Beaufort-sur-Gervanne
commune française du département de la Drôme De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Beaufort-sur-Gervanne est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Beaufort-sur-Gervanne | |||||
Vue de Beaufort-sur-Gervanne. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Die | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Val de Drôme | ||||
Maire Mandat |
Gérard Gagnier 2020-2026 |
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Code postal | 26400 | ||||
Code commune | 26035 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Beaufortois, Beaufortoises | ||||
Population municipale |
476 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 50 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 46′ 44″ nord, 5° 08′ 36″ est | ||||
Altitude | Min. 280 m Max. 836 m |
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Superficie | 9,48 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Crest (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Crest | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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La commune est située au nord-est de Crest.
À l'ouest de Beaufort-sur-Gervanne, les marnes bleues affleurent largement en rive nord de la Gervanne et presque jusqu'au lit de la Sye. Elles remplissent le large synclinal de Gigors[1].
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 937 mm, avec 8,1 jours de précipitations en janvier et 4,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 12,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 936,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,2 | 0,3 | 3,3 | 5,9 | 9,5 | 13,2 | 15,2 | 15,2 | 11,7 | 8,5 | 4 | 1 | 7,3 |
Température moyenne (°C) | 4,3 | 5,1 | 8,8 | 11,7 | 15,6 | 19,6 | 22,1 | 22 | 17,7 | 13,5 | 8,2 | 4,9 | 12,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,3 | 9,9 | 14,3 | 17,5 | 21,6 | 26 | 29 | 28,9 | 23,6 | 18,6 | 12,4 | 8,8 | 18,2 |
Record de froid (°C) date du record |
−12,2 04.01.1993 |
−15,3 05.02.12 |
−11,7 01.03.05 |
−4 04.04.22 |
−1,9 05.05.1991 |
4,6 14.06.1995 |
6,5 12.07.1993 |
5,6 30.08.1998 |
0,6 29.09.1993 |
−4,1 30.10.1997 |
−8,8 23.11.1998 |
−12,5 20.12.09 |
−15,3 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19,1 10.01.15 |
22,4 24.02.20 |
25,1 21.03.1990 |
29,9 28.04.12 |
32,2 30.05.01 |
37,4 28.06.19 |
37,6 19.07.03 |
40,6 13.08.03 |
34,2 04.09.16 |
29,9 09.10.23 |
23,8 14.11.23 |
21,7 31.12.21 |
40,6 2003 |
Précipitations (mm) | 69,2 | 54,8 | 61 | 82,2 | 84,6 | 66 | 59,2 | 69,2 | 108,2 | 104,2 | 111,4 | 66,4 | 936,4 |
Au , Beaufort-sur-Gervanne est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Crest, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (55,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,4 %), prairies (17,5 %), terres arables (12,3 %), zones agricoles hétérogènes (7,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,8 %), cultures permanentes (3,8 %), zones urbanisées (3,4 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[13] :
Non daté[réf. nécessaire] : Beaufort-sur-Gervanne.
« Beau et fort », appellation avantageuse pour une fortification[14].
Établissement gallo-romain[2].
Les seigneuries : au point de vue féodal, le territoire de Beaufort était formé de deux terres (ou seigneuries), celle de Beaufort et celle du Monestier (ou de Saint-julien) (voir ce nom)[13] :
Avant 1790, Beaufort était une commune de l'élection de Montélimar, subdélégation de Crest et de la sénéchaussée de Crest. Elle formait une paroisse du diocèse de Die. Son église, sous le vocable de Saint-Barthélemy et Saint-Sébastien avait remplacé au XVIe siècle celle de Saint-Julien. Les dîmes appartenaient à l'évêque diocésain qui était collateur de la cure[13].
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[15] :
Ancien chef-lieu de la plus grande partie du territoire de la commune actuelle de Beaufort, formant au point de vue féodal une terre distincte de celle de Beaufort[15] :
L'église fut pendant longtemps le chef-lieu d'une paroisse du diocèse de Valence, comprenant le territoire de Beaufort. Cette église, premièrement dédiée à saint Julien, puis à Notre-Dame, était celle d'un prieuré de cisterciens (dépendant de l'abbaye de Léoncel), supprimé au XIVe siècle. L'église était encore debout au XVIe siècle[15].
En 1790, la commune de Beaufort est comprise dans le canton du Plan-de-Baix. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la fait entrer dans celui de Crest-Nord[13].
1944 : les combats du Vercors occasionnent des destructions. Le chef-lieu sera reconstruit. La commune a été citée avec croix de guerre[2].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1871 | ? | |||
1874 | ? | |||
1878 | ? | |||
1884 | ? | |||
1888 | ? | |||
1892 | ? | |||
1896 | ? | |||
1900 | ? | |||
1904 | ? | |||
1908 | ? | |||
1912 | ? | |||
1919 | ? | |||
1925 | ? | |||
1929 | ? | |||
1935 | ? | |||
? | ? | Marcel Sayn (1910-1981) | ||
? | ? | Henri Morin | résistant chef de compagnie FFI | |
1945 | ? | |||
1947 | ? | |||
1953 | ? | |||
1959 | ? | |||
1965 | ? | |||
1971 | ? | |||
1977 | 1980(juin) | ? | ||
1980 (statut ?) |
1983 | André Colomb | ||
1983 | 1989 | René Saussac | ||
1989 | 1995 | René Saussac | ||
1995 | 2001 | René Saussac | maire sortant | |
2001 | 2008 | René Saussac | maire sortant | |
2008 | 2014 | Jérôme Colomb | ||
2014 | 2020 | Catherine Mathieu | (sans étiquette) | fonctionnaire |
2020 | En cours (au 19 janvier 2021) |
Gérard Gagnier[16][source insuffisante] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].
En 2021, la commune comptait 476 habitants[Note 2], en évolution de +2,15 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2018 | 2021 | - | - | - | - | - | - | - |
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473 | 476 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune relève de l'académie de Grenoble. L'école est installée en regroupement pédagogique depuis 1990 et accueille ainsi une centaine d'enfants pris en charge par quatre enseignantes. La cantine est installée à Suze, village voisin, et les temps d'activités périscolaires sont pris en charge par les communes[réf. nécessaire].
La commune dispose d'un médecin et d'un pôle médical (infirmières, orthophoniste, kinésithérapeute, kinésiologue)[réf. nécessaire].
En 1992 : céréales, noix, vignes (vin AOC Clairette de Die), caprins, pisciculture[2].
Avril 2016 : création d'une épicerie associative dans le centre du village à la suite de la fermeture de l'ancienne épicerie en juillet 2014. Cette épicerie emploie aujourd'hui trois salariés à temps plein, et jouit d'une fréquentation soutenue[21]
En 2008, Bernard Xueref, un enfant du pays, agrobiologiste de métier, reconvertit l'ancienne ferme de ses grands-parents au lieu-dit Les Bérangers en bâtiment bio-climatique et y installe une chocolaterie artisanale bio et équitable : La Frigoulette. Lauréate du concours ARTINOV des Entreprises Artisanales Innovantes en 2012, elle produit une large gamme de chocolats, sans gluten ni matière grasse animale, à partir d'une fève « 1er Grand Cru de Plantation » originaire de São-Tomé-et-Principe. Militant pour un modèle d'agriculture durable et solidaire, Bernard Xueref développe depuis plusieurs années des échanges scolaires et humanitaires avec cette île du Golfe de Guinée[22].
Beaufort-sur-Gervanne possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
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