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philosophe français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Elme-Marie[1] Caro, né le à Poitiers et mort le à Paris, est un philosophe spiritualiste et critique littéraire français.
Fauteuil 27 de l'Académie française | |
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E. de Saint-Hermel |
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Son père, professeur de philosophie, lui fait donner une excellente éducation au collège Stanislas (Paris) de 1838 à 1845, où il est le second élève à recevoir un prix d'honneur au concours général de philosophie, en 1845. Il intègre ensuite l'École normale supérieure et il est reçu troisième à l'agrégation de philosophie en 1848.
Le 9 août 1852, il soutient ses deux thèses de doctorat ès lettres à la Faculté de Paris[2]. La première, en français, s'intéresse au philosophe Saint Martin[3]. La deuxième, en latin, se penche sur l'auteur Sénèque, sur ce que ce dernier pensait de la vie heureuse[4].
En 1852, alors professeur de philosophie au lycée de Rennes, il épouse à La Roche-sur-Yon Pauline Caro (1828-1901)[5], future femme de lettres, auteure du Péché de Madeleine[6] et d'autres romans devenus célèbres. En 1853, le couple a une fille, Thérèse, qui épouse en 1873 l'essayiste et traducteur Jean Bourdeau (1848-1928)[7]. Elle meurt trois ans plus tard[8].
Il est professeur de philosophie dans plusieurs lycées de province de 1848 à 1852 et il devient docteur ès lettres en 1852[9]. Il obtient un poste de maître de conférences à l'École normale de la rue d'Ulm en 1858[10]. Il est nommé inspecteur de l'Académie de Paris en 1861 et professeur de philosophie à la Sorbonne en 1864[9]. Il collabore à La France, au Journal des savants, au Journal de l'instruction publique, à La Revue contemporaine, à la Revue des Deux Mondes et à la Revue européenne
Il est élu membre de l'Académie des sciences morales et politiques en 1869 et de l'Académie française en 1874. Ses ouvrages traitent principalement de la défense du christianisme contre le positivisme.
On lui doit en 1852 le premier ouvrage analytique sur la doctrine de Louis-Claude de Saint-Martin[11]. La philosophie de Victor Cousin l'a beaucoup influencé, mais sa force réside dans les qualités d'exposition et de critique plutôt que dans l'originalité de la pensée. Il est officier de la Légion d'honneur.
Il meurt en 1887 à Paris[12] et est inhumé au cimetière du Montparnasse (division 29), aux côtés de sa fille[13].
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