Le mot bannière désigne le signe de ralliement de tous les hommes d'armes appartenant au même ban, c'est-à-dire à une même justice supérieure (châtellenie).
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Il s'ensuit que bannière prend plusieurs significations :
- une sorte d'étendard (voir gonfanon) qui représente la personnalité morale d'une seigneurie et l'autorité de son seigneur : elle est hissée sur un château ou sur le châtelet d'une ville pour signifier sa prise de possession et son assujettissement. Lorsqu'elle est prise ou déposée par l'ennemi, c'est le signe de la défaite ;
- une subdivision de l'armée médiévale commandée par un chevalier banneret ;
- dans la cavalerie, une unité de hussards.
- Les Huit Bannières sont des unités militaires et civiles au service des Mandchous de la dynastie Qing en Chine prémoderne.
- La bannière Tug (turque) ou Süld (mongol), à la fois bannière et symbole religieux chamaniste, on le retrouve également dans le bouddhisme et jaïnisme avec le Dhvaja.
- Le régime des ligues et bannières au sein de l'Empire mandchou :
- la bannière et la bannière autonome sont deux types de subdivisions administratives, équivalentes au xian, utilisé en Mongolie-Intérieure, en Chine, créées au 1649 sous la dynastie Qing, sous la république de Chine et sous la république populaire de Chine ;
- la kojuun (touvain : Кожуун, littéralement : bannière) en république de Touva, sujet de la fédération de Russie est également le nom des principales subdivisions de ce pays composé d'un peuple d'ethnie mongole et de langue turque, autrefois intégrée à l'Empire mongol, elles furent également établies au sein du régime des ligues et bannières, lorsque Touva, alors appelée Tannu Uriankhai, était intégré à la Mongolie-Extérieure, au sein de l'Empire mandchou.
- La sandjak (dérivé d'un mot turc, signifiant littéralement « bannière ») est une division administrative de l'Empire ottoman.