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homme politique québécois De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Benoît Pelletier, né le à Québec et mort le au Mexique, est un homme politique et avocat québécois.
Benoît Pelletier | |
Fonctions | |
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Ministre responsable des Affaires intergouvernementales canadiennes, des Affaires autochtones, de la Francophonie canadienne, de la Réforme des institutions démocratiques et de l'Accès à l'information | |
– (1 an et 8 mois) |
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Premier ministre | Jean Charest |
Gouvernement | Charest |
Député à l'Assemblée nationale du Québec | |
– (9 ans, 11 mois et 6 jours) |
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Élection | 30 novembre 1998 |
Réélection | 14 avril 2003 26 mars 2007 |
Circonscription | Chapleau |
Législature | 36e, 37e et 38e |
Groupe politique | Libéral |
Prédécesseur | Claire Vaive |
Successeur | Marc Carrière |
Ministre responsable des Affaires intergouvernementales canadiennes, de la Francophonie canadienne, de l'Accord sur le commerce intérieur, de la Réforme des institutions démocratiques et de l'Accès à l'information | |
– (2 ans, 1 mois et 1 jour) |
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Premier ministre | Jean Charest |
Gouvernement | Charest |
Ministre délégué aux Affaires intergouvernementales canadiennes, à la Francophonie canadienne et à la Réforme des institutions démocratiques | |
– (27 jours) |
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Premier ministre | Jean Charest |
Gouvernement | Charest |
Ministre délégué aux Affaires intergouvernementales canadiennes et aux Affaires autochtones | |
– (1 an, 9 mois et 20 jours) |
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Premier ministre | Jean Charest |
Gouvernement | Charest |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Québec, Québec, Canada |
Date de décès | (à 64 ans) |
Lieu de décès | Mexique |
Nature du décès | Fibrose pulmonaire (Covid-19) |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Parti libéral du Québec |
Diplômé de | Université Laval Université Panthéon-Sorbonne Université d'Ottawa Université d'Aix-Marseille |
Profession | Avocat Professeur d'université |
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Il est député à l'Assemblée nationale du Québec, représentant la circonscription de Chapleau sous la bannière du Parti libéral du Québec de 1998 à 2008.
Il occupe plusieurs postes de ministre dans le gouvernement de Jean Charest de 2003 à 2008.
Originaire de Québec, Benoît Pelletier étudie le droit à l'Université Laval et obtient sa licence en 1981. L'année suivante, il est admis au Barreau du Québec. Il pratique d'abord le droit au sein du contentieux des affaires civiles et du droit immobilier du ministère de la Justice du Canada de 1983 à 1989 et des services juridiques de Service correctionnel Canada en 1989 et 1990, à Ottawa.
Il obtient une maîtrise en droit à l'Université d'Ottawa en 1989. Puis, à compter de 1990, il enseigne à temps plein au sein de cette même institution. En 1998, celle-ci lui remet le Prix d'excellence en enseignement.
Vers la fin des années 1990, il obtient deux doctorats en droit, soit l'un à l'Université Paris I (1996) et l'autre à l'Université Aix-Marseille (2000).
C’est en 1990 qu’il se joint au corps professoral de la Faculté de droit de l'Université d’Ottawa où il est professeur titulaire de droit constitutionnel jusqu’au moment de son décès. Il est doyen adjoint à la section de droit civil de cette faculté de 1996 à 1998, et président de l’Association des professeurs de droit du Québec en 1998 et en 2017-2018.
Benoît Pelletier enseigne au Centre canadien de gestion (en 1992, 1995, 1997 et 1998), à l'Académie internationale de droit constitutionnel de Tunis (en 1996), à la Faculté de l’éducation permanente de l’Université de Montréal (en 1993 et 1994) et à l’École d’études politiques de la Faculté des sciences sociales de l'Université d’Ottawa (en 2009 et 2010). Pendant de nombreuses années, il enseigne aussi le droit public et administratif à l’École du Barreau du Québec.
Il est professeur-invité aux universités de Nantes (en 1993), de Corse (en 1997), de Paris II (en 1998), de Paris V (en 1998) et de Lyon III (en 1998), de même qu’aux universités Queen’s (en 2016) et Cornell (en 2016). Il est aussi reçu à deux reprises en tant que chercheur-invité par le Woodrow Wilson International Center for Scholars de Washington.
