Châteauroux
commune française du département de l'Indre (chef-lieu) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Châteauroux (prononcé : /ʃa.to.ʁu/ Écouter) est une commune française, préfecture du département de l'Indre en région Centre-Val de Loire.
Au recensement de 2015, la commune comptait 43 732 habitants[1]. En 2015, la communauté d'agglomération de Châteauroux devenue Châteauroux Métropole au 1er janvier 2015, compte 70 445 habitants et l'aire urbaine de Châteauroux compte quant à elle 93 202 habitants ce qui fait d'elle la 85e de France. C'est la plus petite aire urbaine pour une préfecture d'un département de la région Centre-Val de Loire. Il s'agit de la première ville du département de l'Indre, et la cinquième de la région Centre, derrière Tours, la capitale régionale Orléans, Bourges et Blois mais devant Chartres.
La ville est notamment connue pour son club de football, La Berrichonne de Châteauroux.
Châteauroux est située dans le centre[2] du département de l'Indre.
Les communes limitrophes[2] sont : Déols (2 km), Saint-Maur (5 km), Le Poinçonnet (6 km) et Étrechet (8 km).
Les sous-préfectures[2] sont situées à Issoudun (27 km), La Châtre (34 km) et Le Blanc (52 km).
Les communes limitrophes sont Déols, Étrechet, Le Poinçonnet, Saint-Maur et Saint-Maur.
La ville est constituée de différents quartiers[3] tels que : Saint-Denis, le Fontchoir, Bitray, l'Omelon, les Nations, la Belle Étoile, les Fadeaux, le Buxerioux, Saint-Jean-le-Lac, Touvent, les Grands-Champs, Cré, la Loge, les Méraudes, Beaulieu, la Pointerie, la Bourie, Notz, Saint-Jacques, le Grand Poirier, la Brauderie, les Chevaliers, Saint-Christophe, les Rocheforts, Vaugirard, Belle Isle, Centre-Ville et les Marins.
La superficie de la commune est de 19,04 km2 et son altitude varie de 154 à 164 mètres.
Châteauroux se situe sur des calcaires et marnes datant du Jurassique, bien que le cours de l'Indre et ses rives soient composés d'argiles et de sables datant du plio-Pléistocène[4].
Le territoire communal est arrosé par les rivières Indre[5] et Ringoire[6]. Le confluent de ces deux cours d'eau est sur le territoire de la commune.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 762 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 816,1 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,9 | 1,4 | 3,5 | 5,3 | 8,9 | 12,5 | 14,3 | 14,1 | 10,8 | 8,5 | 4,7 | 2,4 | 7,4 |
Température moyenne (°C) | 4,8 | 5,3 | 8,4 | 10,8 | 14,5 | 18,3 | 20,4 | 20,4 | 16,7 | 13 | 8,2 | 5,3 | 12,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,8 | 9,1 | 13,2 | 16,4 | 20,2 | 24,1 | 26,5 | 26,6 | 22,6 | 17,5 | 11,7 | 8,3 | 17 |
Record de froid (°C) date du record |
−17,5 17.01.1987 |
−16,5 09.02.12 |
−12 01.03.05 |
−5 27.04.16 |
−0,5 06.05.19 |
4,5 01.06.11 |
5,7 11.07.1990 |
4,5 29.08.1998 |
2 20.09.12 |
−6,5 30.10.1997 |
−9,5 22.11.1993 |
−12,5 19.12.09 |
−17,5 1987 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19,1 05.01.1999 |
24 27.02.19 |
25,5 31.03.21 |
29,5 30.04.05 |
33 28.05.17 |
40 29.06.19 |
41,5 25.07.19 |
41 05.08.03 |
36,5 14.09.20 |
30 12.10.01 |
24,5 08.11.15 |
20,1 16.12.1989 |
41,5 2019 |
Précipitations (mm) | 71 | 57,6 | 59,3 | 70,9 | 75,9 | 57,2 | 60,7 | 56,4 | 64,2 | 83,1 | 77,9 | 81,9 | 816,1 |
Elle est située dans la région naturelle de la Champagne berrichonne.
