Die (Drôme)
commune française du département de la Drôme De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Die est une commune française, sous-préfecture du département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Die | |||||
Vue générale depuis l'est. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme (sous-préfecture) |
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Arrondissement | Die (chef-lieu) |
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Intercommunalité | Communauté de communes du Diois (siège) |
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Maire Mandat |
Isabelle Bizouard (DVG) 2020-2026 |
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Code postal | 26150 | ||||
Code commune | 26113 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Diois | ||||
Population municipale |
4 803 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 84 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 45′ 13″ nord, 5° 22′ 13″ est | ||||
Altitude | Min. 367 m Max. 1 841 m |
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Superficie | 57,28 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Die (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Die (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Diois (bureau centralisateur) |
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Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | mairie-die.fr | ||||
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Ses habitants sont dénommés les Diois.
La commune de Die se trouve à environ (60 km) à l'est de Valence, préfecture du département.
Le territoire de la commune de Die fait partie du parc naturel régional du Vercors et du Pays Diois (communauté de 52 communes englobant 4 cantons).
Les communes limitrophes sont Solaure en Diois, Barsac, Chamaloc, Laval-d'Aix, Marignac-en-Diois, Ponet-et-Saint-Auban et Romeyer.
Die se trouve au pied du massif du Vercors au bord de la rivière de la Drôme.
Die et sa vallée sont dominées par la montagne de Glandasse à 2 041 mètres, barrière rocheuse massive et raide composant l'extrémité méridionale du Vercors.
Sites particuliers[1] :
La plate-forme urgonienne de la montagne de Glandasse (dont le Pestel) est un site géologique remarquable de 1 970,37 hectares, qui se trouve sur les communes de Châtillon-en-Diois (aux lieux-dits Montagne du Glandasse et le Pestel), Die, Laval-d'Aix, Romeyer, Treschenu-Creyers et Chichilianne. En 2014, elle a été classée « trois étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique »[2].
La commune est arrosée par les cours d'eau suivants :
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 980 mm, avec 8,6 jours de précipitations en janvier et 5,3 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 939,1 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −1,7 | −1,8 | 0,9 | 3,8 | 7,8 | 11,2 | 13,1 | 12,9 | 9,6 | 6,6 | 2,2 | −1 | 5,3 |
Température moyenne (°C) | 3,4 | 4,3 | 7,8 | 10,8 | 14,8 | 18,8 | 21,3 | 21 | 16,7 | 12,8 | 7,4 | 3,7 | 11,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,4 | 10,3 | 14,6 | 17,8 | 21,9 | 26,3 | 29,4 | 29,1 | 23,9 | 18,9 | 12,6 | 8,5 | 18,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−16,1 11.01.10 |
−17,3 05.02.12 |
−13,3 01.03.05 |
−7,2 08.04.21 |
−2,8 05.05.1991 |
2 10.06.05 |
4,3 17.07.00 |
2,2 31.08.1995 |
−0,3 29.09.1993 |
−5,1 23.10.07 |
−11,3 23.11.1999 |
−18 18.12.10 |
−18 2010 |
Record de chaleur (°C) date du record |
21,4 19.01.07 |
23,1 23.02.20 |
26,4 24.03.1994 |
29,3 27.04.12 |
35,2 22.05.22 |
40,6 28.06.19 |
39,4 31.07.17 |
40,9 23.08.23 |
34 04.09.16 |
31,9 07.10.09 |
23,1 07.11.15 |
19,3 30.12.21 |
40,9 2023 |
Précipitations (mm) | 70,6 | 51,4 | 62,1 | 82,4 | 86,7 | 69,4 | 61,8 | 66,9 | 97,5 | 98,1 | 114,2 | 78 | 939,1 |
Au , Die est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Die, une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[15],[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Die, dont elle est la commune-centre[Note 1],[16]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (67,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,4 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), terres arables (8,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7 %), prairies (5,4 %), zones urbanisées (3,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Site Géoportail (carte IGN)[1] :
Le plan d'urbanisme en cours prévoit l'agrandissement de la zone d'activité économique de Chamarges, située à l'ouest de la ville[20].
