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athlète marathonien kényan De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Eliud Kipchoge, né le à Kapsisiywa, est un athlète kényan spécialiste des courses de fond.
Eliud Kipchoge | |||||||||||||
Eliud Kipchoge lors de sa victoire au marathon de Berlin 2015. | |||||||||||||
Informations | |||||||||||||
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Disciplines | Courses de fond | ||||||||||||
Période d'activité | 2002 — | ||||||||||||
Nationalité | Kényan | ||||||||||||
Naissance | Kapsisiywa, Comté de Nandi |
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Taille | 1,67 m[1] | ||||||||||||
Masse | 57 kg[1] | ||||||||||||
Records | |||||||||||||
Marathon : 2 h 1 min 9 s (ancien record du monde) | |||||||||||||
Distinctions | |||||||||||||
Trophée IAAF de l'athlète de l'année en 2018 et 2019 | |||||||||||||
Palmarès | |||||||||||||
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Double champion olympique du marathon, aux Jeux de Rio 2016 et aux Jeux de Tokyo 2020, il établit le à Berlin un nouveau record de monde de la distance en 2 h 1 min 9 s, battant son propre record du en 2 h 1 min 39 s.
Il fait partie du NN Running Team, une équipe de coureurs professionnels basée au Pays-Bas.
Spécialisé depuis 2012 dans les courses sur route, il remporte notamment plusieurs épreuves du World Marathon Majors : le Marathon de Tokyo en 2022, le Marathon de Londres en 2015, 2016, 2018 et 2019, le Marathon de Berlin en 2015, 2017, 2018, 2022 et 2023, et le Marathon de Chicago en 2014.
Eliud Kipchoge fait ses débuts sur la scène internationale lors des Championnats du monde de cross-country 2002 de Dublin en se classant cinquième de la course junior. Vainqueur du 5 000 m des sélections kényanes pour les Championnats du monde juniors, il est contraint de déclarer forfait après avoir contracté le paludisme[2].
En début de saison 2003, le Kényan s'adjuge le titre junior des Championnats du monde de cross se déroulant à Lausanne, où il devance de deux secondes l'Ougandais Boniface Kiprop. Il réalise d'excellentes performances durant les premiers meetings estivaux, terminant notamment troisième des Bislett Games d'Oslo derrière Kenenisa Bekele et Sammy Kipketer. Âgé de 18 ans seulement, il obtient sa qualification pour les Championnats du monde de Paris grâce à sa troisième place obtenue lors des sélections kényanes. Le , Eliud Kipchoge crée la surprise en s'adjugeant le titre du 5 000 m en 12 min 52 s 79 (nouveau record de la compétition) devant les spécialistes de la distance Hicham El Guerrouj et Kenenisa Bekele. Il remporte en fin de saison 2003 le 5 000 m de la Finale mondiale de l'IAAF.
Quatrième des championnats du monde de cross en début de saison 2004, il remporte les sélections olympiques du Kenya en établissant un nouveau record personnel (13 min 14 s 4). Aux Jeux olympiques d'Athènes, Kipchoge monte sur la troisième marche du podium du 5 000 m derrière Hicham El Guerrouj et Kenenisa Bekele, avec le temps de 13 min 15 s 10. Cinq jours plus tard, il établit la meilleure performance de l'année sur 3 000 m en remportant le meeting de Bruxelles en 7 min 27 s 72, avant de s'imposer sur la même distance lors de la Finale mondiale disputée à Monaco.
En 2005, le Kényan ne prend que la cinquième place des Championnats du monde de cross puis s'impose à plusieurs reprises lors des meetings européens estivaux, notamment sur 3 000 m à Doha et Hengelo, et sur 5 000 m au meeting Golden Gala de Rome. Figurant parmi les favoris du 5 000 m aux Championnats du monde d'Helsinki, en raison notamment des absences d'Hicham El Guerrouj, retraité des pistes depuis l'année précédente, et de Kenenisa Bekele, aligné uniquement sur 10 000 m, Eliud Kipchoge ne termine pourtant que quatrième de la finale, la victoire revenant à son compatriote Benjamin Limo. En fin de saison 2005, le Kényan remporte le meeting de Bruxelles en signant en 12 min 50 s 22 la deuxième meilleure performance mondiale de l'année derrière Bekele.