Au , Châteauroux est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Châteauroux[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châteauroux, dont elle est la commune-centre[Note 3],[14]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].
La commune se situe dans l'unité urbaine de Châteauroux, dans l’aire urbaine de Châteauroux, dans la zone d’emploi de Châteauroux et dans le bassin de vie de Châteauroux[14].
Le tableau ci-dessous présente le détail du secteur des logements[1] de la commune :
Date du relevé | 2013 | 2015 |
---|---|---|
Nombre total de logements | 26 148 | 26 140 |
Résidences principales | 85,5 % | 83,8 % |
Résidences secondaires | 1,8 % | 1,6 % |
Logements vacants | 12.7 % | 14,6 % |
Part des ménages propriétaires de leur résidence principale | 46,4 % | 47,2 % |
Le territoire communal est desservi par les routes départementales : 40, 81, 101, 151, 920, 925, 943, 956 et 990[17].
Les lignes des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon et de Joué-lès-Tours à Châteauroux passent par le territoire communal, une gare[17] dessert la commune.
Châteauroux est desservie par toutes les lignes du réseau de bus Horizon[18] ; par les lignes A, B, D, F, I, N, Q, S et V du Réseau de mobilité interurbaine[19] et par les lignes 1.3, 2.4, 4.2 et 4.3 du réseau d'autocars TER Centre-Val de Loire[20].
L'une des singularités de l'agglomération de Châteauroux est de proposer un accès gratuit à son réseau de bus urbain, depuis le . Elle est une ville pionnière en France en matière de gratuité des transports en commun.
L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre[17], à 6 km. Celui-ci est consacré au fret aérien, à la maintenance aéronautique, à l'entrainement des pilotes ainsi qu'à la formation des pompiers d'aéroports. Cependant, l'aéroport propose une ligne saisonnière régulière de fin mai à fin septembre chaque année vers Ajaccio en Corse mais également de nombreux vols « charters » durant les saisons printemps-été notamment vers l'Albanie, l'Autriche, la Bulgarie, la Crète, l'Égypte, la Jordanie, la Laponie, l'île de Madère, Faro/Lisbonne et Porto (Portugal) (programme février-octobre 2020).
Ligne | Caractéristiques | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
L21 | LIMOGES-BÉNÉDICTINS ↔ La Souterraine ↔ CHÂTEAUROUX | ||||||||
Longueur 137,1 km |
Durée 1 h 20 |
Nb. arrêts 15 |
Soirée / Dimanche - Férié Non / |
Horaires 5 h 38 - 18 h 55 |
Réseau TER Nouvelle-Aquitaine / TER Centre-Val de Loire |
La commune possède deux postes sources[21] sur son territoire : « Madron » dans le quartier de Beaulieu et « Mousseau » dans le quartier de Buxerioux. Ils sont principalement approvisionnés par des lignes 90 et 225 kV, venant du barrage d'Éguzon.
La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[22].
L'Indice de qualité de l'air (IQA) était de 13, le , ce qui signifie que la qualité de l'air est bonne. Le principal polluant est le PM2.5[23]
Le territoire de la commune de Châteauroux est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Ringoire et l'Indre. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2001 et 2014 et au titre des inondations par remontée de nappe en 2016[26],[24].
Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Châteauroux, est classée au niveau de risque 4, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[27].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[28].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (84,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 12 856 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 12856 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 86 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29],[30].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1993, 2002, 2011, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[24].
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[31].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[32].
Châteauroux doit son nom à son fondateur, Raoul le Large, fils d'Ebbes le Noble, prince de Déols, qui, au XIe siècle, quitta le bourg héréditaire, berceau de sa famille et capitale de ses domaines, pour un château qu'il fit construire à environ deux kilomètres, sur un monticule abrupt plongeant dans les eaux de l'Indre. Autour, vinrent se grouper des habitations qui, plus tard, formèrent la ville[33].
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement les noms d’Indrelibre ou d'Indreville.
Ses habitants sont appelés les Castelroussins[34].
Châteauroux a été précédée dans l’histoire par Déols. La présence gallo-romaine y est attestée par des pierres sculptées, des monnaies, des céramiques, des urnes funéraires.
