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Astral Media inc (Astral) était une société canadienne de médias fondée en 1961 à Montréal et acquise par Bell Canada Entreprises (BCE) en 2013. Elle était un acteur majeur dans la télévision payante et spécialisée au Canada, incluant The Movie Network, Super Écran, Family, TÉLÉTOON, Canal D, Canal Vie, VRAK.TV, Séries+, Ztélé, et plusieurs autres. L’entreprise était également le plus important radiodiffuseur au pays avec 84 stations de radio dans huit provinces au moment de sa vente à BCE et l'un des principaux joueurs en affichage extérieur grâce à sa division Astral Affichage avec environ 9 500 faces.
Astral Media | |
Création | 1961 |
---|---|
Disparition | |
Personnages clés | Ian Greenberg (PDG et fondateur) |
Forme juridique | Société anonyme avec appel public à l'épargne (TSX : ACM.A, ACM.B) |
Action | Bourse de Toronto |
Slogan | Pour divertir votre monde |
Siège social | Montréal, Québec Canada |
Activité | Médias |
Effectif | 2 800 + (2010)[1] |
Site web | astral.com |
Chiffre d'affaires | 1 milliard (2011) |
Résultat net | 185,1 millions $ (2010)[1] |
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Le , elle a été vendue à Bell Canada. La transaction est complétée le [2], mettant quelques chaînes spécialisées francophones et stations de radio en vente.
Fondée en 1961[3] par les frères Harold, Harvey, Sidney et Ian Greenberg, Astral fait ses débuts sous le nom de Angreen Photo inc. dans le domaine de la photo. C’est en 1967 que l’entreprise obtient son premier contrat d’envergure, soit l’obtention des droits exclusifs de la vente de produits photos et de diapositives sur le site de l’Exposition universelle de Montréal, en 1967.
Au cours des années 1970 et 1980, Astral acquiert différentes entreprises et étend ses activités d’affaires au service technique cinématographique, à la distribution de films et d’émissions télé, ainsi qu’à la reproduction de cassettes-vidéo. L’entreprise lance au cours des années 1980 certaines chaînes de télévision parmi les plus populaires au pays, telle que les services payants First Choice et Premier Choix (aujourd’hui The Movie Network et Super Écran) et les chaînes jeunesse Family et Canal Famille (aujourd’hui VRAK).
Au milieu des années 1990, Astral devient une entreprise entièrement axée sur les médias. À cette fin, elle se départ de tous ses actifs qui ne relèvent pas de ce domaine – photo, reproduction et distribution de vidéocassettes, services techniques, etc.
L’entreprise devient active dans l’industrie de la radio et de l’affichage extérieur.
En , Astral Communications acquiert 25% des parts du réseau Radiomutuel pour 17,4 millions de dollars[4]. Quelques mois plus tard, en , Astral Communications annonce un projet de rachat des 39,7% de Premier Choix (opérateur de Super Écran, Canal Famille et Canal D) qu'elle ne détenait pas encore[5]. Une entente est conclue en ce sens avec les actionnaires minoritaires (dont la CDPQ) en [6].
Astral échoue par contre à racheter le réseau TQS qui va à un consortium mené par Quebecor qui avait fait une offre supérieure de 10 millions de dollars à celle d'Astral[7].
Le , Astral annonce l’acquisition des 75,6% qu'elle ne détenait pas dans Radiomutuel[8],[9], ajoutant ainsi plusieurs stations de radio FM et AM, 50% de Radiomédia et plusieurs chaînes spécialisée (MusiquePlus, MusiMax, Canal Vie et Canal Z)[10].
En Astral annonce acheter 19 stations de radio à Télémédia (notamment les stations du réseau Rock Détente) pour 225 millions de dollars[11] et les parts restantes du réseau Radiomédia[12].
La transaction est bloquée par le Bureau de la concurrence début 2002 : celui-ci approuve la vente de 8 stations au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse mais rejette le transfert de 8 radios francophones au Québec et des 50 % du réseau Radiomédia à Astral en souligant qu'Astral Média obtiendrait ainsi un « contrôle considérable » des marchés radiophoniques de Montréal et Québec. Malgré la position du Bureau de la concurrence, le CRTC approuve la transaction sous certaines conditions (notamment la vente de la station CFOM-FM à Lévis) en [11].