Eliud Kipchoge s'adjuge la médaille de bronze du 3 000 m lors des Championnats du monde en salle 2006 de Moscou avec le temps de 7 min 42 s 58.
L'année suivante, en 2007, il bat son record personnel du 10 000 m lors du meeting d'Hengelo en 26 min 49 s 02, avant de remporter la médaille d'argent du 5 000 m des Championnats du monde d'Osaka où il est devancé par l'Américain Bernard Lagat.
Lors des Jeux olympiques de 2008 à Pékin, il se classe deuxième de l'épreuve du 5 000 m en 13 min 2 s 80, devancé pour la médaille d'or par Kenenisa Bekele qui établit un nouveau record olympique en 12 min 57 s 82.
En 2009, il termine cinquième du 5 000 m des championnats du monde de Berlin.
Lors des Jeux du Commonwealth de 2010 à New Delhi en Inde, il s'adjuge la médaille d'argent du 5 000 m, devancé par l'Ougandais Moses Kipsiro.
En 2011, il termine 7e du 5 000 m des championnats du monde à Daegu.
En 2012, il échoue lors des sélections olympiques kényanes pour les Jeux olympiques de 2012, en ne prenant que la 7e place du 5 000 m et du 10 000 m.
Il fait ses débuts sur la route à l'occasion du Semi-marathon de Lille 2012 en prenant la troisième place en 59 min 25 s. Il participe fin 2012 aux championnats du monde de semi-marathon et se classe 6e de l'épreuve individuelle en 1 h 1 min 52 s.
En , il remporte le Semi-marathon de Barcelone dans le temps de 1 h 0 min 4 s et établit le record de l'épreuve[3]. Deux mois après, il entame avec succès sa carrière de marathonien à Hambourg.
En , il participe au Marathon de Berlin, son premier marathon major. La course est remportée par son compatriote Wilson Kipsang qui établit un nouveau record du monde en 2 h 3 min 23 s. Il termine deuxième en 2 h 4 min 5 s, ce qui constitue la quatrième performance mondiale de tous les temps.
En , il remporte à nouveau le Semi-marathon de Barcelone en 1 h 0 min 52 s sans toutefois parvenir à améliorer son temps de 2013[4].
En , il remporte le Marathon de Rotterdam dans le temps de 2 h 5 min 0 s[5]. En octobre, il confirme ses talents de marathonien en remportant une première victoire dans un marathon major en 2 h 4 min 11 s à Chicago. À cette occasion, il remporte sa 1ère confrontation avec Bekele sur le marathon.
Le , il remporte le Marathon de Londres avec un chrono de 2 h 4 min 41 s en devançant Wilson Kipsang. Le , il remporte le Marathon de Berlin en 2 h 4 min 0 s. Un problème de semelle dès le 2e kilomètre l'empêcha surement de battre le record du monde[6].
Quelques mois plus tard, le , il remporte une fois de plus le Marathon de Londres avec un temps de 2 h 3 min 5 s qui représente le deuxième meilleur temps de l'histoire du marathon ainsi que le record de l'épreuve à Londres[7]. Plus encore qu'à Berlin, le record du monde était « facilement » à la portée de Kipchoge, mais les lièvres à Londres imprimèrent un rythme beaucoup trop rapide. Ce rythme était sur les bases quasiment de deux heures au marathon.[réf. nécessaire]
Eliud Kipchoge se qualifie pour les Jeux olympiques de 2016 prévus à Rio de Janeiro. En grand favori, le , lors de l'épreuve du marathon, il remporte son premier titre olympique dans le temps de 2 h 8 min 44 s, sûrement le titre le plus important de sa carrière.
