rédaction du Figaro-Magazine et cofondateur du Groupement de recherche et d'études pour la civilisation européenne (GRECE) avec le théoricien Alain de Benoist qui était, lui aussi, l'un des principaux rédacteurs de la revue sous le pseudonyme de Fabrice Laroche.
Y collaborèrent Henry Coston, Jacques Ploncard d'Assac (qui s'en séparera toutefois nettement[7]), Maurice-Yvan Sicard (sous le pseudonyme de Saint-Paulien) et Marc Augier (Saint-Loup), président du comité France-Rhodésie, ancien membre de la LVF et de la Division SS Charlemagne, dont il était l'« hagiographe[8] ».