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chanteuse française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Cora Vaucaire est une chanteuse interprète française née Geneviève Collin le à Marseille et morte le à Paris 15e[1],[2].
Surnom | La Dame blanche de Saint-Germain-des-Prés |
---|---|
Nom de naissance | Geneviève Marguerite Collin |
Naissance |
Marseille (France) |
Décès |
(à 93 ans) 15e arrondissement de Paris |
Activité principale | chanteuse, interprète |
Genre musical | chanson française, poésie |
Années actives | 1941-1999 |
Surnommée par le journaliste Maurice Ciantar[3] la « Dame blanche de Saint-Germain-des-Prés », elle s'est également produite à ses débuts sous le pseudonyme de Michèle Dax[4].
Longtemps habituée à défendre les textes de Jacques Prévert sur scène (elle est la créatrice des Feuilles mortes[5]), elle s'est peu à peu imposée comme l'une des plus subtiles interprètes de la chanson française, faisant connaître Barbara à l'époque où celle-ci n'osait pas chanter ses propres textes (Dis, quand reviendras-tu ?, Attendez que ma joie revienne), Léo Ferré (Les Forains) ainsi que le québécois Raymond Lévesque (Quand les hommes vivront d'amour).
Défendant un répertoire sans concessions, elle reprend des chansons du Moyen Âge (La Complainte du Roy Renaud, Le Roi a fait battre tambour), crée La Complainte de la Butte dans le film French Cancan de Jean Renoir en 1955 et interprète Trois petites notes de musique dans le film Une aussi longue absence d'Henri Colpi sur un scénario de Gérard Jarlot et Marguerite Duras (Palme d'or au festival de Cannes 1961). Ce film l'oblige à sortir d'une période particulièrement sombre en lui faisant rassembler, en quelques heures, les forces qui lui restaient pour chanter avec réalisme la fameuse complainte alors que le film était déjà « bouclé » avec une autre interprète.
Elle chante des chansons du répertoire du café-concert : Harry Fragson (Je ne peux pas), Yvette Guilbert (Quand on vous aime comme ça), et reprend Le Temps des cerises ; elle chante L'Internationale devant des usines en grève.
Accueillie au Japon dans les années 1980, elle se produisait encore dans les années 1990 dans un dépouillement au sommet de son art : à l'Olympia en 1991, au Théâtre Déjazet (Théâtre Libertaire de Paris) en 1992, au théâtre de La Comédie des Champs-Élysées en 1997 et au théâtre des Bouffes-du-Nord en 1999. Elle a également chanté au festival du Marais en 1975 et 1981.
Il faut aussi souligner son interprétation de plusieurs autres chansons phares, telles que : Le Pont Mirabeau (poème de Guillaume Apollinaire, musique de Léo Ferré), Maintenant que la jeunesse (poème de Louis Aragon, musique de Lino Léonardi) ou L'Écharpe (paroles et musique de Maurice Fanon).
Elle était l'épouse du parolier Michel Vaucaire (1904-1980).
Elle est incinérée le au cimetière du Père-Lachaise[6].
Une rue du 18e arrondissement de Paris porte son nom (rue Cora-Vaucaire) en sa mémoire, ainsi qu'à Marseille (3e arr.).
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