Corenc
commune française du département de l'Isère De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Corenc [kɔʁɑ̃] est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes à proximité de Grenoble.
Corenc | |||||
Au premier plan La Tronche et en arrière-plan le bas de Corenc. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | Grenoble | ||||
Intercommunalité | Grenoble-Alpes Métropole | ||||
Maire Mandat |
Jean-Damien Mermillod-Blondin 2020-2026 |
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Code postal | 38700 | ||||
Code commune | 38126 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
4 139 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 637 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 12′ 44″ nord, 5° 45′ 05″ est | ||||
Altitude | 467 m Min. 221 m Max. 1 328 m |
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Superficie | 6,5 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Grenoble (banlieue) |
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Aire d'attraction | Grenoble (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Meylan | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | www.ville-corenc.fr | ||||
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La prononciation de Corenc se rapproche de Coran, et non comme on l'entend quelquefois, Corin ou Corinque (prononciation en API : [koʁɑ̃]). Ses habitants sont appelés les Corençais et Corençaises.
Corenc a été une cité très agricole, viticole, couverte de pâturages, et boisée sur les flancs du mont Rachais et du mont Saint-Eynard qui la dominent. Le terrain est une zone marneuse, ou marno-calcaire, donc sujette aux glissements et éboulements. La commune est marquée par les rochers.
L'altitude de la commune va de 230 mètres (église Sainte-Thérèse) à 1 328 m (fort du Saint-Eynard), le village se situant à 530 m (église Saint-Pierre).
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 19,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 314 mm, avec 9,5 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Grenoble - Lvd », sur la commune du Versoud à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 981,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
La Vence est le principal cours d'eau de la commune, elle délimite la commune au nord, au-delà du col de Vence. Le Charmeyran est un cours d'eau qui naît sur les pentes du Rachais, et qui délimite la commune à l'est (Vallon du Goutey) jusqu'à la Croix de Montfleury. Son principal affluent, le Goûtey, naît sur le territoire communal.
Le territoire de Corenc est constitué d'une terre marno-calcaire, sujette aux éboulements ou aux glissements de terrain. La commune est classée en risque de sismité 1B.
La commune se compose de plusieurs hameaux : les Batteries (plus haut hameau de la commune à plus de 800 m d'altitude), Bouqueron (château et ancien couvent, actuellement collège privé le Rondeau de Montfleury), Corenc Village (Souberthaud, la Tour des Chiens et Malanot), Corenc Montfleury (de la Croix de Montfleury au Bachais), Vence (sur la route de La Frette, au pied des Ecoutoux, en bordure de la Vence) et le Bret (en contrebas de la route du Sappey).
Le village est traversé par la D 512, qui relie Grenoble à Saint-Pierre-de-Chartreuse. Les principales voies routières de la commune sont l'avenue de l'Eygala, l'avenue du Grésivaudan, la route de Chartreuse (D 512).
Au bas de Corenc on trouve plusieurs aménagements de pistes cyclables, notamment le long des avenues de l'Eygala ou du Grésivaudan. Le reste de la commune est dépourvu de voies cyclables.
La commune est desservie par les Transports de l'agglomération grenobloise avec les lignes 16, 41 et 62, cette dernière ayant son terminus au musée de Grenoble.
Au , Corenc est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Grenoble[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant 38 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[8],[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[9]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (56,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50 %), zones urbanisées (33,5 %), zones agricoles hétérogènes (16,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,4 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La commune de Corenc est divisée en deux parties : Corenc le Haut et Corenc le Bas.
En haut de Corenc (Corenc Village), l'agriculture est encore très présente, malgré une urbanisation toutefois relativement peu dense (contrairement au bas de Corenc) mais active, mais la vigne s'y fait rare alors qu'elle occupait une place importante jusque dans les années 1960 dans l'agriculture de la commune (flancs du Rachais en particulier).
En bas de Corenc, au contraire, ne connaît plus d'activité agricole et est assez urbanisé depuis les années 1950, 1960 et 1970, en particulier. Ici il y a surtout des pavillons ou des villas récents ou peu anciens malgré la présence d'anciennes fermes.
Quartier ancien de Corenc, réuni autour d'une place que domine l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul du XIXe siècle. On y trouve de vieilles fermes ou des petites maisons anciennes, mais aussi beaucoup de villas récentes. Surnommé « le domaine » par Sebastien Lord, ancien seigneur de la contrée au début du XVIIe siècle du fait de sa position dominante sur la vallée du Grésivaudan.
Ce quartier se compose principalement de petits pavillons construits dans les années 1950, 1960 ou 1970 ; mais aussi de villas cossues des années 1930.
Il s'agit ici de villas récentes plus cossues comme celles qui bordent l'avenue de la Foy ou le chemin des Sayettes ; ou bien de maisons bourgeoises du début du siècle ou des années 1930 ; ou encore des anciennes fermes.
Ce quartier se compose de deux hameaux anciens : Bouquéron et Malanot, où se trouvent des maisons ou des fermes parfois anciennes ; mais l'on trouve aussi des villas plus récentes, comme il y en a chemin de Malanot ou chemin Saint-Bruno, et parfois de lotissements.
Vence est un hameau se trouvant assez éloigné des quartiers urbanisés de Corenc, en milieu rural et agricole, au-delà du col de Vence. On trouve ici des vieilles fermes et de rares villas récentes. C'est l'endroit le moins urbanisé de Corenc.
Les Batteries est le plus haut quartier de Corenc, bien qu'il s'agirait d'un hameau. Il est moyennement urbanisé. On y trouve des vieilles fermes ou les maisons du hameau, mais aussi de villas récentes.