Une bataille juridique s'engage en Cour fédérale entre le Bureau de la concurrence et Astral au sujet de la compétence du Bureau dans la transaction (Astral argue dans sa plaidoirie que la compétence d'évaluer la transaction revient uniquement au CRTC)[13]. Astral Média négocie à l'été 2002 une entente avec le Bureau de la concurrence qui prévoit la levée du blocage de la transaction en échange de la vente des stations AM du réseau Radiomédia (notamment de CKAC). TVA et Radio-Nord déclarent alors être intéressés par le rachat de Radiomédia[14].
Le rachat de Télémédia est complété en [15].
Par contre le rachat de Radiomédia par TVA et RNC, contesté notamment par les employés de CKAC qui souhaitaient rester au sein du groupe Astral, est rejeté par le CRTC le [16].
L'éditeur Gaëtan Morin et le directeur de CKAC Sylvain Chamberland déposent une offre de 12 millions de dollars pour racheter Radiomédia à Astral en mais Gaëtan Morin se retire en avant que le CRTC puisse l'étudier. Astral doit recommencer ses démarches une troisième fois pour trouver un acheteur pour Radiomédia[17].
Finalement le groupe Corus acquiert Radiomédia et ses 7 stations AM[note 1] en plus de CFOM-FM à Lévis le en échange de cinq stations FM (deux à Rimouski et une chacune à Amqui, Drummondville et Saint-Jean d'Iberville) destinées à être intégrées aux réseaux détenus par Astral (Énergie, Rock Détente ou Boom). C'est l'épilogue de tractations débutées en [18].
En 2007, Astral devient le plus important radiodiffuseur au Canada, à la suite de l’achat de la quasi-totalité des actifs de Standard Radio Standard Broadcasting.
En 2010, l’entreprise adopte une nouvelle image de marque. Les activités de l’entreprise sont dorénavant exploitées sous le nom d’Astral, mais la dénomination sociale demeure Astral Media Inc.
Le , Astral a annoncé la vente de l’entreprise à BCE, une transaction d’environ 3,38 milliards $[19]. L’entente a été approuvée par les actionnaires d’Astral le 24 mai 2012, mais a été refusée par le CRTC le [20]. Bell a déposé un mois plus tard une nouvelle demande[21], révisée au CRTC qui a donné son feu vert à la transaction le avec un certain nombre de restrictions[22].
Les dispositions de la demande déposée au CRTC suivant le refus de l’organisme réglementaire en octobre incluent qu’Astral se départira des chaînes Télétoon et Télétoon Rétro dans les deux langues, Cartoon Network, Historia et Séries+, ainsi que les stations de radio d'Ottawa CKQB-FM et CJOT-FM, vendues à Corus pour 400 millions de dollars (transaction conditionnelle aux approbations réglementaires)[23].
Astral se départira aussi des chaînes Family, Disney XD, Disney Junior dans les deux langues, MusiquePlus et Musimax, et les stations de radio CHHR-FM, CKZZ-FM et CISL-AM (Vancouver), CFQX-FM (Winnipeg) et CHBM-FM (Toronto) par l'entremise d'un processus d'enchères. Bell se départirait des stations de radio CKCE-FM (Calgary), CHIQ-FM (Winnipeg) et CFXJ-FM (Toronto) par le même processus.
Le , le CRTC a approuvé la demande, avec un certain nombre de restrictions[24].
L'entreprise était aussi active au Canada anglais, où elle était propriétaire de stations de radio (dans les provinces de l'Atlantique), de réseaux de télévision spécialisées, de services de télévision payante et du plus important service de télévision à la carte. Astral est aussi présente dans le domaine de l'affichage extérieur (panneaux publicitaires).
Astral détenait au moment de son acquisition par Bell 25 services de télévision payante ou spécialisée en français et en anglais, ce qui fait d’elle l’un des plus grands diffuseurs de télévision au Canada.
Astral Radio exploitait également 84 stations de radio, réparties dans 45 marchés au Canada.
Astral exploitait trois réseaux radiophoniques :
Astral exploitait les stations suivantes :
Astral Affichage comptait plus de 9 500 faces publicitaires situées au Québec, en Ontario et en Colombie-Britannique. Elle offrait des produits dans les secteurs de l’affichage extérieur traditionnel, du mobilier urbain, du transport et de l’affichage numérique.
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