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général français (1775-1783) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean-Baptiste-Donatien de Vimeur, comte de Rochambeau, né le à Vendôme et mort le à Thoré-la-Rochette (Loir-et-Cher), est un général français.
Jean-Baptiste-Donatien de Vimeur comte de Rochambeau | ||
Portrait du maréchal de Rochambeau peint en 1834 par Charles-Philippe Larivière. | ||
Surnom | Maréchal de Rochambeau | |
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Naissance | Vendôme (Royaume de France) |
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Décès | (à 81 ans) Thoré-la-Rochette (Loir-et-Cher, Empire français) |
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Origine | Français | |
Allégeance | Royaume de France Royaume de France |
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Arme | Cavalerie Infanterie | |
Unité | Archiac cavalerie
Régiment de La Marche Régiment d'Auvergne |
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Dignité d'État | Maréchal de France | |
Années de service | 1742 – 1792 | |
Commandement | Gouverneur de Villefranche
Commandant en chef de l'expédition particulière en Amérique mars 1780 Commandement militaire de l'Artois 1784 |
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Conflits | Guerre de Sept Ans Guerre d'indépendance des États-Unis Guerres de la Révolution |
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Faits d'armes | Siège de Maastricht (1748) Bataille de Krefeld (1758) Bataille de Kloster Kampen (1760) Bataille de Yorktown (1781) |
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Distinctions | Ordre du Saint-Esprit Ordre royal et militaire de Saint-Louis Ordre de Cincinnatus Grand croix de Saint-Louis décembre 1771 Chevalier des ordres du roi le 8 juin 1783 |
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Autres fonctions | Inspecteur général de l'infanterie française 7 mars 1761-février 1780 | |
Famille | Vimeur de Rochambeau | |
SHD 2 yd 256 | ||
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Il s'illustre à la tête du corps expéditionnaire français lors de la guerre d'indépendance des États-Unis (1775-1783). Il termine sa carrière militaire avec la dignité de maréchal de France.
Fils de Joseph Charles de Vimeur de Rochambeau, gouverneur de Vendôme, et de Marie-Claire Thérèse Bégon, gouvernante des enfants du duc d'Orléans, et petit-neveu de l'amiral François-César de Vimeur de Rochambeau, il était à l'origine destiné à l’Église et fut élevé au collège des Oratoriens de Vendôme puis par les jésuites au collège de Blois. Mais après la mort de son frère plus âgé, il devient cornette en 1742 au régiment de cavalerie de Saint-Simon devenue d'Archiac, et il sert en Bohême, en Bavière et sur le Rhin.
Il devint aide de camp de Louis-Philippe d'Orléans, et est bientôt cité dans l'armée pour sa bravoure et son habileté dans les manœuvres notamment dans la petite guerre, le renseignement et les missions de reconnaissance.
Nommé colonel du régiment de La Marche en 1747, il se distingue au siège de Maastricht en 1748, et devient le gouverneur de Vendôme en 1749. Après s'être distingué en 1756 lors de l’expédition de Minorque, en particulier lors du siège de Mahón, il est promu général de brigade dans l'infanterie et colonel du régiment d'Auvergne. En 1758, il combat en Allemagne, notamment à Krefeld, et reçoit plusieurs blessures à la bataille de Clostercamp le au cours de laquelle son action est décisive. Il est nommé maréchal de camp en 1761 et inspecteur de l'infanterie. Il est alors fréquemment consulté par les ministres pour des points techniques[1]. Rochambeau devient un expert militaire. La fonction d'inspecteur doit permettre au roi de pouvoir choisir parmi ce vivier les futurs généraux en chef de ses armées. Il est en conséquence reçu Grand Croix dans l'ordre royal et militaire de Saint-Louis le 9 décembre 1771[2].
En 1780, il est envoyé, avec le rang de lieutenant-général, à la tête de 6 000 hommes des troupes françaises pour aider les colons américains dirigés par George Washington contre les troupes britanniques.
Il débarque à Newport, Rhode Island le . Son armée est contrainte à l'inaction à cause du remboursement des frais engagés par les commissaires français Ethis de Corny et le Consul Holker. La disparition de ces fonds empêche l'armée de pouvoir s'équiper en train, voiture et charriots ainsi qu'en chevaux pour lancer une campagne. De plus, la présence de la Royal Navy devant Newport pendant tout l'automne et l'hiver nécessite de protéger la flotte française du chevalier de Ternay, bloquée par les Britanniques faisant relâche à la Narragansett.
Enfin, en , ses troupes peuvent quitter Rhode Island et, en marchant à travers le Connecticut, rejoindre Washington dans le comté de Westchester (État de New York). Leur première rencontre a lieu dans la commune de Mount Kisco, qui fait alors partie de celle de North Castle. Les deux armées établissent ensuite des camps dans la commune voisine de Hartsdale[3], où elles effectuent du au , des manœuvres communes ainsi que des reconnaissances armées vers Manhattan, que Washington veut reprendre aux Anglais. C'est lors de ce séjour à Hartsdale que Rochambeau parvient à convaincre Washington de ne pas attaquer l'île de Manhattan, trop bien défendue et trop difficile à attaquer ; il le décide à aller attaquer le général anglais Cornwallis qui, après avoir saccagé les Carolines avec ses troupes, vient de prendre ses quartiers d'hiver à Yorktown (Virginie).
Les deux armées lèvent le camp pour Yorktown, où elles arrivent en septembre. Elles font leur jonction avec les corps de troupes américaines commandées par La Fayette et reçoivent des renforts par la mer alors que la flotte française assure un blocus efficace. Un siège de plusieurs jours permet la victoire de Yorktown, forçant Charles Cornwallis à se rendre, le . Cette victoire scelle la fin de la guerre révolutionnaire américaine et permet l'indépendance effective des États-Unis d'Amérique.
Lors de cette campagne Rochambeau montre un excellent esprit, se plaçant entièrement sous le commandement de Washington et dirigeant ses troupes en tant qu'élément de l'armée américaine. Pour témoigner de sa gratitude, le Congrès le remercie, lui et ses troupes. Lors de son retour en France, il est honoré par Louis XVI, qui lui décerne l'ordre du Saint-Esprit et le fait gouverneur de Picardie et de l'Artois.
En 1789, il adopte les principes nouveaux, mais avec modération.
Une loi du lui confère le bâton de maréchal, quelques jours après sa nomination comme général en chef de l'armée du Nord. Il en dirige les premières opérations mais, contrarié dans ses plans par le ministre de la Guerre, le général Dumouriez, il en démissionne le et se retire dans sa ville natale.
Arrêté pendant la Terreur, il échappe de peu à la guillotine : il est libéré après la chute de Maximilien de Robespierre.
Il est pensionné par Bonaparte et meurt à Thoré-la-Rochette (Loir-et-Cher) en 1807.
Il épouse le , Jeanne-Thérèse Tellez d'Acosta, belle-sœur d'Étienne-Michel Bouret, avec laquelle il a un fils :
Figure | Blasonnement |
D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois molettes du même.[6] |
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