Le , sur le circuit automobile de Monza, en Italie, Eliud Kipchoge participe au marathon Breaking2, projet de la firme Nike visant à franchir la barrière des 2 heures sur marathon. Il échoue dans sa tentative mais réalise cependant le temps de 2 h 0 min 24 s, synonyme de nouveau record du monde[8]. Mais cette performance n'est pas homologuée par la Fédération internationale d’athlétisme en tant que nouveau record du monde car la tentative ne se déroule pas dans le cadre d’une compétition officielle, qu'elle s’inscrit dans une tentative de record, et qu'elle se déroule sur un circuit fermé. De plus, le Kényan a pu bénéficier d’une vingtaine de lièvres ayant pu se relayer (au lieu de démarrer la course en même temps que Kipchoge) et a été précédé d’un véhicule dont il a pu profiter de l’aspiration[9].
En , il ajoute une nouvelle victoire dans un marathon majeur, remportant à nouveau le marathon de Berlin en 2 h 3 min 32 s, couru dans des conditions humides.
Le , Kipchoge remporte son troisième marathon de Londres en 2 h 4 min 27 s et égale son compatriote Martin Lel et le Mexicain Dionicio Cerón quant au nombre de victoires.
Le , lors du marathon de Berlin, Eliud Kipchoge améliore le record du monde de Dennis Kimetto de 1 min 18 s, la plus grande marge depuis 1967, en parcourant la distance en 2 h 1 min 39 s, devenant le premier athlète à descendre sous les 2 h 2 min[10]. Parti sur des bases élevées, il passe à la mi-course en 1 h 1 min 6 s et se retrouve seul en tête à partir du 25e kilomètre après le retrait de ses lièvres. Il poursuit son accélération pour terminer en « negative split », c'est-à-dire un deuxième semi-marathon (1 h 0 min 33 s) plus rapide que le premier[11].
Le , il participe et gagne le marathon de Londres en 2 h 2 min 37 s devant Mosinet Geremew et Mule Wasihun[12]. Il améliore le record de cette course qu'il avait établi en 2016. Eliud Kipchoge établit la deuxième meilleure performance sur un marathon[13],[14]. Il devient le premier coureur à remporter cette épreuve quatre fois.
Après le projet Breaking2 en 2017, Eliud Kipchoge annonce effectuer une nouvelle tentative de marathon sous les deux heures le à Vienne dans le projet Ineos 1:59 Challenge soutenu par le milliardaire Jim Ratcliffe, propriétaire d'Ineos[15]. Lors de l'événement, toujours aidé de ses lièvres, il devient le premier athlète à descendre sous la barrière des deux heures au marathon, en couvrant la distance en 1 h 59 min 40 s, mais cette performance, comme celle du Breaking2 de Monza en 2017, n'est pas homologuée par l'IAAF[16] car elle n'a pas été réalisée dans des conditions officielles[17].
Le , il déclare à l'agence Reuters qu'il participera au marathon des Jeux olympiques de 2020 s'il est sélectionné par la Fédération d’athlétisme kényane, assurant que le déplacement du marathon de Tokyo à Sapporo au nord du pays ne lui posait aucun problème[18].
Le , il finit huitième du Marathon de Londres avec un temps de 2 h 6 min 48 s. Il était l’un des favoris de la course, mais un problème à l’oreille dû au froid l’empêcha de rester en tête de course. C’est la première fois depuis 2013 que Kipchoge ne remporte pas un marathon[19].
Le , Eliud Kipchoge participe au marathon d'Enschede aux Pays-Bas pour préparer les Jeux olympiques de Tokyo. La course, organisée par NN Mission, la société de son agent néerlandais Jos Hermens, se situe sur les pistes d'un aéroport sur un circuit de huit kilomètres, sans public et exposé aux vents[20]. Il l'emporte dans le temps de 2 h 4 min 30 s.
Il remporte sans difficulté son deuxième titre olympique le à Sapporo, au dernier jour des Jeux de Tokyo 2020. Il distance ses principaux rivaux à dix kilomètres de l’arrivée, et creuse un écart irrattrapable en l'espace de cinq kilomètres. Il s'impose en 2 h 8 min 38 s, et devient le troisième marathonien à réaliser le doublé sur les 42,195 km après Abebe Bikila (1960 et 1964), et Waldemar Cierpinski (1976 et 1980)[21].
