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antiquaire, historien, archéologue français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Charles Florent Jacques Mangon de La Lande est un antiquaire, historien et archéologue français né à Roye le et à mort à Paris le .
Président Société des antiquaires de l'Ouest |
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Charles Mangon de La Lande est le fils de Louis Jacques Mangon de La Lande (1733-1794), receveur des domaines du roi et contrôleur des actes des notaires de Roye, et de Charlotte Renée Antoinette Hannicque (1738-?).
Il entre dans l'administration des Domaines et de l'Enregistrement après des études de droit à Paris. Surnuméraire le , il succède à son père, est nommé receveur de l'Enregistrement et des Domaines le 12 avril 1791, vérificateur le 10 août 1796 dans le Pas-de-Calais et la Somme, inspecteur le 11 février 1799 et exerce successivement dans les départements de l'Ourthe, du Nord, du Pas-de-Calais, de la Vendée, de la Seine-Inférieure, de la Haute-Loire, du Loiret, de l'Aisne et finalement comme inspecteur de première classe dans le Calvados. Il est nommé directeur de l'Enregistrement et des Domaines le 15 septembre 1832 à Guéret puis dans le département de la Vienne, à Poitiers, en décembre 1833. Il prend sa retraite en mai 1840.
Ses premiers travaux d'archéologie datent de 1818-1820. Dans ses différentes nominations successives dans le Nord, puis dans le Centre et l'Ouest de la France, il a mené des études d'archéologie locale qui ont reçu des mentions honorables décernées par l'Académie des inscriptions et belles-lettres. Il a essayé de démontrer pendant son séjour à Saint-Quentin de démontrer que le nom de sa ville à l'époque gallo-romaine était Augusta Veromanduorum qui avait été donné au camp de Vermand par des quelques écrivains, mais aussi Samarobriva que se disputaient Amiens et Douai. Il a répondu par d'autres mémoires à des contestations. Ce mémoire a reçu une mention honorable de l'Académie des inscriptions et belles lettres, et le rapporteur de la Société de géographie a reconnu que Samarobriva était bien située à Saint-Quentin.
Pendant son séjour à Bayeux en 1829, il a écrit un Mémoire sur les antiquités des peuples de Bayeux, publié par la Société des antiquaires de Normandie dont il était membre. Il a été un disciple d'Arcisse de Caumont. Il a rédigé un mémoire, resté manuscrit, Examen critique d'un mémoire sur les mesures itinéraires employées par César dans ses commentaires sur la guerre des Gaules. Ce texte a reçu les éloges de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, le 3 août 1832. Il a été le rapporteur de la commission qui avait formé la Société d'agriculture, belles-lettres, sciences et arts de Poitiers et la Société des antiquaires de Normandie pour obtenir la sauvegarde du baptistère Saint-Jean de Poitiers que l'administration voulait détruire.
Il a fondé en 1834 la Société des antiquaires de l'Ouest, avec des amis de la Société académique d'agriculture, belles-lettres, sciences et arts de Poitiers qui avait été fondée en 1818.
Le , le ministre de l'intérieur l'a nommé inspecteur des monuments historiques pour le département de la Manche et correspondant de son ministère. En 1845, il a reçu une médaille de bronze pour son action pour la conservation des monuments du Mont-Saint-Michel. Il a été nommé par le ministre correspondant des comités historiques. Il s'est retiré à Avranches auprès d'un de ses fils. Il a continué écrire dans les Mémoires et les Bulletins de la Société des antiquaires de l'Ouest. Il est tombé malade à Avranches et a décidé de se retirer auprès de son fils aîné, à Paris, où il est mort, le 10 juin 1847, après avoir terminé la rédaction de l’Histoire de l'empereur Julien.
Il est membre de plus de vingt sociétés savantes, dont :
Charles Mangon de la Lande est également connu pour son engagement maçonnique : reçu Apprenti le au sein de la loge "Le Temple du Silence" à l'orient de Roye, il en devient le Vénérable Maître en 1798. Affilié l'année suivante à "La Parfaite Union" de Douai, il en est le Vénérable de 1801 à 1814.
Muté à Bourbon-Vendée (La Roche-sur-Yon) en 1815, il y fonde le la loge "L'Heureuse Réunion" installée le . Il est le premier Vénérable de l'atelier.
Auteur de multiples poésies, chansons et cantiques maçonniques, il obtient en 1805 un premier prix au concours de littérature philanthropique et maçonnique organisé par la loge de Calais et rédige une Défense et apologie de la franc-maçonnerie éditée (anonymement) en 1814.
Charles Mangon de la Lande était titulaire de plusieurs hauts grades maçonniques : Rose-Croix des rites "français" et d'Hérédom de Kilwinning, Grand Inspecteur, Grand Écossais, membre depuis 1801 de l'"Académie des Sublimes Maîtres de l'Anneau Lumineux" qu'il présidera de 1819 à 1835.
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