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organiste français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
André Isoir, né à Saint-Dizier le et mort le à Longpont-sur-Orge, est un organiste et professeur français.
Maître de chapelle Église Saint-Médard | |
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Nom de naissance |
André Jean Marie Isoir |
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André Isoir reçoit l’enseignement d’Édouard Souberbielle (classe d’orgue) à l’École César-Franck et de Germaine Mounier (classe de piano)[1]. Au Conservatoire de Paris, il est l’élève de Rolande Falcinelli et en 1960, remporte à l’unanimité les premiers prix d’orgue et d’improvisation[1].
Par la suite, il remporta plusieurs concours d’orgue internationaux : en 1965 à St Albans (Grande-Bretagne), et les trois années suivantes à Haarlem (Pays-Bas), méritant ainsi le « Prix du Challenge »[1]. Il est le seul interprète français à avoir obtenu cette distinction depuis la création du concours en 1951[2].
Maître de chapelle et titulaire du grand-orgue à l’Église Saint-Médard de Paris de 1952 à 1967[1], André Isoir devient cotitulaire de la tribune de l'Église Saint-Séverin en 1967. En 1973, il est nommé titulaire du grand-orgue de l’Abbaye de Saint-Germain-des-Prés[1].
En 1974, André Isoir est chargé de l’enseignement de l’orgue au conservatoire d'Orsay, promu en 1977 au rang d’École nationale de musique. Il devient professeur titulaire en et reste à Orsay jusqu’en 1983, date à laquelle il est nommé au Conservatoire national de région de Boulogne-Billancourt où il enseigne l’orgue jusqu’en 1994[2].
André Isoir a enregistré une soixantaine de disques, ce qui lui a valu d'obtenir le Grand Prix du Disque en 1972, 73, 74, 75, 77, 80, 89 et 91 ainsi que le prix du « Président de la République » pour Le Livre d'or de l’orgue français. Il s'est vu décerner en le prix de composition des Amis de l’Orgue pour ses Variations sur un psaume huguenot. Il a notamment publié un enregistrement de l’intégrale des œuvres pour orgue de Bach, qui demeure une référence. Ses enregistrements des œuvres de César Franck sur l’orgue de la cathédrale de Luçon furent également particulièrement remarqués, de même que son enregistrement de la Troisième symphonie de Saint-Saëns, pour orgue et orchestre, sous la direction de Jean-Paul Penin, sur l'orgue Cavaillé-Coll de Saint-Dizier (1999). Jean Langlais lui a dédié Plein Jeu, op. 176 (1973)[1]. Lors de ses très nombreux concerts, il tient également à jouer, aux côtés des compositeurs connus tels que Bach, Franck ou Marchand, des compositeurs plus confidentiels tels que Lefébure-Wély, Adrien Rougier, Gabriel Pierné ou Pierre Camonin[3].
André Isoir complète sa culture musicale par une connaissance approfondie de la facture instrumentale ; celle-ci contribuant, selon lui, à une meilleure approche des différents styles musicaux tant au point de vue de la technique qu’à celui de la registration.
André Isoir a créé en 1987 le Trio Alborada avec Didier Magne et Patrick Guillem. Cette formation unique a su approfondir durant plus de vingt ans des œuvres rares de compositeurs célèbres.
Parmi ses nombreux élèves, notons[2] : Michel Bouvard[2], Jean Boyer[2], Frédéric Desenclos[2], François Espinasse[2], Jean-Louis Gil[2], Emmanuelle Haïm, Pascale Rouet[6],[2], Liuwe Tamminga[2], Erwan le Prado[7].
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