Le , Eliud Kipchoge remporte le marathon de Tokyo en 2 h 2 min 40 s, établissant ainsi un nouveau record de l'épreuve[22] mais échouant à près d'une minute de son record du monde[23].
Le , Kipchoge améliore son propre record du monde établi quatre ans plus tôt au même marathon de Berlin et le porte à 2 h 1 min 9 s[24]. Disposant de trois lièvres qui impriment un tempo rapide dès le début de la course, il compte près d'une minute d'avance sur son propre record du monde au 13e kilomètre, et boucle le semi-marathon en moins d'une heure (59 min 51 s)[25]. Après le retrait du dernier lièvre vers le 25e kilomètre, il termine la course seul en tête, effectuant sa deuxième partie de parcours en 1 h 1 min 18 s.
Le , il participe pour la première fois au Marathon de Boston, épreuve au parcours vallonné et qui n'autorise pas l'utilisation de lièvres. Au 30e kilomètre, Kipchoge ne parvient pas à répondre à l’accélération du Tanzanien Gabriel Geay et est décroché du groupe de tête. Il termine 6e de la course en 2 h 9 min 23 s, son plus mauvais temps jamais enregistré sur un marathon, loin du vainqueur Evans Chebet[26].
En 2001, Eliud Kipchoge, alors âgé de 16 ans, rencontre Patrick Sang, lors d'une course locale[27],[28]. Ce dernier, vice-champion olympique de 3 000 mètres steeple lors des Jeux olympiques de 1992 à Barcelone, vient de mettre un terme à sa carrière et se destine à celle d'entraîneur[27]. À la demande du jeune athlète, il lui remet un plan d'entraînement, que celui-ci respecte avant d'en demander plus. Il rejoint plus tard le centre fondé par le manager néerlandais Jos Hermens à Kaptagat, qui est dirigé par Patrick Sang[27],[28].
Patrick Sang préfère construire une méthode d’entraînement basée sur le volume plutôt que sur l'intensité, respectant ainsi la philosophie de l'entraîneur néo-zélandais Arthur Lydiard, dont Peter Snell fut l'élève[27]. Cet entraînement commence par un easy run de 10 kilomètres le lundi après-midi, puis par des courses de vitesse le lendemain matin : huit séries de 2 000 m en 5 min 50 s, espacées par une période de récupération de soixante-dix secondes[27]. Le mercredi, le programme est composé d'un 20 km couru en 1 h 20 min, suivi d'un easy run de 10 kilomètres en 50 min l'après-midi. Le jeudi est consacré au long run, un 30 km parcouru à une allure de 3 min 20 s au kilomètre[27] puis, le soir, à un 10 kilomètres couru à allure paisible[27]. Une dernière séance a lieu le samedi matin avant que les athlètes retournent dans leur famille pour le week-end[27].
Malgré son âge et son palmarès, Eliud Kipchoge continue à s'astreindre à cette discipline d’entraînement dans un centre qui a été conçu selon le principe du phalanstère, et dont l'organisation est gérée par un athlète élu[27]. Eliud Kipchoge y reçoit toujours les mêmes repas, privilégie le repos, la lecture et le sommeil[27]. La distance qu'il parcourt hebdomadairement s’élève toutefois entre 172 km et 192 km[29].
