Gigors-et-Lozeron

commune française du département de la Drôme De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Gigors-et-Lozeron [ʒiɡɔʁ e lozʁɔ̃] est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Faits en bref Administration, Pays ...
Gigors-et-Lozeron
Gigors-et-Lozeron
Le village.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Die
Intercommunalité Communauté de communes du Val de Drôme
Maire
Mandat
David Garayt
2020-2026
Code postal 26400
Code commune 26141
Démographie
Gentilé Gigorois, Gigoroises
Population
municipale
219 hab. (2022 )
Densité 6,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 47′ 41″ nord, 5° 06′ 32″ est
Altitude Min. 352 m
Max. 1 148 m
Superficie 35,27 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Crest
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Crest
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Gigors-et-Lozeron
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Gigors-et-Lozeron
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    Géographie

    Résumé
    Contexte

    Localisation

    Gigors-et-Lozeron est à 15 km au nord-est de Crest.

    Communes limitrophes

    Relief et géologie

    Hydrographie

    Climat

    En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Moyenne vallée du Rhône » et « Alpes du sud »[2].

    Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 012 mm, avec 8,8 jours de précipitations en janvier et 5,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Beaufort-S-Gervanne »sur la commune de Beaufort-sur-Gervanne à km à vol d'oiseau[3], est de 12,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 936,4 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

    Voies de communication et transports

    Le territoire communale est traversé par les routes départementales 731 (RD731) et 732 (RD732).

    Urbanisme

    Résumé
    Contexte

    Typologie

    Au , Gigors-et-Lozeron est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Crest, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[9],[10].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (78,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (59,4 %), prairies (14,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,8 %), zones agricoles hétérogènes (8,8 %), terres arables (3,6 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Thumb
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Morphologie urbaine

    Village perché[12].

    Quartiers, hameaux et lieux-dits

    Site Géoportail (carte IGN)[13] :

    • Baraque de Lévêque
    • Barine
    • Belon
    • Boussière
    • Bouvet
    • Charchauve
    • Chastel
    • Ferme Tillon
    • Gambetta
    • Gigors (mairie)
    • Gresse
    • Jean Fave
    • la Charousse
    • la Moutine
    • la Rivière
    • le Procureur
    • les Bérangers
    • les Blaches
    • les Bourbous
    • les Chaux
    • les Coutils
    • les Fonts
    • les Fouguets
    • les Frédières
    • les Gauthiers
    • les Michaux
    • les Peupliers
    • les Rolands
    • les Sorbières
    • les Vignes
    • Lozeron
    • Paruel
    • Perrache
    • Pétavin
    • Peyraud
    • Rabisson
    • Rama
    • Sagnol
    • Trois Prés

    Logement

    Projets d'aménagement

    Risques naturels et technologiques

    Toponymie

    Résumé
    Contexte

    Attestations

    Gigors

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[14] :

    • 1163 : castrum de Gigorz (cartulaire de Die, 85).
    • 1212 : Gigorns (cartulaire de Léoncel, 74).
    • 1244 : Guigorns (cartulaire de Léoncel, 134).
    • 1258 : Gigorium (cartulaire de Léoncel, 190).
    • 1262 : Gigort (cartulaire de Léoncel, 207).
    • 1302 : Guigorcium (cartulaire de Léoncel, 296).
    • XIVe siècle : mention du prieuré : prioratus de Gigorcio (pouillé de Die).
    • 1449 : mention du prieuré : prioratus de Gigorciaco (pouillé historique).
    • 1509 : mention de l'église Saint-Pierre : ecclesia parrochialis Sancti Petri de Gigorio (visites épiscopales).
    • 1516 : mention de la paroisse : cura de Gigortio (rôle de décimes).
    • 1516 : mention du prieuré : prioratus de Gigortio (rôle de décimes).
    • 1576 : mention du prieuré : prioratus Gigorcii (rôle de décimes).
    • 1650 : Gigor (inventaire de Saint-Apollinaire, 800).
    • 1891 : Gigors, commune du canton de Crest-Nord.

    En 1920, la commune prend le nom de Gigors-et-Lozeron[15].

    Lozeron

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[16] :

    • 1295 : al Auseron (cartulaire de Léoncel, 289).
    • 1529 : Louzeron (archives hospitalières de Crest, B 11).
    • 1654 : locus Lauzeroni (registre paroissial de Saou).
    • 1773 : Lozeron (archives de la Drôme, E 1114).
    • 1891 : Lauzeron, hameau et quartier de la commune de Gigors.

    En 1920, le nom du hameau est associé à celui de la commune : Lozeron[15].