En 2013, les vestiges de quatre temples gallo-romains sont mis au jour à l'entrée de la ville lors de fouilles menées par l'INRAP sur le chantier de la rocade Est[35].
Vers 920, les moines de l'abbaye Saint-Gildas de Rhuys près de Vannes, trouvent refuge auprès d'Ebbes le Noble prince de Déols, pour protéger les reliques de saint Gildas de l'occupation du Sud de la Bretagne par les Normands entre 919 et 939. Ils fondent une abbaye sous le même vocable dans l'actuel quartier Saint-Christophe. Leur abbaye bretonne sera relevée en 1008 par les moines de l'abbaye de Fleury de Saint-Benoît-sur-Loire.
Vers 937, deux ans après la mort au combat de son père Ebbes le Noble à Orléans, lors d'un nouveau raid hongrois qui avait traversé Champagne et Bourgogne[Note 4], le seigneur Raoul le Large, premier baron de Châteauroux, délaissa son palais de Déols, en raison de l’insécurité, ou encore pour doter l’abbaye Notre-Dame de Déols, également fondée par son père en 917, et il fit bâtir une forteresse en face de l'abbaye Saint-Gildas, sur un coteau de la rive gauche de l’Indre. À partir de 1112, ce château fut nommé « château Raoul », en raison du prénom fréquent chez les seigneurs de Déols, ce qui donna le nom de Châteauroux. La période féodale vit naître à l’abri de cet emplacement fortifié une bourgade d’artisans et de commerçants[36]. Les seigneurs de Châteauroux étaient puissants : leur « principauté » couvrait les deux tiers de l’actuel département de l’Indre[36]; au XIe siècle, ils avaient leur propre monnayage[37].
Le château et le bourg furent pris par Philippe Auguste en 1188[38]. À cette époque, la ville connaissait déjà une activité drapière importante, avec un moulin à foulon depuis quelques décennies[39]. Toute l’activité textile se concentrait le long de l’Indre, qui apportait sa force motrice, et une baronnie régie par ses propres coutumes se créa (actuelle rue de l’Indre)[40]. Cette production fut réglementée contre les fraudes externes (les drapiers de l’extérieur de Châteauroux vendant leurs pièces de tissu comme fabriquées à Châteauroux) et internes (les drapiers castelroussins étirant parfois leurs rouleaux de tissu pour vendre une plus grande longueur), et vendue lors de la grande foire annuelle[41].
Le [42], un train de marchandise heurte un bœuf, entre la gare de Châteauroux et le « pont de Bryas », ce qui le fait dérailler. Malheureusement, le train rapide (voyageurs) no 67, circulant à proximité, entra en collision avec le train de marchandise. Cet accident fait 19 morts. Un jeune stagiaire de 25 ans, qui faisait fonction de sous-chef de gare, est inculpé pour « blessures et homicides par imprudence ».
Témoignage[42] d'un journaliste de l'époque à La Dépêche du Centre :
« Quel horrible spectacle ! On ne sait quels mots employer pour décrire les scènes qui se déroulent sous nos yeux. La paroi gauche du wagon de 3e classe a été arrachée sur toute sa longueur et rejetée sur le ballast et sous les roues du wagon métallique. On ne distingue plus que couvertures, bras, jambes, enchevêtrés parmi les ressorts et le crin des banquettes ». Il y a aussi des miraculés, comme cette femme, blessée. « La malheureuse, qui avait conservé toute sa présence d'esprit, était étendue parmi trois ou quatre cadavres, dont celui de son mari. Elle marque une défaillance, car voilà déjà plus d'une heure qu'elle est dans cette position. On lui fait absorber une nouvelle rasade de rhum. »
Malgré la distance de la frontière espagnole, Châteauroux se retrouve concernée par la guerre d'Espagne. Dès 1936, des réfugiés arrivent. Ils sont installés dans les taudis de la cité Bitray[43]. Entre le 29 janvier et le , plus de 2 000 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant les troupes de Franco, arrivent dans l’Indre. Contrairement aux départements voisins qui font appel aux communes, l’Indre réussit à les regrouper dans seulement sept centres (dont Châteauroux), ce qui permet un meilleur contrôle de cette population considérée comme dangereuse[44]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[45].
