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espérantiste, historien, professeur d'université, auteur, journaliste et pacifiste suisse De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Edmond Privat, né le à Genève et mort le à Rolle dans le canton de Vaud, est un journaliste, écrivain, professeur et pacifiste suisse, qui a vécu et enseigné à Neuchâtel.
Président de l'Association mondiale d'espéranto | |
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Président de la société suisse d’espéranto |
Naissance | |
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Décès | |
Nationalités | |
Formation | |
Activités |
Militant pour la paix, historien, professeur d'université, dramaturge, espérantiste, poète, écrivain, journaliste, espérantologue |
Conjoint |
Yvonne Bouvier (d) (à partir de ) |
A travaillé pour | |
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Membre de |
Comité central international (d) Association universelle d'espéranto Société suisse d’espéranto |
Edmond Privat nait le à Genève, de Jean-Émile Privat et Melicent Joséphine Privat, née Lüscher[1]. Ses parents possèdent une école, fondée par Egiste Privat, arrière-grand-père d’Edmond Privat[1]. En , alors âgé de 13 ans et encore à l’école, il coédite la revue Juna Esperantisto (eo) avec son camarade de classe Hector Hodler[2].
Après avoir passé son baccalauréat en 1907, il entreprend une tournée de conférences sur l’espéranto et la littérature française aux États-Unis. Il poursuit ensuite ses études à Cambridge et à la Sorbonne, où il obtient une licence ès lettres en 1911. Établi à Paris pendant la Première Guerre mondiale, il collabore au quotidien parisien Le Temps et est envoyé par ce journal en Autriche-Hongrie et en Pologne. Dans ses articles, il défend les principes de la souveraineté nationale. C’est à cette époque qu’il se lie d’amitié avec Romain Rolland. En 1918, il soutient sa thèse de doctorat ès lettres traitant de la question polonaise[3].
Dès le début des années trente, Edmond Privat se consacre à l’Inde. Il organise l’accueil de Gandhi en Suisse et effectue en outre des voyages en Inde et en Angleterre pour y plaider la cause indienne ; il assume d’autre part la présidence du Comité pour l’indépendance de l’Inde. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Edmond Privat et sa femme se consacrent à l’aide aux réfugiés, au Tessin[3].
Il adhère en 1936 à la Société religieuse des Amis (quakers).
En 1945, il est nommé professeur de langue et de littérature anglo-saxonnes à l’université de Neuchâtel. Il prend sa retraite en 1959. Tout au long de sa vie, il collabore avec de nombreux journaux, dont L'Essor et La Sentinelle, en tant que chroniqueur de politique internationale. Edmond Privat était à la fois un pionnier très actif de l’espéranto, un pacifiste convaincu et un ardent défenseur des droits de l’homme et de l’indépendance des peuples[3]. Il fut rédacteur en chef de la revue Esperanto durant l'entre-deux-guerres. On lui doit des poèmes en espéranto.
Sélection parmi de nombreux ouvrages.
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