Loading AI tools
économiste, travailleuse sociale, universitaire et auteure américaine De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Edith Abbott, née le à Grand Island (Nebraska) et morte le dans la même ville, est une économiste, statisticienne, sociologue, criminologue, réformatrice sociale, professeure d'université, directrice de publication et essayiste américaine.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Père |
Othman A. Abbott (en) |
Fratrie |
A travaillé pour | |
---|---|
Membre de | |
Maître | |
Distinction |
Edith Abbott est le seconde des quatre enfants et l'aînée des deux filles d'Othman A. Abbott (en), un Anglo-Américain, juriste et ancien lieutenant gouverneur du Nebraska, et d'Elizabeth Maletta Griffin Abbott, une des premières suffragettes américaines, elle est la sœur aînée de Grace Abbott. Les deux sœurs ont été influencées par leur mère militante pacifiste, abolitionniste et membre de la Société religieuse des Amis communément connue sous le nom de Quakers et qui leur enseigne l'importance des réformes sociales notamment pour le droit de vote des femmes et les droits civiques des femmes[1],[2],[3],[4].
En 1893, Edith achève ses études secondaires à la Brownell-Talbot School (en), une école de filles à Omaha (Nebraska). Du fait d'une crise économique, sa famille ne dispose pas des ressources nécessaires pour lui payer des études universitaires, elle commence à enseigner dans un établissement d'enseignement secondaire de Grand Island (Nebraska)[2],[3].
Désireuse de pouvoir poursuivre des études supérieures, Edith suit des cours par correspondance et assiste à des cours d'été jusqu'à ce qu'elle puisse s'inscrire et être acceptée à l'université du Nebraska à Lincoln où elle obtient le Bachelor of Arts (licence) en 1901. Après deux années supplémentaires en tant que professeure, elle continue sa formation en économie à l'université de Chicago[1],[2],[3].
Elle se fait remarquer par le corps professoral, notamment par Thorstein Veblen tant et si bien qu'il lui font obtenir une bourse d'études pour qu'elle puisse poursuivre ses études doctorales. Elle obtient son doctorat en 1905 avec la mention honorable et les félicitations du Jury[1],[2],[3].
En 1906, elle bénéficie d'une bourse Carnegie qui lui permet de poursuivre ses études en Angleterre, à l'University College de Londres et à la London School of Economics. C'est là-bas qu'elle est influencée par les idées des socialistes réformistes comme Sidney Webb et Beatrice Potter Webb, membres de la Fabian Society, qui défendent des approches novatrices pour la lutte contre la pauvreté. L'année d'après, Edith retourne aux Etats-Unis pour enseigner au Wellesley College, dans le Massachusetts, pendant un an. Elle décide par la suite de déménager à Chicago et de rejoindre sa sœur, Grace Abbott, à la Hull House, un centre d’œuvres sociales cofondé en 1889 à Chicago (Illinois) par Jane Addams. Les deux sœurs y militent pour le suffrage féminin, le logement des plus démunis et une législation plus libérale en faveur de la protection des immigrés, des travailleuses et des enfants[1],[2],[5],[3],[6].
Avec Mary Richmond Edith Abbott fut une pionnière du travail social[2],[7].
Elle a milité activement en faveur des réformes sociales, considérant l'humanitarisme comme un pilier l'éducation[2],[8].
Edith Abbott a été l'assistante de Sophonisba Breckinridge puis directrice du département de recherche sociale de la Chicago School of Civics and Philanthropy[1],[2].
En 1920, les deux femmes ont géré le transfert de l'école à l'université de Chicago qui est devenue la première université offrant un diplôme en travail social. Bien qu'elle ait rencontré des oppositions dans son travail relatif aux réformes sociales au sein de l'établissement[1],[2],
Edith Abbott a finalement été élue doyenne en 1924 (rôle qu'elle a tenu jusqu'en 1942) ce qui en a fait la première femme doyenne aux États-Unis. Elle a continué à enseigner jusqu'à sa retraite en 1953 et a été la directrice de publication de la Social Service Review (en), une revue qu'elle a cofondé avec Breckinridge en 1927[1],[2].
Edith Abbott a été une auteure prolifique qui a écrit plus de 100 publications sur un large éventail de sujets lui valant le surnom de "statisticienne passionnée". Elle considérait ses travaux comme une combinaison entre études classiques et travail humanitaire. Parmi ces derniers, Edith Abbott a contribué à l'étude de la délinquance juvénile. Par ailleurs, elle a produit des études sur les femmes dans l'industrie et les problèmes dans les systèmes pénaux. En tant qu'économiste, elle a poursuivi la mise en œuvre du travail sociologique dans les études supérieures en économie[1],[2].
Edith Abbott, souffrant d'un glaucome passe les dernières années de sa vie avec son frère Arthur Abbott dans leur maison familiale à Grand Island où elle meurt[1],[2] .
Edith Abbott est inhumée au cimetière de Grand Island aux côtés de ses parents et de sa fratrie[9].
Edith Abbott », The University Journal of Business, vol. 2, no 3, , p. 347-367 (21 pages) (lire en ligne),
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.