Chocques
commune française du département du Pas-de-Calais De Wikipédia, l'encyclopédie libre
commune française du département du Pas-de-Calais De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Chocques est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Chocquois.
Chocques | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Béthune | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane | ||||
Maire Mandat |
Yvon Massart 2020-2026 |
||||
Code postal | 62920 | ||||
Code commune | 62224 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Chocquois | ||||
Population municipale |
2 824 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 355 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 32′ 33″ nord, 2° 34′ 26″ est | ||||
Altitude | Min. 18 m Max. 70 m |
||||
Superficie | 7,95 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Béthune (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Béthune (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Béthune | ||||
Législatives | 9e circonscription du Pas-de-Calais | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
| |||||
Liens | |||||
Site web | chocques.fr | ||||
modifier |
La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et compte 275 327 habitants en 2021.
La commune se situe à 6 kilomètres à l'ouest de Béthune (chef-lieu d'arrondissement et aire d'attraction).
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :
La superficie de la commune est de 7,95 km2 ; son altitude varie de 18 à 70 m[1].
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].
La commune est traversée par quatre cours d'eau :
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 739 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lillers à 7 km à vol d'oiseau[11], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,5 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 2] :
Au , Chocques est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune[Note 3], une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[18],[19]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béthune, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[19]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (68 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,9 %), zones urbanisées (20,2 %), forêts (10 %), zones agricoles hétérogènes (9,8 %), prairies (3,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,4 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La commune est desservie par les routes départementales D 70 et D 943 reliant Saint-Omer et Lens et est proche (7 km) de la sortie no 6 de l'autoroute 26 reliant Calais à Troyes[23].
Sur la commune se trouve la gare de Chocques, située sur la ligne de ligne d'Arras à Dunkerque-Locale, desservie par des trains TER Hauts-de-France.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Chiocæ (1081) ; Chochæ (1084-1099) ; Joches (1087) ; Coches (1100) ; Jochæ (1104) ; Keokes (1152) ; Chiochæ (1157) ; Chiokæ, Choches (1163) ; Cokes (1173) ; Ceokes (1176) ; Koches (1177) ; Choces (1178) ; Zoches (1181-1185) ; Coches (1184) ; Chekæ (1190) ; Chocæ, Cheochæ (vers 1190) ; Chokes (1202) ; Schokes (1203) ; Chockes (1220) ; Choques (1254) ; Coges (1286) ; Choqes (XIIIe siècle) ; Coques (1321) ; Chokes (1323) ; Choukes (1323) ; Choka (1334) ; Cocques (1429) ; Ceoques (1451) ; Chooques (1762)[24], Chocques (1793) et Choques, Chocques depuis 1801[1].
Avant la Révolution française, Chocques est le siège d'une seigneurie, détenue au XIIIe siècle par un membre de la maison de Béthune[26].
Vers 1640, Lamoral du Bois est seigneur de Chocques. Maître de la Chambre des comptes de Lille, grand connétable de la confrérie Sainte-Barbe (confrérie militaire, du type confrérie des archers ou arbalétriers,...), il meurt vers 1659. Il se marie à Lille le avec Marie Cardon (1617-1698), fille de Jean Cardon, seigneur de Launois, bourgeois de Lille, marchand de draps de soie, et de Marie Desbuissons. Baptisée à Lille le , morte le , à 80 ans, elle est en 1643, veuve de Jean Dideman, auditeur de la Chambre des comptes de Lille[27].
Au moment de la Révolution, la seigneurie est dans les mains de Louis-Dominique-Eustache de Lencquesaing. Louis Dominique Eustache de Lancquesaing, seigneur de Quiestède, Laprée (château de Laprée), Chocques, Meslau, né le , est écuyer, fils de Jean Jacques, écuyer, et de Marie Joseph Eugénie du Puich. Grand bailli d'épée héréditaire du bailliage de Saint-Omer, il est confirmé dans cette charge par lettres de provision du . Ancien capitaine au régiment de Navarre, il devient bourgeois de Lille par achat le , puis échevin de Lille en 1772 et 1773. Il meurt à Lille le . Il épouse à Lille le Marie Cécile Joseph Aronio (1734-1802). Elle est la fille de Philippe Louis Aronio, écuyer, seigneur de Lestrée, Heldinghe, bourgeois de Lille, et de Marie Lucrèce Joseph de Fourmestraux, dame du Hem. Marie Cécile Joseph nait à Lille en novembre 1734 (baptisée le ) et y meurt le . Elle est enterrée au cimetière d'Esquermes[28].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais, depuis 1801[1].
La commune est membre de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane.
La commune est rattachée au canton de Béthune.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la neuvième circonscription du Pas-de-Calais.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
ca. 1874 | Charles Maniez | |||
1893 | 1900 | Edmond Haviez | Brasseur | |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1908 | 1912 | Edmond Haviez | Brasseur | |
1912 | 1916 | Louis Kinziger | Commerçant | |
1919 | mai 1935 | Henri Hechter[29] | ||
mai 1935 | octobre 1939 | Florimond Obry[30] | PCF | |
octobre 1939 | ? | Louis Kinziger | Commerçant Président de la délégation spéciale | |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
décembre 1944 | mars 1971 | Louis Delelis | PCF | Ancien ouvrier |
mars 1971 | ? | Victor Volant | DVG | Médecin |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | En cours (au 24 mai 2020) |
Yvon Massart | PS | Employé retraité Réélu pour le mandat 2014-2020[31],[32],[33] Réélu pour le mandat 2020-2026[34] |
La commune dépend du tribunal judiciaire de Béthune, du conseil de prud'hommes de Béthune, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants de Béthune[35].
Les habitants sont appelés les Chocquois[36].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[38].
En 2021, la commune comptait 2 824 habitants[Note 6], en évolution de −5,04 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2018 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 841 | 2 824 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,9 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 397 hommes pour 1 444 femmes, soit un taux de 50,83 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,4 | 1,2 | |
6,2 | 9,6 | |
17,5 | 16,8 | |
19,9 | 19,5 | |
19,4 | 20,1 | |
18,5 | 14,7 | |
18,0 | 18,1 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 1,6 | |
5,6 | 8,9 | |
16,7 | 18,1 | |
20,2 | 19,2 | |
18,9 | 18,1 | |
18,2 | 16,2 | |
19,9 | 17,9 |
Blason | D'argent à la barre de sinople chargée d'une merlette d'or à plomb[44]. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Ouvrage consultable aux archives départementales du Pas-de-Calais[45] :
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.