Chartreuse de Montmerle
chartreuse située dans l'Ain, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La chartreuse Notre-Dame de Montmerle du Val-Saint-Étienne est une ancienne chartreuse en ruines située à Lescheroux, dans la région de l'Ain, en France.
Notre-Dame-du-Val-Saint-Étienne Domus Sanctue Marie Montismerulæ | ||||
dessin de Louis Boudan, 1695-1713. | ||||
Existence et aspect du monastère | ||||
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Identité ecclésiale | ||||
Culte | Catholique | |||
Type | Monastère d'hommes | |||
Présentation monastique | ||||
Fondateur | Hugues, Seigneur d'Asnières et de Saint-Julien-sur-Reyssouze | |||
Ordre | Chartreux | |||
Province cartusienne | Bourgogne | |||
Patronage | Saint Etienne | |||
Historique | ||||
Date(s) de la fondation | 1070 | |||
Fermeture | 1790 | |||
Architecture | ||||
Localisation | ||||
Pays | France | |||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | |||
Département | Ain | |||
Commune | Lescheroux | |||
Coordonnées | 46° 23′ 34″ nord, 5° 07′ 34″ est | |||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Ain
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Historique
Ce prieuré bénédictin, fondé en 1070, dépend à l'origine de l'abbaye du Joug-Dieu en Beaujolais, comme le prieuré de Seillon. Celui-ci passe aux chartreux et, en 1210, Montmerle suit son exemple. La réaction violente de l'abbaye n'est apaisée qu'en 1220 par une transaction. Une bulle pontificale datée de 1222 confirme le règlement de ce différend qui prive l'abbaye du Joug-Dieu de la presque totalité de ses dépendances outre Saône[1].
C'est la plus riche des maisons bressanes et elle est souvent en mesure de secourir les autres, notamment lors des guerres franco-savoyardes. Elle est cependant éprouvée par la conquête de la Franche-Comté par Richelieu, guerre de Dix Ans).
Un nouveau monastère est construit dans un nouvel emplacement plus éloigné de la rivière et la communauté s'y transfère en 1664, l'ancien monastère est converti en ferme. En choisissant cet endroit isolé, surplombant le Val Saint-Etienne et le moulin de Veyriat, on restituait là aussi en son intégrité la règle de Saint Bruno, la recherche de l'isolement des ermites du Désert. Montmerle, qui était passée à l'Ordre des Chartreux depuis 1210, devint la plus puissante des huit maisons que comptaient la Bresse et le Bugey. Ce fut la 36ème de l'Ordre[2].
À la Révolution, elle est prospère et fervente. Le , l'assemblée constituante prononce l'abolition des vœux monastiques et la suppression des congrégations religieuses. Elle opte pour la vie commune, mais doit se disperser au terme légal d’octobre 1792[3].
Elle est désormais en ruines.
Prieurs
Le prieur est le supérieur d'une chartreuse, élu par ses comprofès ou désigné par les supérieurs majeurs.
- Ogier, premier prieur.
- Bernard Guayraud ou Gayrard (Gayrardi) (†1557), profès de Cahors, prieur de Glandier en 1554, prieur de Villefranche, prieur de Montmerle et visiteur de la province de Bourgogne[4],[5].
- Philippe, en religion Bruno, Jayr (†1695), né à Bourg-en-Bresse, profès à Lyon, le 8 septembre 1647; prieur de Montmerle, de Lyon du 20 décembre 1676 au 29 mai 1686, de Portes; coadjuteur recteur à Ripaille de 1694 à 1695; décédé dans cette maison[6].
Héraldique
Selon la tradition cartusienne la chartreuse porte les armes de son fondateur Hugues, Seigneur d'Asnières et de Saint-Julien-sur-Reyssouze[7] qui se blasonnent ainsi :
Après, l'édit du 18 novembre, 1696 :
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Notes et références
Voir aussi
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