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peintre, dessinateur et lithographe français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Alexandre Joseph Michel François Debelle, né à Voreppe (Isère) le et mort le à Grenoble, est un peintre, dessinateur et lithographe français.
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Alexandre Debelle, de son vrai nom De Belle[1], est né à Voreppe, dans l'Isère, le [2] dans une famille de noblesse de robe et de militaires bonapartistes : son père, Joseph Guillaume Debelle (1779-1816), capitaine de l'Armée impériale, a défendu Voreppe contre les Autrichiens en 1814 lors de la campagne de France, ses quatre oncles sont des généraux de Napoléon[1]. À la mort de son père, c'est son oncle Alexandre, César Alexandre Debelle, baron de Gachetière, qui devient son tuteur.
Il étudie le droit à la faculté de Grenoble. En 1830, il décide de se consacrer à la peinture. Il est formé à Grenoble par Benjamin Rolland, conservateur du musée. Essentiellement paysagiste, il se consacre aux paysages naturels et architecturaux de son environnement, le Dauphiné. Ses travaux lithographiés et publiés donneront Le Guide du voyageur à la Grande Chartreuse (1836), l’Album du Dauphiné (quatre volumes, 1835-1839), l’Album d'Uriage (1849), Uriage et ses environs, guide pittoresque et descriptif (1850).
Adulte, Alexandre Debelle, s'installe à Paris et s'inscrit dans l’atelier du peintre Antoine Gros puis de Camille Roqueplan. En 1832, il tente sans succès d'entrer à l'École des Beaux-Arts de Paris. Il retourne dans le Dauphiné et participe au salon de Grenoble et enseigne son art à l'école municipale de Grenoble[1].
De 1837 à 1848 il expose dans des salons de Paris dont celui du Louvre. Dans ce laps de temps il est revenu vivre à Paris.
En 1853, il devient conservateur du musée de Grenoble dans l'ancien collège des Jésuites et le restera jusqu'en 1887, date à laquelle Jules Bernard lui succède. Il y fait entrer des artistes dauphinois comme Jacques Gay, Jean Achard, Henri Blanc-Fontaine, Diodore Rahoult et Théodore Ravanat. En 1870, il organise le déménagement du musée pour un nouveau bâtiment situé place de la Constitution[3], le musée-bibliothèque.
D'abord paysagiste, Debelle se tourne très vite (1839) vers la peinture d'histoire. Républicain et bonapartiste, il illustre la Révolution depuis ses tout débuts et l'Empire : Entrée de l'Empereur à Grenoble, le (1840), L'assemblée des trois ordres du Dauphiné au Château de Vizille le (1853), La Journée des Tuiles en 1788 à Grenoble (1890),
Il réalise aussi de la peinture religieuse, tableaux et peintures murales : église Saint-Louis-en-l'Île de Paris, Chapelle Blanchet à Rives, église Saint-Jean-Baptiste de Vif…
Entre 1870 et 1880, il exécute gracieusement, en hommage à sa ville natale, les peintures dans la nouvelle église Saint-Didier de Voreppe, ainsi que les cartons pour les vitraux.
Il meurt le à Grenoble[4] et est inhumé à Voreppe, dans l'ancienne église romane.
Ouvrages illustrés :
Autres ouvrages :
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