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association tunisienne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L'Association tunisienne des femmes démocrates ou ATFD est une association féministe tunisienne fondée en 1989.
Zone d’influence | Tunisie |
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Fondation | |
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Origine | Cercle de réflexion et de débat féministe au sein du Club culturel Tahar-Haddad |
Siège | Tunis (Tunisie) |
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Présidente | Naila Zoghlami |
Secrétaire générale | Ahlem Bousserwel |
Trésorière | Halima Jouini |
Site web | atfd-tunisie.org |
Dans les années 1970 et 1980, un cercle de réflexion et de débat féministe se constitue au sein du Club culturel Tahar-Haddad, avec le soutien de Jalila Hafsia[1],[2]. La première apparition publique des « femmes démocrates », d'un mouvement qui n'est pas encore constitué officiellement, est en , le lendemain du massacre de Sabra et Chatila. Des femmes en noir défilent dans Tunis pour protester contre ce massage et exprimer leur solidarité avec les Palestiniens[3].
L'Association tunisienne des femmes démocrates est constituée officiellement le . Elle se montre indépendante du pouvoir, et critique celui-ci sur ses concessions aux islamistes, sur son manque de démocratie et sur les droits des femmes, jugeant le statut des femmes en Tunisie en deçà des standards internationaux, tels que définis dans la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes, même si le Code du statut personnel promulgué dès l'indépendance en 1956 avait constitué à l'époque une avancée.
En 1993, l'association crée le centre d'écoute pour les femmes victimes de violence. En 2004, elle est à l'origine de la loi sur le harcèlement sexuel. L'association prend aussi une part importante à la révolution tunisienne de 2011, puis aux événements qui ont suivi, se battant notamment pour des listes respectant la parité hommes-femmes pour l'élection de l'assemblée constituante, et, toujours, pour des évolutions législatives garantissant une égalité des genres[4].
En 2008, l'association se voit décerner le Prix des Droits de l'homme de la République française[5]. En 2012, elle se voit décerner le Prix Simone de Beauvoir pour la liberté des femmes[6].
L'association a eu notamment comme présidentes Hédia Jrad[réf. souhaitée], l'avocate Bochra Belhaj Hmida[4], la médecin Hela Abdeljawad[7], Ahlem Belhadj (chef du service de pédopsychiatrie de l'hôpital Mongi-Slim de La Marsa)[4], la sociologue Khadija Chérif (par ailleurs ancienne secrétaire générale de la Fédération internationale pour les droits humains dont l'ATFD est membre)[4], la professeure de droit Sana Ben Achour[4], la pédiatre Saïda Rached[8],[9], la professeure de droit Monia Ben Jemia[10], l'avocate Yosra Frawes[11] et Naila Zoghlami depuis [12].
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