La commune est accessible par la route départementale 93 (aussi appelée route des Alpes ou de Gap) ; au nord par la RD 518 depuis Villard-de-Lans, La Chapelle-en-Vercors et le col de Rousset. Côté Gapençais, à l'est, l'accès se fait à partir de la RD 1075 reliant Sisteron à Grenoble (Lus-la-Croix-Haute).
À l'ouest, côté vallée du Rhône, la sortie d'autoroute la plus proche est la sortie 16 Loriol-sur-Drôme de l'A7, à Loriol.
La gare de Die est située sur la ligne de Livron à Aspres-sur-Buëch et est desservie par[21],[22],[23] :
La commune est desservie par deux lignes de bus régulières, ainsi que par un service de bus à la demande pour les vallées du Diois, non desservies par une ligne régulière :
Une nouvelle ligne sera prochainement mise en service : Vallée de Quint - Romeyer - Die[21].
La commune dispose d'un héliport (à Chamarges)[1].
La commune de Die a été touchée par des tremblements de terre d’intensité V sur l’échelle MSK en 1835 et en 1963[25].
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[26] :
Le nom de la ville dérive du latin dea « déesse ». Il s'agit de la déesse gauloise Andarta.
Die, Diá en occitan vivaro-alpin, tire son nom du culte de la déesse voconce Andarta qui fut adoptée par les Romains[27].
Dès l'âge néolithique, la présence d'un habitat est attesté, notamment grâce aux fouilles de Chanqueyras[réf. nécessaire].
Une grande statue-menhir gravée accompagnée de deux petits menhirs, découverts près de la coopérative viticole (actuellement conservés au musée de Die), attestent également de la présence de populations[31],[32]. Il s'agit de la plus ancienne statue-menhir connue à ce jour en France, et peut-être en Europe[33].
Les vestiges de l'âge du Bronze final ont été observés à La Roche de Marignac[34].
Quelques tessons ont été retrouvés à Chandillon[35].
Une première agglomération semble s'implanter au début de l'époque romaine sur un petit col surplombant la Drôme et le franchissement du vallon de Meyrosse, au carrefour entre la vallée et la voie menant au Trièves. De nombreux indices montrent l'extension de l'urbanisation au Ier siècle[réf. nécessaire].
IIe siècle : la ville de Die compte de nombreux monuments. Capitale des Voconces, elle remplace Luc-en-Diois dans cette fonction. Le titre de colonie (colonia Dea Augusta Vocontiorum) lui est décerné vers la fin du IIe siècle ou dans le courant du IIIe siècle. La ville devient un centre important du culte de Cybèle (attesté par sept inscriptions tauroboliques)[réf. nécessaire].
Nombreuses découvertes gallo-romaines : statues, bijoux, monnaies, stèles, inscriptions, et trois autels tauroboliques (MH) du IIIe siècle[36].
Entre 285 et 305, alors que l'empire montre des signes de faiblesse, la ville s'entoure d'un rempart qui protège une surface urbanisée de 25 hectares. La région est en crise et certains quartiers périphériques sont déjà abandonnés. Le rempart de Die est long de deux kilomètres environ. Lors de l'édification, des fragments de monuments antiques sont réemployés.
La ville avait deux portes principales : la porte Saint-Pierre, démolie en 1891, à l'ouest, et la porte Saint-Marcel à l'est. Lors de la construction du rempart, un arc monumental du IIe siècle a été démonté pierre par pierre pour être réinséré dans la fortification du IVe siècle.
L'axe reliant les deux portes peut être considéré comme étant le decumanus. Le cardo, s'il existe, n'a pas été localisé.
Une route vers Grenoble passait par le massif de Glandasse (sud du Vercors) pour aboutir à Chichilliane. Sur ce plateau ont été retrouvés les fronts de taille de carrières de pierres extraites puis amenées à Die par le Pas de Chabrinel[réf. nécessaire].
325 : Le premier évêque attesté est Nicaise. Il est le seul représentant des églises des Gaules au Premier concile de Nicée. Le diocèse sera réuni en 1276 à celui de Valence, puis à nouveau distinct de ce dernier à la fin du XVIIe siècle, avant d'être supprimé à la Révolution[réf. nécessaire].