Date | Compétition | Lieu | Résultat | Épreuve | Temps |
---|---|---|---|---|---|
2003 | Championnats du monde de cross | Lausanne | 1er | Course junior | |
Championnats du monde | Paris | 1er | 5 000 m | 12 min 52 s 79 | |
Finale mondiale | Monaco | 1er | 5 000 m | 13 min 23 s 34 | |
2004 | Championnats du monde de cross | Bruxelles | 4e | Course longue | |
Jeux olympiques | Athènes | 3e | 5 000 m | 13 min 15 s 10 | |
Finale mondiale | Monaco | 1er | 3 000 m | 7 min 38 s 67 | |
2005 | Championnats du monde de cross | Saint-Étienne | 5e | Course longue | |
Championnats du monde | Helsinki | 4e | 5 000 m | 13 min 33 s 04 | |
Finale mondiale | Monaco | 2e | 3 000 m | 7 min 38 s 95 | |
2006 | Championnats du monde en salle | Moscou | 3e | 3 000 m | 7 min 42 s 58 |
2007 | Championnats du monde | Osaka | 2e | 5 000 m | 13 min 46 s 00 |
2008 | Jeux olympiques | Pékin | 2e | 5 000 m | 13 min 2 s 80 |
2009 | Championnats du monde | Berlin | 5e | 5 000 m | 13 min 18 s 95 |
2010 | Jeux du Commonwealth | New Delhi | 2e | 5 000 m | 13 min 31 s 32 |
2011 | Championnats du monde | Daegu | 7e | 5 000 m | 13 min 27 s 27 |
2013 | Semi-marathon de Barcelone | Barcelone | 1er | Semi-marathon | 1 h 0 min 4 s |
Marathon de Hambourg | Hambourg | 1er | Marathon | 2 h 5 min 30 s | |
Marathon de Berlin | Berlin | 2e | Marathon | 2 h 4 min 5 s | |
2014 | Semi-marathon de Barcelone | Barcelone | 1er | Semi-marathon | 1 h 0 min 52 s |
Marathon de Rotterdam | Rotterdam | 1er | Marathon | 2 h 5 min 0 s | |
Marathon de Chicago | Chicago | 1er | Marathon | 2 h 4 min 11 s | |
2015 | Marathon de Londres | Londres | 1er | Marathon | 2 h 4 min 42 s |
Marathon de Berlin | Berlin | 1er | Marathon | 2 h 4 min 0 s | |
2016 | Marathon de Londres | Londres | 1er | Marathon | 2 h 3 min 5 s |
Jeux olympiques | Rio de Janeiro | 1er | Marathon | 2 h 8 min 44 s | |
2017 | Marathon de Berlin | Berlin | 1er | Marathon | 2 h 3 min 32 s |
2018 | Marathon de Londres | Londres | 1er | Marathon | 2 h 4 min 17 s |
Marathon de Berlin | Berlin | 1er | Marathon | 2 h 1 min 39 s | |
2019 | Marathon de Londres | Londres | 1er | Marathon | 2 h 2 min 37 s |
2020 | Marathon de Londres | Londres | 8e | Marathon | 2 h 6 min 48 s |
2021 | Marathon d'Enschede | Enschede | 1er | Marathon | 2 h 4 min 30 s |
Jeux olympiques de Tokyo | Sapporo | 1er | Marathon | 2 h 8 min 38 s | |
2022 | Marathon de Tokyo | Tokyo | 1er | Marathon | 2 h 2 min 40 s |
Marathon de Berlin | Berlin | 1er | Marathon | 2 h 1 min 9 s | |
2023 | Marathon de Boston | Boston | 6e | Marathon | 2 h 9 min 23 s |
Marathon de Berlin | Berlin | 1er | Marathon | 2 h 2 min 42 s | |
2024 | Jeux olympiques de Paris | Paris | Did Not Finish | Marathon | Did Not Finish |
Épreuve | Performance | Date | Lieu | |
---|---|---|---|---|
Plein air | 1 500 m | 3 min 33 s 20 | 31 mai 2004 | Hengelo |
3 000 m | 7 min 27 s 66 | 6 mai 2011 | Doha | |
5 000 m | 12 min 46 s 53 | 2 juillet 2004 | Rome | |
10 000 m | 26 min 49 s 02 | 26 mai 2007 | Hengelo | |
10 km | 28 min 11 s | 27 septembre 2009 | Utrecht | |
Semi-marathon | 59 min 25 s | 1er septembre 2012 | Lille | |
Marathon | 2 h 1 min 9 s | 25 septembre 2022 | Berlin | |
Salle | 3 000 m | 7 min 29 s 37 | 5 février 2011 | Stuttgart |
5 000 m | 12 min 55 s 72 | 11 février 2011 | Düsseldorf |
Eliud Kipchoge a remporté 16 des 20 marathons disputés depuis ses débuts en 2013.
Performance non homologuée |
Eliud Kipchoge réside à Kaptagat tandis que son épouse Grace Sugutt et sa famille résident à Eldoret[32].
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