Amédée Hauvette
helléniste français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Louis Victor Amédée Hauvette, né le à Paris[1] et mort le [2] dans le 6e arrondissement de Paris[3], est un helléniste français.
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Fils du bibliothécaire de l'École normale supérieure Eugène Hauvette[1], et frère du romaniste Henri Hauvette, il est lui-même élève au sein de l'ENS de 1875 à 1878. Il est ensuite membre de l'École française d'Athènes de 1878 à 1881.
Le 8 janvier 1885, il soutient ses deux thèses de doctorat ès lettres à la Faculté de Paris[4]. La première, en français, traite des stratèges athéniens[5]. La deuxième, en latin, s'intéresse aux archontes dans le système politique grec ancien[6]. De 1886 à 1898, il participe à de nombreuses soutenances de thèses, en qualité de membre du jury[4].
Après quelques années dans l'enseignement secondaire en qualité de professeur de rhétorique au Collège Stanislas, il est nommé maître de conférence à la faculté des lettres de Paris en 1885, puis professeur-adjoint à la même institution en 1896. En 1899, il devient maître de conférence à l'École normale supérieure[7]. À son décès il est professeur à la Sorbonne[3].
Amédée Hauvette contribue à de nombreuses revues, dont le Bulletin de correspondance hellénique (1879-91), la Revue de philologie, la Revue critique d'histoire et de littérature, la Revue des études grecques, la Revue internationale de l'enseignement, ou encore le Journal des savants[8].
Ses travaux sont récompensés par des prix décernés par l'Académie française et l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres[7]. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur en 1903[9].