XIe siècle : Die passe sous la suzeraineté des empereurs germaniques puis des évêques de Die[36].
XIIIe siècle : le territoire de Die est composé de six paroisses : Notre Dame, Le Château, Saint-Marcel, Saint-Maurice, Saint-Pierre, Justin (voir ces noms)[26].
XIVe siècle : le territoire de Die intégré au fief du Valentinois est rattaché au royaume de France en 1316[37]. Ce territoire n'est plus composé que d'une paroisse, celle de la cathédrale Notre-Dame. Elle est desservie par deux curés. Elle aura, pendant quelque temps, pour annexe, l'église Saint-Jean, exclusivement destinée aux enfants[26].
XVe siècle : Die est rattachée au domaine royal[36]. Le , la ville de Die obtient la confirmation d'anciens privilèges, par lettres patentes du roi Louis XI (1423-1461-1483)[38]. 1474 (démographie) : 236 familles roturières, huit familles nobles, 11 exempts ou francs archers et 33 ecclésiastiques[26]. Die est ravagée pendant les guerres de Religion[36].
1604 : l'Académie protestante de Die est fondée. Elle sera supprimée par le conseil du roi le [39].
1629 (4 mai) : après la bataille du Pas de Suse, le roi Louis XIII, accompagné du cardinal de Richelieu, fait étape avec ses troupes à Die. Il lui sera offert, pour l'occasion, deux charges de vins de muscat[40].
Avant 1685 : avant la révocation de l'édit de Nantes, les protestants avaient à Die une académie qui, fondée en 1604 par les synodes du Dauphiné, comprenait une chaire de théologie, une d'hébreu, deux de philosophie et une d'éloquence. Il s'y distribuait chaque année un prix connu sous le nom de prix Marquet[26].
1685 : après la révocation de l’Édit de Nantes, les protestants qui restent dans le pays se cachent afin de pratiquer leur culte au Désert ; ceux qui sont pris sont condamnés aux galères. De 1685 à 1787, date de l'édit de tolérance, 418 habitants de Die sont ainsi persécutés[41].
1688 (démographie) : 4 100 habitants[26].
Avant 1790, Die était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Crest et le siège d'un évêché, d'un bailliage, d'un gouvernement militaire et d'une maîtrise des eaux et forêts.
Die était en outre une des dix villes du Dauphiné, dont les consuls siégeaient à la tète des députés du tiers état, dans les États généraux de cette province, et faisaient partie de la commission chargée d'assister le Procureur des États dans l'intervalle des sessions[26].
Le mandement de Die ne comprenait autrefois que la partie de la commune de ce nom qui est sur la rive droite de la Drôme, la partie de la rive gauche ayant formé jusqu'au XVe siècle les paroisse et mandement de Justin et, jusqu'à la Révolution, une seigneurie distincte de celle de Die[26].
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[42] :
Ancienne abbaye de l'ordre de Cîteaux (de la dépendance de Bonnevaux) fondée vers 1188. Elle a été ruinée pendant les guerres de Religion mais le titre a subsisté jusqu'à la Révolution. L'abbé de Valcroissant était seigneur temporel du lieu et décimateur dans la paroisse de la Chaudière[42].
En 1790, Die devient le chef-lieu d'un district comprenant les cantons de la Chapelle-en-Vercors, Châtillon-en-Diois, Die, la Motte-Chalancon, Luc-en-Diois, Lus-la-Croix-Haute, Pontaix, Saint-Julien-en-Quint, Saint-Nazaire-le-Désert et Valdrôme. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait le chef-lieu d'un arrondissement, comprenant les cantons de Bourdeaux, la Chapelle-en-Vercors, Châtillon-en-Diois, Crest-Nord, Crest-Sud, Die, la Motte-Chalancon, Luc-en-Diois et Saillans[26].
Le diocèse de Die comprenait avec trois cantons du département de l'Isère, l'arrondissement de Die, moins les communes du canton de Crest-Nord qui sont au couchant des montagnes de la Raye, et la plus grande partie du canton de Crest-Sud, plus le canton de Dieulefit et quelques communes des cantons de Grignan et de Nyons (voir introduction du dictionnaire)[26].
