Loading AI tools
marquis de Vézénobres, baron de Boucoiran, lieutenant général des armées du roi De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Charles-François de Calvière, marquis de Calvière est un lieutenant général des armées du roi, un franc-maçon et un collectionneur français, né à Avignon le et mort le à Vézénobres.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Activités |
Militaire, collectionneur |
Membre de | |
---|---|
Grade militaire |
Charles-François de Calvière est de noblesse languedocienne, dans sa jeunesse, il est page de la Petite Écurie en 1711 et compagnon de jeux de Louis XV. Il devient écuyer ordinaire du roi, exempt major et chef de brigade des gardes du corps compagnie de Villeroy en 1743. Il devient lieutenant-général et membre honoraire de l’académie de peinture et de sculpture en 1745[1].
Le marquis de Calvière a été initié en franc-maçonnerie, en 1736, par l'Écossais jacobite comte de Balmerino[n 1], qui est dit grand maître de toutes les loges d'Angleterre[2].
Les francs-maçons avignonnais ont écrit en 1749 dans le « Discours préliminaire » du registre de la loge de Saint-Jean de Jérusalem :
« le marquis de Calvière, initié dans les sacrez Mystères, donna la lumière au Frère Duc d'Aumont, qui a été le premier Grand Maître de toutes les Loges de France, & qui, avant S.A.S. Monseigneur Louis de Bournon-Condé, comte de Clermont, Prince du sang, donna pouvoir au Frère Marquis de Calvière d'établir la Respectable Loge Saint Jean d'Avignon, établie l'an de la Lumière 5737 »
.
Il est vénérable maître de la « loge des États du Languedoc », pendant son séjour à Paris, il fait partie de la loge de Bussy-Aumont qu'il fonde avec le duc d'Aumont[1].
La loge de Saint-Jean (ancienne) fondée par le marquis de Calvière a fonctionné à partir de 1737[1]. Elle a eu pour vénérables le marquis de Labaume, le chevalier de Mirabeau père du marquis de Mirabeau, le comte de Quinson, Ignace de Guillen, le marquis de Merle de Beauchamp, l'abbé de Crillon, le marquis de Véry, le comte de Villeneuve. Les francs-maçons ont dû rapidement arrêter leurs travaux parce que le pape Clément XII a fulminé la bulle In eminenti apostolatus specula interdisant la franc-maçonnerie. Les francs-maçons sont menacés d'excommunication. En France, le parlement de Paris a refusé d'enregistrer la bulle, les francs-maçons ont pu continuer leurs réunions, mais ce n'était plus possible à Avignon, en terre du pape.
En 1748, plusieurs maçons, venant de plusieurs loges du royaume, se retrouvant à Avignon, ont fondé le 12 mai 1749 la loge « Saint-Jean de la Persévérance », de formation bourgeoise, sous la dépendance de la loge « La Réunion des élus de Montpellier ». Cette loge a été réunie le 24 août 1749 à la loge Saint-Jean (ancienne), de formation aristocratique, pour former la loge « Saint-Jean de Jérusalem d'Avignon ». Les origines sociales des francs-maçons vont rapidement entraîner leur séparation. Le 15 juin 1751, le pape Benoît XIV a renouvelé l'interdiction du pape Clément XII avec la bulle Providas Romanorum Pontificum. Les loges avignonnaises doivent interrompre leurs réunions[3].
Quand le marquis de Calvière quitte le service du roi et revient en Provence, il a alors décidé de s'installer dans le château de Calvières à Vézénobres où il a rassemblé sa bibliothèque et sa collection d'œuvres d'art[1], qui ont été vendues par son fils pour payer les dettes[4],[5],[6]. Les antiques, monnaies et objets d'art ont été achetés par Esprit Calvet, médecin et érudit avignonnais, fondateur du Musée Calvet. De nombreux dessins sont entrés dans les collections du musée du Louvre[7],[n 2].
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.