    Étymologie

    Gigors
    Lozeron

    Histoire

    Résumé
    Contexte

    Du Moyen Âge à la Révolution

    La seigneurie[14] :

    • Au point de vue féodal, Gigors était une terre premièrement possédée par une famille de son nom.
    • 1288 : possession des comtes de Valentinois.
    • 1419 : terre domaniale.
    • 1521 : vendue (sous faculté de rachat) aux Clermont-Montoison et aux Eurre.
    • 1645 : vendue aux Arbalestier.
    • Passe (par héritage) aux (du) Truchet.
    • 1732 : fait partie de la dot d'une fille Truchet mariée chez les Vogüé.
    • 1739 : vendue aux Clerc de Ladevèze, derniers seigneurs.

    XVIIIe siècle : deux péages sont mentionnés[12].

    Avant 1790, Gigors était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation et sénéchaussée de Crest.
    Elle formait une paroisse du diocèse de Die, dont l'église, dédiée à saint Pierre, était celle d'un prieuré de l'ordre de Cluny - de la dépendance de celui de Lagrand (Hautes-Alpes) - connu dès 1169, et dont le titulaire était collateur et décimateur dans les paroisses de Gigors et de Cobonne[14] :

    De la Révolution à nos jours

    En 1790, la commune de Gigors est comprise dans le canton du Plan-de-Baix. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la fait entrer dans celui de Crest-Nord[14] :

    Des traces d'impact de balles datant de la Deuxième Guerre Mondiale sont toujours visibles sur la route de Cobonne à environ 5 km du village, au lieu-dit Les Gauthiers, sur le petit pont au milieu du hameau[réf. nécessaire].

    Politique et administration

    Tendance politique et résultats

    Administration municipale

    Liste des maires

    Davantage d’informations Période, Identité ...
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
    1790 1871  ?    
    Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
    1871 1874  ?    
    1874 1878  ?    
    1878 1884  ?    
    1884 1888  ?    
    1888 1892  ?    
    1892 1896  ?    
    1896 1900  ?    
    1900 1904  ?    
    1904 1908  ?    
    1908 1912  ?    
    1912 1919  ?    
    1919 1925  ?    
    1925 1929  ?    
    1929 1935  ?    
    1935 1945  ?    
    1945 1947  ?    
    1947 1953  ?    
    1953 1959  ?    
    1959 1965  ?    
    1965 1971  ?    
    1971 1977  ?    
    1977 1983  ?    
    1983 1989 Suzanne Descroix    
    1989 1995 Jean Descroix    
    1995 2001  ?    
    2001 2008  ?    
    2008 2011 Noël Sauret    
    2011 (janv.)
    (élection ?)
    2014 Carole Thourigny    
    2014 2020 Béatrice Martin (sans étiquette) Cadre
    2020 En cours
    (au 29 mars 2021)
    David Garayt[17][source insuffisante]    
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    Rattachements administratifs et électoraux

    Politique environnementale

    Finances locales

    Population et société

    Résumé
    Contexte

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].

    En 2022, la commune comptait 219 habitants[Note 2], en évolution de +23,03 % par rapport à 2016 (Drôme : +2,64 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

    Davantage d’informations - ...
    2018 2022 - - - - - - -
    208219-------
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    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    400460635687671650648606602
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    578569568552528478465423402
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    380394364301260231210182181
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    138137128126135156164166165
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Services et équipements

    Enseignement

    La commune relève de l'académie de Grenoble.

    Santé

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête : le deuxième dimanche de juillet[12].

    Loisirs

    Sports

    Médias

    Le territoire de la commune se situe dans l'aire de diffusion de plusieurs médias :

    • Presse écrite
      • Le Dauphiné libéré, quotidien régional qui consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de « Valence-Drôme » un ou plusieurs articles à l'actualité du canton et de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
      • L'Agriculture Drômoise, journal d'informations agricoles et rurales, couvre l'ensemble du département de la Drôme.
      • Drôme Hebdo (ancien Peuple Libre), hebdomadaire chrétien d'informations.
    • Presse audio-visuelle
      • France Bleu est une radio publique diffusée sur son territoire.

    Cultes

    Économie

    Agriculture

    En 1992 : pâturages (ovins, caprins), volailles[12].

    Tourisme

    Revenus de la population et fiscalité

    Emploi

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Ruines du vieux village et du château de Gigors[12].
    Au sommet du rocher, ruines de deux tours et d'un donjon rectangulaire du XIIe siècle. Chapelle castrale à l'extrémité du rocher[réf. nécessaire].

    Patrimoine culturel

    Patrimoine naturel

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique, logotype et devise

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    Gigors-et-Lozeron possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Annexes

    Sur les autres projets Wikimedia :

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

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