La commune va souffrir des exactions allemandes[43].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire | ||||
1790 | 1799 | ? | ||
1799 | 1801 | François-René Reboul[44][source insuffisante] | nommé par arrêté préfectoral du 28 germinal an VIII | |
1801 | 1804 | monsieur Lamorte-Félines fils[44] | 22 messidor an IX au 2 fructidor an XII | |
1804 | 1806 | ? | ||
1806 | 1815 | Calixte Gueymard de Roquebeau[44] | nommé en 1806 et suspendu le 26 avril 1815 | |
1815 | 1817 | ? | ||
1817 | 1819 | Jean-Pierre Chevandier[44] | ||
1819 | 1822 | Étienne Delamorte-Félines[44] | ||
1822 | 1823 | Louis Long[44] | ||
1823 | 1829 | François-René Chevandier de Valdrome[44] | ||
1830 | 1832 | Paul Jean-Pierre Jullien[44] | ||
1832 | 1838 | Pierre Plan[44] | ||
1838 | 1848 | Adrien Joubert[44] | ||
1848 | 1849 | Frédéric Coursange[44] | mort en cours de mandat | |
1849 | 1851 (dissolution) |
Fortuné Lagier de Vaugelas | ||
1851 | 1852 | Adrien Joubert[44] | ||
1853 | 1870 | Émile Laurens[44] | ||
1870 | 1876 | Ernest Joubert[44] | ||
1876 (élection ?) |
1876 | Auguste Audriffret[44] | ||
1876 (élection ?) |
1877 | Ernest Joubert[44] | ||
1878 | 1878 | Louis Coursange[44] | ||
1878 (élection ?) |
1885 | Félix Germain[44] | ||
1885 (élection ?) |
1894 (révocation) |
Adolphe Ferrier[44] | ||
1894 (élection ?) |
1896 | Auguste Barnaud[44] | ||
1896 | 1909 | Joseph Reynaud[44] | ||
1909 (élection ?) |
1913 | Auguste Daspres[44] | ||
1914 | 1918 | Auguste Simon[44] | ||
1918 (élection ?) |
1922 | Paul Coursange[44] | ||
1923 (élection ?) |
1935 | Amédée Rousset[44] | ||
1935 | 1940 | Jules Plan[44] | ||
1941 (élection ?) |
1942 | Marie Tardif[44] | ||
1942 (élection ?) |
1944 | Maurice Vérillon[44] | ||
1944 | 1944 | Jules Plan[44] | ||
1945 | 1946 | Charles Lambert[44] | ||
1946 (élection ?) |
1947 | Élie Brochier[44] | ||
1947 | 1974 | Maurice Vérillon[44] | SFIO puis PS | conseiller général du canton de Die (1949-1979), sénateur de la Drôme (1959-1980) |
1974 (élection ?) |
1989 | Marcel Bonniot[44] | PS | député suppléant de Rodolphe Pesce (1978-1986) |
1989 | 1995 | Jean-Pierre Rambaud[44] | PCF | conseiller général du canton de Die (1979-1992 et 1998-2004) |
1995 | 2008 | Isabelle Bizouard[44] | apparentée PS | conseillère générale du canton de Die (1992-1998) |
2008 | 2014 | Georges Berginiat | DVD | |
2014 | 2020 | Gilbert Tremolet | MoDem[45] | retraité |
2020 | En cours (au 12 décembre 2020) |
Isabelle Bizouard[46][source insuffisante] | DVG |
La ville de Die est jumelée avec cinq villes[47] :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[49].
En 2021, la commune comptait 4 803 habitants[Note 2], en évolution de +4,96 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2015 | 2020 | 2021 | - | - | - | - | - | - |
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4 576 | 4 770 | 4 803 | - | - | - | - | - | - |
Plusieurs services publics sont présents sur la commune[52] :
La Maison de services au public du Diois regroupe plusieurs services (Caf, Msa, Conciliateur de justice, Défenseurs des droits, etc.)[53].