Il est également avocat pour le cabinet Noël et ass. de 2009 à 2011. Il est négociateur en chef du gouvernement du Canada dans les dossiers huron-wendat (de 2011 à 2013) et cri (de 2013 à 2016). Il est représentant spécial du ministre des Affaires autochtones et du développement du Nord canadien en ce qui touche à l’examen quinquennal de la Loi sur le tribunal des revendications particulières (en 2014 et 2015).
Il est l’un des trois membres du comité externe mis sur pied en 2015 par le gouvernement fédéral en matière d’aide médicale à mourir.
Benoît Pelletier meurt le au Mexique à l’âge de 64 ans, victime d'une fibrose pulmonaire développée après avoir contracté en 2021 la Covid-19 qui l'a laissé plusieurs mois dans le coma[1],[2].
Pendant dix ans, Benoît Pelletier représente la circonscription de Chapleau à l’Assemblée nationale du Québec. Il est élu député à l'élection du , puis réélu à celles du et du . Il est ministre du gouvernement du Québec pendant près de six ans (de 2003 à 2008). À ce titre, il est notamment responsable des Affaires intergouvernementales canadiennes, de la Francophonie canadienne, des Affaires autochtones, de la Réforme des institutions démocratiques, de l’Accès à l’information et de l’Accord sur le commerce intérieur. Il est également leader parlementaire adjoint du gouvernement du Québec, ainsi que ministre responsable de la région de l’Outaouais et de la région du Nord-du-Québec. Il quitte la politique en , après avoir annoncé qu'il ne serait pas candidat à l'élection provinciale de [3].
Lorsqu’il fait partie de l’opposition officielle (de 1998 à 2003), Benoît Pelletier est le porte-parole de sa formation politique en matière d’affaires intergouvernementales canadiennes. De 1999 à 2001, il est aussi le président du comité spécial du Parti libéral du Québec sur l’avenir politique et constitutionnel de la société québécoise. En cette dernière qualité, il élabore la position du Parti libéral du Québec en matière d’affaires intergouvernementales canadiennes.
En 2006, Benoît Pelletier se dit intéressé par le programme du premier ministre Stephen Harper en ce qui touche aux relations fédératives. En , alors que s'achève le mandat de la lieutenant-gouverneure Lise Thibault, il n'écarte pas la possibilité que soit révisés les rôles de monarque, de gouverneur général et de lieutenant-gouverneur, afin que ces fonctions soient modernisées[4].
Benoît Pelletier est membre de la commission spéciale de la Loi électorale de à . Il est aussi président du comité fédéral-provincial-territorial des ministres sur le commerce intérieur de à .
Comme député et ministre, il est membre de nombreuses commissions, associations et groupes de travail, dont la commission des institutions de l'Assemblée nationale du Québec. Il est aussi membre de différents comités ministériels, de 2003 à 2008.
Sur le chapitre du commerce intérieur, Benoît Pelletier promeut l'élimination des barrières interprovinciales, dans le respect cependant des compétences et de l'autonomie des provinces. En 2004 et 2005, il assume la présidence du Comité des ministres responsables du commerce intérieur. Au sein de ce comité, il cherche à faciliter les discussions et l'atteinte de consensus en matière de commerce intérieur.
En ce qui a trait à la région de l'Outaouais, dont il avait aussi la responsabilité ministérielle, Benoît Pelletier a contribué, de concert avec les quatre autres députés de la région, aux réalisations suivantes :
En tant que ministre responsable de la région Nord-du-Québec, Benoît Pelletier s'est investi dans deux causes qui lui tenait à cœur, soit le resserrement des liens entre les Autochtones et les non-Autochtones d'une part, et l'essor économique et sociale de la population jamésienne d'autre part.
Benoît Pelletier habite à Gatineau. Il est marié à Danièle Goulet (fille de Marcel Goulet et de Agathe Villeneuve) depuis le . Ensemble, ils ont quatre enfants : Florence, Françoise, Jean-Christophe et Mathilde.
Le , sa fille Françoise écrit qu'il est gravement malade de la Covid-19 à l’Hôpital de Hull[25].
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