De 1940 à 1942, les unités de l’armée d'armistice cantonnées à Châteauroux sont[46] :
Dans le cadre des Jeux olympiques d'été de 2024, il est annoncé que la commune accueillera les épreuves de tir de ces jeux. Il est cependant à noter que c'est une erreur de localisation récurrente, le Centre national de tir sportif[47] se trouvant sur la commune de Déols, dans l'agglomération de Châteauroux, et non pas dans la commune même. L'organisation de cette épreuve dans l'aire d'attractivité accompagne le renouveau de la commune, entamé depuis 2017 avec l'installation de nouveaux commerces. Les changements de modes de vie provoqués par la crise du Covid-19 a permis à la population de repartir à la hausse en 2022[48].
Châteauroux[14] est membre :
De 1973 à 2015, la commune fut rattachée et fractionnée en quatre cantons : Châteauroux-Centre, Châteauroux-Est, Châteauroux-Ouest et Châteauroux-Sud.
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours. | |||||||
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Année | Élu | Battu | Participation | ||||
2002 | 85.36 % | Jacques Chirac | RPR | 14.63 % | Jean-Marie Le Pen | FN | 78.61 % [49] |
2007 | 46.78 % | Nicolas Sarkozy | UMP | 53.22 % | Ségolène Royal | PS | 82.51 % [50] |
2012 | 59.38 % | François Hollande | PS | 40.62 % | Nicolas Sarkozy | UMP | 77.08 % [51] |
2017 | 71.05 % | Emmanuel Macron | EM | 28.95 % | Marine Le Pen | FN | 70.36 % [52] |
2022 | 62.40 % | Emmanuel Macron | LREM | 37.60 % | Marine Le Pen | RN | 67.68 % [53] |
Élections législatives, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin. | |||||||
Année | Élu | Battu | Participation | ||||
2002 | 51,09 % | Jean-Yves Hugon | UMP | 48,91 % | Jean-Yves Gateaud | PS | 62.46 % [54] |
2007 | 52.06 % | Michel Sapin | PS | 47.94 % | Jean-Yves Hugon | UMP | 60.81 % [55] |
2012 | 60.55 % | Jean-Paul Chanteguet | PS | 39.45 % | François Jolivet | UMP | 53.92 % [56] |
2017 | 75.08 % | François Jolivet | EM | 24.92 % | Mylène Wunsch | FN | 40.20 % [57] |
2022 | 56.02 % | François Jolivet | ENS | 43.98 % | Éloïse Gonzalez | NUPES | 46.43 % [58] |
2024 | % | % | % [59] | ||||
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores. | |||||||
Année | Liste 1re | Liste 2e | Participation | ||||
2004 | 38.03 % | Catherine Guy-Quint | PS | 16.81 % | Brice Hortefeux | UMP | 41.08 % [60] |
2009 | 30.33 % | Jean-Pierre Audy | UMP | 19.25 % | Henri Weber | PS | 37.72 % [61] |
2014 | 22.48 % | Bernard Monot | FN | 21.78 % | Brice Hortefeux | UMP | 38.18 % [62] |
2019 | 22.81 % | Jordan Bardella | FN | 22.60 % | Nathalie Loiseau | LREM | 46.75 % [63] |
2024 | % | % | % [64] | ||||
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores. | |||||||
Année | Liste 1re | Liste 2e | Participation | ||||
2004 | 57.36 % | Michel Sapin | PS | 29.86 % | Serge Vinçon | UMP | 61.88 % [65] |
2010 | 57.01 % | François Bonneau | PS | 31.62 % | Hervé Novelli | UMP | 48.90 % [66] |
2015 | 41.75 % | François Bonneau | PS | 34.72 % | Philippe Vigier | UDI | 54.23 % [67] |
2021 | 42.65 % | François Bonneau | PS | 29.46 % | Nicolas Forissier | LR | 29.53 % [68] |
Élections cantonales | |||||||
Châteauroux est répartie sur plusieurs cantons, cf. les résultats de ceux de Châteauroux-Centre, Châteauroux-Est, Châteauroux-Ouest et Châteauroux-Sud. | |||||||
Élections départementales | |||||||
