Berthe Bernage
écrivain français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Berthe Bernage (Paris 8e, - Paris 17e, )[1] est une écrivaine française. Elle est connue notamment pour sa série Brigitte, commencée en 1925, qui raconte la vie de Brigitte Hauteville depuis l'anniversaire de ses dix-huit ans à sa vieillesse.
Nom de naissance | Berthe Marie Henriette Bernage |
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Naissance |
Paris 8e, France |
Décès |
Paris 17e, France |
Activité principale | |
Distinctions |
Prix Sobrier-Arnould de l'Académie française (1930) Prix Louis-Paul-Miller de l'Académie française (1939) Prix Montyon de l'Académie française (1950) |
Langue d’écriture | Français |
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Genres |
Littérature pour la jeunesse |
Œuvres principales
Elle est aussi connue sous le pseudonyme de Bettine ou celui de Bernerette.
La série Brigitte a été rééditée en France jusqu'en 2004[2].
Fille de Siméon-Auguste Barthélémy et de Louise-Marie Jenny Deltour, Berthe Marie Henriette Bernage naquit à Paris, rue d'Artois dans le quartier bourgeois de Saint-Philippe-du-Roule en 1886, dans une famille d'universitaires tant du côté paternel que maternel. Elle était la cadette de six filles.
Son grand-père paternel, Prosper Bernage, professeur dans le secondaire au lycée de Castres, eut pour élèves des noms devenus illustres, comme Jean Jaurès ou Sully Prudhomme.
Son grand-père maternel, Nicolas-Félix Deltour, « le savant professeur et littérateur », fut inspecteur général de l'Instruction publique.
Siméon-Auguste, le père (Draguignan, 1839-Paris, 1902), lauréat de l'École normale supérieure, fut reçu au concours de l'agrégation de lettres à 21 ans. Helléniste, il fut successivement professeur de rhétorique au lycée Condorcet puis dans le prestigieux lycée Henri-IV. Il fut promu dans l'ordre de la Légion d'honneur.
Des six filles, Adèle (née en 1876) et Louise (née en 1881) entrèrent dans les ordres, Marie (1877-1899) mourut à 22 ans, Marguerite (née en 1879) épousa Arsène Limon-Duparcmeur (dont descendance) et Geneviève perdit son fiancé, tué à la bataille de la Marne. Elle ne se maria jamais, fit une carrière dans l'enseignement, mais elle sera aussi l'amie, la secrétaire, la gouvernante, la confidente de sa sœur Berthe. Berthe, quant à elle, entra à la Sorbonne et en sortit licenciée ès lettres. C'était une jeune femme cultivée et spirituelle.
Dès son enfance elle observait et notait le comportement de son entourage bourgeois, milieu dans lequel elle évoluait, où seuls ordre, discipline, devoir, sacrifice, amour de la patrie et bons sentiments étaient de rigueur. C'est du moins ce qu'elle croyait et retint. Ses tableaux enfantins devinrent peu à peu des contes qu'elle lisait à ses amis puis qu'elle faisait paraître dans quelques revues. Ainsi, en 1923, elle entama véritablement sa carrière littéraire, notamment par le biais de nombreux articles, chroniques et nouvelles dans la revue Les Veillées des chaumières.
Très active dans les organisations catholiques, elle participa en avec Marguerite Bourcet à une retraite d'écrivains catholiques organisée par le père Bessières au couvent de la Solitude à Versailles : y furent fondées les Journées des Femmes écrivains catholiques, rencontres-retraites qui se tinrent trois fois par an dans les années suivantes.
En 1934, Berthe devint sociétaire de la Société des Gens de Lettres. Elle y fut présentée ainsi : « Comparés aux livres de Mlle Berthe Bernage, ceux de la Bibliothèque rose pourraient passer pour licencieux et presque démoniaques ». En 1963, elle en devint pensionnaire avec une pension annuelle de 160 francs.
En 1937, à la mort de leur mère, Berthe et Geneviève quittèrent la rue d'Artois et s'installèrent au 201 rue du Faubourg-Saint-Honoré où elles restèrent jusqu'à leur mort. Geneviève mourut le et Berthe la rejoignit au cimetière 34 jours plus tard, le 2 mai.
Outre les romans pour enfants, et la série Giboulée, qui narre les aventures d'une adolescente parisienne et de ses deux frères, François et Dominique, elle a écrit plus de cinquante livres qui comprennent des recueils de nouvelles, des romans indépendants (La Marguerite s'effeuilla et La Marguerite refleurira, Mamie Soleil), la série Brigitte et Le Roman d'Elisabeth ainsi que des livres de savoir-vivre, qui sont encore édités.
Elle fut primée trois fois par l'Académie Française pour Brigitte jeune fille, Brigitte jeune femme et Le Roman d'Elisabeth (Le Matin d'un beau jour, L'Âge des ailes, Jeunesse, La Relève, Liberté chérie et Espérance, dont la majeure partie se déroule pendant la Seconde Guerre mondiale).
Ses livres furent traduits en plusieurs langues y compris le turc.
(liste exhaustive)
Primitivement, une nouvelle chronique paraît dans le magazine Les Veillées des chaumières, en 1925, qui met en scène des "impressions de jeune fille". Cette jeune fille, qui fête ses dix-huit ans, va à son premier bal, joue au tennis, part en vacances, a des amies aussi différentes que possible et deux frères (Yves et Denis), va rencontrer un jeune artiste, médaillé de 14-18, Olivier Hauteville. Brigitte n'était pas destinée à devenir une "saga", mais les lectrices des Veillées des Chaumières ont tellement réclamé une suite que Berthe Bernage en a continué l'écriture.
Prix Sobrier-Arnould de l'Académie française en 1930 pour Brigitte.
Après la mort de l'auteur, de nouveaux titres paraissent dans la collection « Collection Berthe Bernage » :
Prix Montyon de l'Académie française en 1950 pour le recueil des six romans que compte la série.
Série de huit romans parue aux éditions Gautier-Languereau, dans la collection Nouvelle Bibliothèque de Suzette. Illustrations de Pierre Couronne. La série relate les aventures d'une adolescente parisienne et de ses deux frères.
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