catégorie de danses assimilées à la culture hip-hop De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La danse hip-hop est une appellation générique qui désigne diverses danses assimilées à la culture hip-hop, principalement exécutées sur de la musique hip-hop et marquées notamment par une pratique dans la rue. Elle regroupe entre autres le breaking, le locking, la house(en), le popping, créés dans les années 1970 et popularisés par les dance crews(en) aux États-Unis.
La danse hip-hop est une vaste catégorie regroupant différentes danses issues de la culture hip-hop. Les premiers styles développés dans les années 1970 sont l'uprock(en), le breaking et les funk styles(it)[1]. Le breaking est lancé dans le Bronx, à New York, et incorpore des danses populaires dans les communautés afro-américaines et latino-américaines des années 1960 et du début des années 1970[2]. Au départ, il s'inspire du titre Get on the Good Foot(en) de James Brown, sorti en 1972[3],[4].
Le toprock s'inspire de l'uprock[5] lancé à Brooklyn, New York[6],[7]. L'uprock ressemble au toprock, mais semble plus agressif de par ses gestes[8]. En 1973, DJ Kool Herc invente le break beat[9],[10]. Un break beat est l'interlude rythmé et musical d'une chanson passée en boucle. Kool Herc faisait ceci afin que les danseurs présents à ces soirées puissent montrer leurs capacités[10]. Les mots b-boy et b-girl signifient break-boy et break-girl; les b-boys et b-girls dansent lors d'un break[10]. Ils s'inspirent des arts martiaux[11] et de la gymnastique.
Les danses hip-hop ont en commun leur très grande musicalité (l'objectif est de marquer un maximum d'accents sur la musique jusqu'à traduire en chorégraphie la musique), et le contraste entre des mouvements lents et maîtrisés et des mouvements brusques, le tout souvent ponctué par des arrêts brusques, les "hits"[12].
(en) «Breakdancing, Present at the Creation», NPR.org, (consulté le ) : «'When you're dealing with the b-boys and b-girls, you can take it... straight back to the Godfather of Soul,' says DJ Afrika Bambaataa, who owns a place in the same musical lineage, as the Godfather of Hip Hop. He says that the song "Get on the Good Foot" inspired crowds to imitate the singer's dance moves.».
(en) Chang 2006, p. 20. "Toprockin's structure and form fuse dance forms and influences from uprocking, tap, lindy hop, James Brown's "good foot," salsa, Afro-Cuban, and various African and Native American dances."
(en) Chang 2006, p. 21. "The structure was different from b-boying/b-girling since dancers in b-boy/b-girl battles took turns dancing, while uprocking was done with partners."
Mickey Hess, Icons of hip hop: an encyclopedia of the movement, music, and culture, vol.1, Westport, Greenwood Press, , 291p. (ISBN978-0-313-33903-5 et 0-313-33903-1), Jamaican American DJ Kool Herc creates the beak beat by isolating the most exciting instrumental break in a record and looping that section so that the break played continuously.
(en) Chang 2006, p. 19. DJ Kool Herc, originally from Jamaica, is credited with extending these breaks by using two turntables, a mixer and two of the same records. As DJs could re-cue these beats from one turntable to the other, finally, the dancers were able to enjoy more than just a few seconds of a break! Kool Herc also coined the terms 'b-boy' and 'b-girl' which stood for 'break boys' and 'break girls.' At one of Kool Herc's jams, he might have addressed the dancers just before playing the break beats by saying, 'B-Boys are you ready?! B-Girls are you ready?!' The tension started to mount and the air was thick with anticipation. The b-boys and b-girls knew this was their time to 'go off!'.