Les élèves de Die (la commune relève de l'académie de Grenoble) commencent leurs études au groupe scolaire public Chabestan-Sermant, composé d'une école maternelle[54] (5 classes pour 115 enfants) et d'une école élémentaire[55] (13 classes pour 283 enfants).
L'école primaire privée Notre-Dame dispose de quatre classes (99 élèves)[56].
La commune dispose d'un collège et d'un lycée[57] - lycée du Diois[58]. Le collège propose une option cirque (unique en France). Le lycée propose une section Sport-Nature.
Die dispose aussi de deux centre de formations pour adultes : le Greta Viva5 et le CFPPA de Die (centre de formation agricole - singularité : agroécologie)[59].
La commune possède un hôpital public[60].
À la suite de la fermeture des services de maternité et de chirurgie de l'hôpital du centre-ville, l'Agence régionale de santé (ARS) prévoit la construction d'un nouvel hôpital sur zone agricole en périphérie[61].
La commune possède un complexe sportif[36].
En 1992 : vignes, lavandes, arbres fruitiers, céréales, bovins, ovins, caprins[36].
La Cave coopérative Clairette de Die est le plus gros employeur du Diois ; elle a adopté le nom de marque « Jaillance »[70].
La commune dispose d'une zone d'activité économique, à l'ouest de la ville, la ZAE de Chamarges[20].
Die, accrochée dans les années 1960 et 1970 à ses petites industries déclinantes (meuble et chaussure) a raté le tournant historique du tourisme de masse[réf. nécessaire].
Aujourd'hui, Die bénéficie d'un tourisme estival important, populations nordiques et étrangères (Pays-Bas, Belgique) résidant essentiellement dans les campings de la vallée de la Drôme[réf. nécessaire].
Le tourisme hivernal est composé de visiteurs régionaux. Il concerne le ski (championnat de France de ski Handisport), la randonnée en raquettes, les courses de chiens de traîneaux (compétition internationale de l'Alpirush) à la station de ski du col de Rousset (située dans le Massif du Vercors, à 1 300-1 700 mètres)[réf. nécessaire].
Die souffre de précarité avec 40 % de ses habitants vivant au sein d'un ménage à «bas revenus». De nombreuses associations activent dans la ville permettent de pallier en partie les négligences de l’État[71].
Un coin de la place de l’Évêché est appelé « place de la comtesse » ou même « la comtesse », utilisé comme repère dans la ville[75]. Ce nom vient du buste de la comtesse Béatrice de Die, œuvre de Jeanne Royannez (contrairement à ce qu’indique le panneau installé par la municipalité sur le mur de l’évêché et qui comporte de nombreuses erreurs[76]), buste exposé en 1887 au salon de l’Union des femmes peintres et sculpteurs[77]. La ville de Die en fait l’acquisition en 1888[78] et le buste de la comtesse est inauguré le 10 août 1888 au cours d’une virée estivale des Félibres et du groupe La Cigale (nom de la Société des Méridionaux de Paris). Sont présents le député-maire Maurice-Louis Faure, président de la Cigale, et le maire de Die, Joseph Reynaud, tous deux radicaux-socialistes[79]. Le buste en bronze est installé sur une fontaine[75] et sauvé du programme de récupération des métaux non-ferreux pendant la Seconde Guerre mondiale par une personne anonyme[80]. L’époux de la sculptrice, Clovis Hugues, est lui aussi cigalier[81]. Le monument est régulièrement taggé ou vandalisé[82]. Il est à la fois un symbole occitan et un hommage à une femme, mais cet hommage à une poétesse par une sculptrice est surtout une affaire d’hommes, éloignés des préoccupations des Diois ruraux de l’époque. Cette mise en avant d’une femme de la classe privilégiée est un témoin du rapport que les citoyens entretiennent avec leurs institutions[83]. Elle conduit Kate Fletcher à se poser les questions de qui, quelles valeurs, quelles idées sont ici commémorées, défendues ?[84]
En 1891, les armoiries de la ville de Die étaient : De gueules au château surmonté de trois tourelles d'argent[26].
Les armes se blasonnent ainsi : De gueules au château de trois tours d'or, maçonné, ouvert et ajouré de sable.[99] |
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