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pasteur français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Daniel Atger, né le à Intres et mort le à Paris 16e, est un pasteur protestant français. Il est aumônier protestant dans le maquis du Vercors en et président de la Cimade de 1968 à 1970.
Daniel Atger naît en Ardèche, dans une famille pastorale : son père Georges Atger est pasteur, son arrière-grand-père, Thomas Arbousset, est missionnaire au Lesotho, avec Eugène Casalis, puis à Tahiti où le rejoint son gendre, Émile Atger, grand-père paternel de Daniel Atger[1].
Daniel Atger passe son enfance à Tournon puis à Grenoble où il fait ses études secondaires au lycée Champollion. À Grenoble, il est membre de la « Fédé » et, sous l'influence de Charles Westphal, pasteur à Grenoble depuis 1939, découvre le barthisme, l'Église confessante allemande et décide de devenir pasteur[1]. Il commence ses études à la faculté de théologie protestante de Montpellier en 1940, et prépare une licence de philosophie à la faculté des lettres[1].
À l'automne 1943, il est desservant pastoral de Valréas, puis est pasteur du maquis du Vercors en [2],[3]. Durant la campagne d'Allemagne, il est aumônier de la 1ère armée. Il est ensuite aumônier militaire en Indochine en 1946-1947[1]. Il achève ses études de théologie à Montpellier et soutient sa thèse de baccalauréat. En 1949, il épouse Nancy Fallot, nièce du pasteur Tommy Fallot, elle-même membre du mouvement Jeunes Femmes puis secrétaire générale du musée du protestantisme dauphinois du Poët-Laval[4].
Il est nommé pasteur à Dieulefit en , puis à Lyon, de 1957 à 1958. Il est président de la région Rhône-Alpes de l'Église réformée de France (ERF) de 1958 à 1970. Il participe au groupe œcuménique des Dombes de 1957 à 1987. En 1970, il rejoint la paroisse de Passy-Annonciation, à Paris. Il est président de la Cimade de 1969 à 1971, membre du conseil national de l'ERF de 1968 à 1977, et représentant de l'ERF au conseil de la Fédération protestante de France de 1970 à 1973[1]. Il meurt en 1988 à Paris[5] et est inhumé à Dieulefit[1].
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