Quartier à l'urbanisation tardive, Bâtonnière s'étire principalement le long du chemin du même nom, bordé par des villas récentes et quelques vieilles fermes. Le milieu agricole et rural est assez présent.
L'ensemble du territoire de Corenc est situé en zone de sismicité no 4, comme l'ensemble des communes de l'agglomération grenobloise[13].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 4 | Sismicité moyenne | accélération = 1,6 m/s2 |
Dans des écrits anciens, on trouve Correnum, daté de l'an 732, et Corenes au XIe siècle, ainsi que plus récemment Coren, Corentz, et Courenc, comme cela est gravé sur une borne installée avenue de l'Eygala.
Corenc tire son nom de kor, mot pré-indo-européen[Quoi ?] dont le sens est incertain[évasif], auquel s'ajoute le suffixe ligure bien identifié -enc. Dans son livre sur L'origine du nom des communes du département de l'Isère[15], André Plank écrit que Corenc signifie « le lieu où la vue s'étend au loin ».
À la fin du XIXe siècle, sa position géographique (proximité de Grenoble, orientée au sud mais à l'abri des vents et en hauteur, bénéficiant d'un micro-climat, Le Petit Nice), a attiré les riches familles qui souhaitaient fuir la chaleur estivale de Grenoble. Les Bouchayer (turbines électriques), les Balthazar (chaux) ou les Cartier-Millon (pâtes Lustucru) ont ainsi acheté ou fait construire des résidences principales ou secondaires dans la commune[16].
Il y a peu d'industries à Corenc, hormis quelques entreprises, la commune étant essentiellement résidentielle. L'agriculture occupe une part faible de l'économie communale.
La commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[17],[18].
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 57 137 €, ce qui plaçait Corenc au 65e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole.
En 2006, 1461 actifs résidaient dans la commune de Corenc. Il y a 1077 emplois en 2006, contre 905 en 1999. 85 % des actifs résidant à Corenc travaillent dans une autre commune. 220 personnes résident et travaillent dans la commune de Corenc.
Le taux de propriétaires dans la commune de Corenc est de 70,9 %[19].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données antérieures à 1791 ne sont pas encore connues. | ||||
1791 | 1793 | Jean Roulet | Nommé par le préfet | |
1793 | 1808 | François Joubert | ||
1808 | 1815 | Gaspard Jean Bertier | Nommé par le préfet | |
1815 | 1830 | Claude Tivolier | Nommé par le préfet | |
1830 | 1831 | Charles Pierre Baratier | Nommé par le préfet | |
1831 | 1843 | Pierre Clot | Nommé par le préfet | |
1843 | 1848 | Henri Mathieu Girard | ||
1848 | 1848 | Benoît Marie Jouvin | ||
1848 | 1870 | Jean Pilot-de-Thorey | ||
1870 | 1879 | Félix Armand Rey | Nommé par le préfet | |
1879 | 1882 | Denis Ricoud | ||
1882 | 1884 | Jean Leyssieux | ||
1884 | 1888 | Claude Gras | ||
1889 | 1892 | Jean Bois | ||
1892 | 1900 | Marius Ricoud | ||
1900 | 1919 | Jean Freyne | ||
1919 | 1934 | Charles Pajon | ||
1934 | 1944 | Louis Noiray | ||
1944 | 1952 | Henri Bertrand | ||
1952 | mai 1953 | Édouard Chavasse | ||
mai 1953 | mars 1965 | Louis Noiray | ||
mars 1965 | 1968 | Jacques Chatelin | ||
1968 | mars 1971 | Édouard Chavasse | ||
mars 1971 | juin 1995 | Robert Magnin | UDF-DVD | |
juin 1995 | mai 2013[20] | Jean-Pierre Vicario | UMP | |
juin 2013[21] | En cours | Jean-Damien Mermillod-Blondin | DVD puis UDI | Avocat |
Au second tour de l'élection présidentielle de 2007, le candidat Sarkozy était arrivé en tête avec 62 % des suffrages exprimés et la candidate Royal avait obtenu 38 %. Au premier tour de ces mêmes élections, les autres candidats avaient obtenu : Bayrou, 26 % et Le Pen 3 %. Au second tout de l'élection présidentielle de 2012, Nicolas Sarkozy obtient 58,9 % des suffrages exprimés, contre 41,1 % à François Hollande. Au premier tour, les autres candidats avaient obtenu : François Bayrou 12,9 % et Jean-Luc Mélenchon 7,6 %.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[23].
En 2021, la commune comptait 4 139 habitants[Note 4], en évolution de +3,99 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2017 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
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4 013 | 4 139 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de Corenc se compose de 52 % de femmes et de 48 % d'hommes.[Quand ?] Corenc est la 2678e commune française par le nombre de ses habitants.[Quand ?]
La commune de Corenc dépend de l'académie de Grenoble.
Corenc abrite un des forts de la ceinture fortifiée de Grenoble : le fort du Bourcet.
La commune fait partie du parc naturel régional de Chartreuse. On peut admirer le panorama sur la vallée du Grésivaudan et sur la chaîne de Belledonne. Par très beau temps, depuis Corenc le Haut (le Mollard), en peu en dessus du Fort du Bourcet, on peut apercevoir le mont Blanc et le Grand Arc (entre les vallées de la Tarentaise et de la Maurienne, sur la rive gauche de la Combe de Savoie)
Les armes de Corenc se blasonnent ainsi : |
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