Châteauroux est répartie sur plusieurs cantons, cf. les résultats de ceux de Châteauroux-1, Châteauroux-2 et Châteauroux-3. | |||||||
Référendums. | |||||||
Année | Oui (national) | Non (national) | Participation | ||||
1992 | 50.39 % (51,04 %) | 49.61 % (48,96 %) | 69,80 % [75] | ||||
2000 | 74.88 % (73,21 %) | 25.12 % (26,79 %) | 29.65 % [76] | ||||
2005 | 41.41 % (45,33 %) | 58.59 % (54,67 %) | 67.81 % [77] |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
septembre 1944 | octobre 1944 | François Lamousse[78] | PCF | Cheminot, résistant FTP Président du comité local de Libération Nommé maire provisoire |
octobre 1944 | mai 1945 | Pierre Chaumeil | PCF | Inspecteur des Assurances sociales |
mai 1945 | octobre 1947 | Pierre Gaultier[79] | PCF | Employé de commerce Conseiller général de Châteauroux (1945 → 1949) |
octobre 1947 | mars 1959 | Édouard Ramonet | Rad. | Attaché d'administration, secrétaire d'État Député de l'Indre (1945 → 1958) |
mars 1959 | juillet 1967 | Louis Deschizeaux[80] | DVG (SFIO app.) |
Avocat à la Cour d'appel de Paris puis publicitaire Député de l'Indre (1re circ.) (1958 → 1967) Conseiller général de Levroux (1964 → 1970) Démissionnaire[81] |
juillet 1967[82] | octobre 1971 | Gaston Petit[83] | SFIO puis PS[84] |
Instituteur, ancien résistant Ancien maire de La Châtre (1944 → 1945) Démissionnaire pour raisons de santé[85] |
octobre 1971 | mars 1989 | Daniel Bernardet | UDF-PSD | Conseiller en gestion, dirigeant d'une ébénisterie Député de l'Indre (1986 → 1988) Sénateur de l'Indre (1989 → 2007) Président du conseil régional du Centre (1983 → 1985) Conseiller général de Châteauroux-Ouest (1985 → 1998) Président du conseil général (1985 → 1998) |
mars 1989 | mars 2001 | Jean-Yves Gateaud | PS | Professeur agrégé de géographie Député de l'Indre (1re circ.) (1988 → 1993 et 1997 → 2002) Conseiller général de Châteauroux-Sud (1994 → 1997) |
mars 2001 | avril 2014 | Jean-François Mayet | DVD puis UMP |
Chef d'entreprise Président de la CCI de l'Indre (1997 → 2000) Sénateur de l'Indre (2008 → 2020) Conseiller général de Châteauroux-Centre (2001 → 2008) Président de la CA castelroussine (2001 → 2014) |
avril 2014 | En cours | Gil Avérous[86],[87] | UMP → LR puis DVD | Attaché territorial Ancien directeur de cabinet de Jean-François Mayet Ancien maire de Fontguenand (2008 → 2014) Président de Châteauroux Métropole (2014 → )[88] Président de Villes de France (2022 → )[89] Réélu pour le mandat 2020-2026 |
La commune[90] est jumelée avec :
Châteauroux s'est engagée dans une démarche de développement durable avec l'élaboration de son Agenda 21 qui a débuté en avril 2007. Celui-ci s'articule autour de quatre axes regroupant 39 actions[92] :
Châteauroux compte six bureaux de poste et un centre de tri postal[117].
La commune possède un centre hospitalier[118] (Samu 36 et Smur 36), ainsi que plusieurs maisons médicales, maisons de retraites et pharmacies.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[132],[Note 5].
En 2021, la commune comptait 42 968 habitants[Note 6], en évolution de −1,75 % par rapport à 2015 (Indre : −3,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2021 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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42 968 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Le recensement de 2015 indique un vieillissement de la population et un solde naturel négatif : 438 naissances pour 499 décès.
