Les chevaux de la Chanson de Roland sont nommés, et chacun d'eux est attaché à un cavalier particulier. Les premières œuvres de littérature médiévale valorisent peu cet animal, à l'image de Veillantif, monture de Roland le paladin, qui est beaucoup moins mis en avant que ne l'est par exemple, l'épée Durandal[1]. Le rôle de ces chevaux reste relativement effacé[2].
Veillantif est le seul associé à un abondant folklore.
Brigitte Prévot et Bernard Ribémont, Le Cheval en France au Moyen Âge: sa place dans le monde médiéval; sa médecine, l'exemple d'un traité vétérinaire du XIVesiècle, la Cirurgie des chevaux, vol.10 de Medievalia, Caen, Paradigme, , 522p. (ISBN978-2-86878-072-0, présentation en ligne)
Paul Bancourt, «Les chevaux des sarrasins dans les chansons de geste: convention - fiction - réalité», dans Morale pratique et vie quotidienne dans la littérature française du Moyen Âge, Aix-en-Provence, Presses universitaires de Provence, coll.«Senefiance», (ISBN9782821835863, lire en ligne), p.111–131