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sous-classe de rotifères De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Les Bdelloidea (les bdelloïdes en français) sont une sous-classe de l'embranchement des rotifères.
Règne | Animalia |
---|---|
Division | Protostomia |
Super-embr. | Platyzoa |
Embranchement | Rotifera |
Classe | Eurotatoria |
Les rotifères bdelloïdes sont des organismes microscopiques, dont la longueur varie entre 150 et 700 µm. La plupart sont trop petits pour être visibles à l’œil nu, mais peuvent être observés à l'aide d'une simple lentille grossissante[1].
La sous-classe des Bdelloidea est attribuée en 1884 au naturaliste anglais Charles Thomas Hudson (d) (1828-1903).
Le Système d'information taxonomique intégré ITIS considère le terme Bdelloida désignant la classe comme non valide (voir ci-dessous).
Les Bdelloidea représentent quatre familles et plus de 450 espèces connues au sein des rotifères[2]. Ils vivent principalement dans l'eau douce et dans les sols humides. Ils sont caractérisés par leur morphologie typique: bouche, tronc et pied; et une locomotion souvent rampante.
Les Bdelloidea sont très résistants et peuvent survivre dans de nombreux habitats, surtout en eau douce, dans la mousse humide ou dans la terre humide.
Les bdelloïdes ont un mode de reproduction asexué[3]. Cette découverte, faite dans les années 1950, a remis en cause l'idée que le brassage génétique est la seule méthode pour assurer une diversité génétique propre à assurer l'adaptation au milieu, et donc de ne pas éteindre l'espèce dans le temps. Des reproductions par parthénogenèse existent chez certaines espèces, comme des lézards, des grenouilles ou des poissons mais seulement dans certains cas atypiques et en parallèle d'une reproduction sexuée.
Or, les bdelloïdes n'ont que la reproduction asexuée et sont toutefois présents sur terre depuis au moins 40 millions d'années[4]. La réalité même de ce type de reproduction a été contestée jusqu'à ce qu'une étude publiée le 21 juillet 2013[5],[6] prouve que les gènes des bdelloïdes ne sont pas conçus pour être divisés par méiose en gamètes. Il en découle que la reproduction asexuée est la seule possible, et qu'il n'y a pas de "mâles cachés".
L'étude révèle ensuite que les gènes des bdelloïdes sont capables de corriger les mutations qui pourraient augmenter l'apparition de maladies, et qu'ils sont également capables d'absorber une partie de l'ADN d'organismes externes tels les bactéries, champignons, plantes[7] pour recréer une forme de diversité génétique. D'autres organismes (bactériens notamment) sont capables d'intégrer de l'ADN « exogène », mais il est présent chez les bdelloïdes selon l'étude jusqu'à 8 %, ce qui est plus que n'importe quel autre organisme étudié à ce jour.
Selon Catalogue of Life (20 juin 2013)[8] et ITIS (20 juin 2013)[9] (partim in World Register of Marine Species (20 juin 2013)[10]) :
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