Châteauroux est traversé par le sentier de grande randonnée 46[136].
Élue 3e ville la plus sportive de France lors du « Challenge l'Équipe » en 1997, Châteauroux offre la possibilité aux 12 500 licenciés des 137 associations sportives et sections omnisports de pratiquer 52 disciplines dans plus de 70 équipements[137] sportifs mis à leur disposition :
Le , la commune a accueilli le départ de la 1re étape de la course de cyclisme Paris-Nice 1996. Elle a également accueilli quatre étapes du Tour de France, le (5e étape) ; le (à nouveau la 5e étape) ; le , la 7e étape et le .
Mark Cavendish remporte trois étapes (2008, 2011, 2021) à l'arrivée de l'avenue de la Châtre à côté du stade Gaston-Petit.
La commune est couverte par les médias suivants : La Nouvelle République du Centre-Ouest, Le Berry républicain, L'Écho - La Marseillaise, La Bouinotte, Le Petit Berrichon, France 3 Centre-Val de Loire, Berry Issoudun Première, Vibration, Forum, France Bleu Berry, RCF en Berry et Radio balistiq.
L'émission de France 3 Midi en France[139], présentée par Laurent Boyer a tourné cinq émissions les 19 et .
Plusieurs films ont aussi été tournés :
La commune de Châteauroux dépend de l'archidiocèse de Bourges et de sa subdivision le doyenné de Châteauroux[140].
Elle est divisée en 3 paroisses : Saints-Apôtres - Châteauroux, La Résurrection - Châteauroux et Saint Gildas - Châteauroux.
Les lieux de culte sont les églises : Saint-Martial, Saint-André, Notre-Dame, Saint-Christophe, Saint-Joseph, Sainte-Thérèse et Saint-Jean, ainsi que la chapelle Saint-Jacques située dans le quartier du même nom.
La commune compte trois mosquées : Al Mouhssinine, Ibn abaas et la mosquée des Turcs, toutes dans le quartier Saint-Jean.
Le revenu net déclaré moyen par foyer fiscal et le pourcentage de foyers fiscaux imposables sont présentés dans les tableaux ci-dessous[141],[1] :
2009 | 2015 | |
---|---|---|
Châteauroux | ?€ | 18 609 € |
Indre | 19 310 € | 19 175 € |
Centre-Val de Loire | 22 400 € | 20 494 € |
France | 23 433 € | 20 566 € |
2009 | 2015 | |
---|---|---|
Châteauroux | ?% | 49.2 % |
Indre | 47.9 % | 48.7 % |
Centre-Val de Loire | 55.1 % | 55.5 % |
France | 54.3 % | 55.4 % |
Lancé en 2007, la zone d'Ozans de l'agglomération de Châteauroux est appelée à devenir un parc d'activités économiques. Des investisseurs chinois devraient s'y installer. D'une taille de 508 hectares et à vocation internationale, cette zone d'aménagement concerté (ZAC) se situe en quasi-totalité sur la commune d'Étrechet. Ce projet est réalisé suivant une démarche volontaire ancrée dans le développement durable par la certification HQE (haute qualité environnementale).
Ce projet devait ouvrir en 2012, afin de relancer la croissance économique et l'emploi dans la région, toutefois des questions demeurent quant aux avantages qu'en tirerait la ville[142].
Le Châteauroux Business District[142] devait ouvrir en 2012, afin de relancer la croissance économique et l'emploi dans la région. Des investisseurs chinois devaient s'y installer. Toutefois des questions demeurent quant aux avantages qu'en tirerait la ville. L'usine de Pyrex France y est installée.
La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage du fromage Valençay[143].
Un camping est présent dans la commune. Il s'agit du camping Le Rochat Belle-Isle qui dispose de 142 emplacements[144].
Châteauroux a obtenu au concours des villes et villages fleuris :
Le château Raoul (Xe siècle) domine les bords de l'Indre, il appartenait aux seigneurs de Déols. Il fut reconstruit au XVe siècle, et restauré au XIXe siècle.
