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militaire français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Charles-Armand de Gontaut-Biron, 2e duc de Biron, est un militaire et aristocrate français né le et mort le . Il sert avec distinction sous Louis XIV et Louis XV, et est fait maréchal de France par ce dernier. Roué (compagnon de débauche) du Régent, il est membre du Conseil de la guerre (1715-1718).
Charles-Armand de Gontaut-Biron 2e duc de Biron | ||
Portrait du duc de Biron par Nicolas de Largillierre | ||
Naissance | ||
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Décès | (à 92 ans) |
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Origine | français | |
Allégeance | Royaume de France | |
Dignité d'État | Maréchal de France | |
Faits d'armes | Bataille de Neerwinden (1693) Bataille de Ramillies Bataille d'Audenarde | |
Famille | Famille de Gontaut-Biron | |
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Charles-Armand de Gontaut-Biron, est issu d'une ancienne famille de la noblesse périgourdine. Il est le fils de François Ier de Gontaut, marquis de Biron, baron de Saint Blancard, baron de Navailles, lieutenant général des armées du Roi, gouverneur du Périgord (1629-1700), et de Elisabeth de Cossé Brissac.
Il est l'arrière petit-fils d'Armand de Gontaut-Biron (1524-1592), maréchal de France.
Il devint mousquetaire en 1681 et capitaine au régiment du roi en 1684. Il servit en Flandre, puis en Piémont sous Catinat. Il participa aux sièges de Philippsbourg en 1688 et de Nice en 1691 et à la victoire de Neerwinden en 1693. Il fut nommé brigadier des armées du roi en 1696, puis maréchal de camp en 1702 et lieutenant général en 1704. Il prit part à la bataille désastreuse de Ramillies[1].
Commandant l'avant-garde française à la défaite française d'Audenarde (1708), il éventa la première manœuvre de contournement de Marlborough et reçut, de la part du duc de Vendôme, l'ordre de contre-attaquer. Toutefois, opposé sur ses lignes à des forces très supérieures en nombre, il ne put changer le cours de la bataille qui s'ensuivit et dut se replier. La suite de la bataille donna la victoire à Marlborough[2].
Gontaut-Biron fut fait prisonnier lors de cette bataille et ne retrouva la liberté qu'en 1712. En 1713, lors du siège de Landau, il eut le bras arraché[1].
Pendant la polysynodie (1715-1718), le Régent, dont il était un des fidèles "roués" (compagnon de débauche), le nomma membre du Conseil de la guerre. Il y était chargé de l'infanterie, mais il y intervint qu'épisodiquement. Après la fin de la polysynodie, il demeura chargé de l'infanterie, avec le titre de directeur général de l'infanterie[1].
Membre du Conseil de Régence en 1721, il devint duc et pair en 1723. En 1734, Louis XV le fit maréchal de France[1]. Il mourut en 1756.
Il épouse le 12 août 1686 Marie Antonine de Bautru de Nogent (1662 - Paris, 4 août 1742), fille d'Armand de Bautru, comte de Nogent le Roi, maréchal des camps et armées du Roi, capitaine des Gardes de la Porte du Roi, lieutenant général de la Basse Auvergne, et de Diane Charlotte de Caumont Lauzun. Elle était la nièce du duc de Lauzun. Dont :
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