Le château fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [150]. Il est situé dans le parc Balsan, entre l'IUT de Châteauroux et le centre universitaire supérieur de Châteauroux.
La chapelle du château du Touvent a été construite en 1855. Elle dispose de dimensions modestes et orientée. La chapelle a un vaisseau unique de cinq travées, flanqué de bas-côtés très étroits, et terminé par une abside en hémicycle.
C'est un ancien couvent franciscain du XIIIe siècle, place Sainte-Hélène, il héberge aujourd'hui une partie de l'École des beaux-arts et des expositions d'art contemporain (par exemple la biennale internationale de céramique de Châteauroux). Situé dans la partie historique de la ville et dominant la vallée de l'Indre, c'est un lieu de promenade agréable.
Il a été construit en deux temps entre le milieu des années 1970 (logement de fonction + première chapelle, actuelle salle de réunion) et le début des années 1980 (chapelle actuelle), rue Stéphane-Mallarmé, le centre paroissial Saint-Jacques est implanté au cœur du quartier du même nom (Saint-Jacques - le Grand Poirier). Son architecture est représentative des centres paroissiaux construits à cette époque dans les nouveaux quartiers en périphérie des villes. Dépend de la paroisse des Saints-Apôtres.
La chapelle Saint-Martin, place Roger-Brac, existait déjà au début du Xe siècle, comme l'atteste la charte lors de la fondation de l'abbaye de Déols en 917 qui la désigne comme étant à côté du château de Déols.
Plusieurs rues du centre-ville (en particulier la rue de la Gare) accueillent des hôtels particuliers du XIXe et du début du XXe siècles. L'Hôtel des Postes est une construction Art Déco achevée en 1928. La ville compte plusieurs statues et sculptures situées dans l'espace public, parmi lesquels le monument aux morts de la guerre de 1870, le groupe sculpté Les Pleureuses (monument départemental aux morts des deux guerres mondiales) et une statue du général Bertrand.
Le musée Bertrand[152] (XVIIIe siècle) : dans un ancien hôtel du XVIIIe siècle ayant appartenu au général Bertrand se trouvent des collections napoléoniennes, des souvenirs du général Desaix, de bons spécimens de peinture flamande du XVIIe siècle et des écoles régionales de peinture et de sculpture XIXe et XXe siècles, dont le sculpteur Ernest Nivet.
La Maison des arts et traditions populaires du Berry est située au cœur du parc Balsan. Ce musée regroupe des collections basées sur le thème de la culture berrichonne, ainsi que sur la vie rurale en Berry. Photographies, gravures, coiffes, objets en tout genre font renaître la vie des paysans d'antan, au cœur de cette province de France[153].
Bien qu'étant des bâtiments voisins, il convient de bien distinguer la médiathèque Équinoxe (le jour) de la Scène Nationale Équinoxe (la nuit).
Équinoxe Scène Nationale propose une programmation à la fois riche et variée (théâtre, danse contemporaine, mais aussi jazz, chanson, lectures) résultant de l'importante politique culturelle dédiée à la seule grande scène de la ville. Équinoxe accueille également en janvier le festival du clown « La barrière de dégel ».
Le logo de Châteauroux Métropole : Depuis 2015, le logo de Châteauroux représente l'initiale de la ville sur lequel est apposé sept barres représentant les directions de principales villes de l'agglomération. Il s'agit du logo mutualisé entre la ville et la communauté d'agglomération. |
Ancien logo de la commune de Châteauroux : L'ancien logo de Châteauroux est blanc avec les armoiries de la commune au centre et « Ville de Châteauroux » en lettres bleues en dessous. |
Drapeau de Châteauroux : Le drapeau est formé de trois bandes verticales verte, jaune et rouge. Le vert représente les prairies, le jaune les moissons et le rouge la vigne. À l’origine ce drapeau est celui du Berry. Il a été repris par la commune de Châteauroux[réf. nécessaire]. |
Drapeau de Châteauroux : Le drapeau de Châteauroux est formé de deux bandes verticales bleue et rouge. Les couleurs proviennent des armoiries[156]. |
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